[ad_1]
La ville de New York a décidé de prendre d’importantes mesures contre les discriminations raciales sur la base de la coiffure à l’école, au travail et dans les lieux publics. La Commission des Droits de l’Homme de la ville de New York a publié ce lundi de nouvelles directives qui visent à punir la discrimination selon l’apparence physique, et plus spécifiquement celle sur la base des cheveux. Selon ces directives, les New-Yorkais ont le droit de « conserver des cheveux naturels ou des coiffures étroitement associées à leur identité raciale, ethnique ou culturelle ». Elles mentionnent spécifiquement « les cheveux naturels, les coiffures traitées ou non traitées telles que les dreadlocks, les nattes, les torsades, les tresses, les nœuds bantous, les décolorations, les Afros et/ou le droit de conserver les cheveux coupés ou non coupés ».
Lorsque la loi sera promulguée, les habitants de New York victimes de discrimination, de harcèlement, qui ont été rétrogradés ou licenciés auront le droit de saisir la Commission de la ville qui pourra alors imposer une amende pouvant atteindre les 250 000 dollars (environ 221 000 euros). Quant aux dommages et intérêts, aucun plafond n’a été décidé. La Commission peut également imposer des changements de politique interne au sein des entreprises concernées.
« À New York, nous voulons affirmer avec audace que ces interdictions de coiffures étroitement associées aux Noirs sont une forme de discrimination raciale », a déclaré la commissaire aux Droits de l’Homme, Carmelyn Malalis, au site BuzzFeed News. « Ils ne tiennent vraiment pas compte des conséquences négatives de ces interdictions sur l’identité noire ».
Des discriminations fréquentes aux États-Unis
Ce n’est pas la première fois que les discriminations envers les cheveux noirs font la Une de l’actualité aux Etats-Unis. En décembre dernier, Andrew Johnson, un lycéen noir lutteur dans le New Jersey a été contraint de se faire couper ses dreadlocks par un arbitre lors d’un combat. Autre exemple en 2017, lorsque Mya et Deana Cook, deux soeurs jumelles du Massachusetts, ont eu des heures de colle car le corps enseignant trouvait que leurs tresses violaient la politique de bonne présentation de leur école.
A high school referee is now the focus of a civil rights investigation giving a young wrestler an apparent ultimatum: cut his dreadlocks, or forfeit his match.
Despite the incident, teenager Andrew Johnson won the match. @DeMarcoReports has more https://t.co/R878MHkyJi pic.twitter.com/1ldP6gFocs
— CBS Evening News (@CBSEveningNews) 24 décembre 2018
Les nouvelles directives de la ville de New York ont pour objectif de protéger toutes les personnes pouvant être victimes de discrimination dans les lieux publics de la ville, tels que les restaurants, les boîtes de nuits, mais aussi les parcs et les bibliothèques. Elles interdisent également tout comportement discriminatoire de la part des employeurs, des écoles et des agences immobilières.
Cette loi ne concerne en revanche pas les entreprises qui obligent leurs employés à porter des charlottes ou d’autres mesures d’hygiène et de santé.
Lire aussi : ‘Facebook a un problème avec les Noirs’: Un ancien employé a publié une longue note sur la discrimination raciale dans l’entreprise
VIDEO: Voici pourquoi les sèche-mains des toilettes publiques ne sont pas forcément très hygiéniques
[ad_2]
Yalayolo Magazine