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Il y a moins d’un an, les vélos en libre-service faisaient une apparition remarquée en France — avec des bilans contrastés pour Ofo, Gobee.bike, Mobike et Obike.
D’ailleurs, leur utilisation resterait toutefois marginale.
Mais depuis la fin juin, c’est au tour d’un autre moyen de transport — les trottinettes électriques — d’essayer de se faire une place sur ce marché du libre-service, sans point d’attache, aux côtés des vélos et des scooters électriques (Cityscoot, Coup).
Après Lime fin juin, Bird vient d’annoncer son lancement à Paris, ainsi qu’à Tel Aviv. Lime et Bird ont de nombreux points communs: ce sont deux startups américaines en forte croissance, très bien financées — respectivement 465 millions et 418 millions de dollars — faisant d’elles des entreprises déjà valorisées à plus de 1 milliard de dollars en moins de deux ans d’existence.
Mais malgré les déclarations d’intentions — faisant état de l’installation rapide d’une centaine de deux roues et d’un développement dans d’autres villes en France — les représentants de Bird avancent avec prudence dans la capitale et laissent entendre qu’ils sont prêts à ne pas rester à Paris.
Selon l’agence de presse Reuters, l’entreprise a déclaré que « Bird recueillera des données sur la façon dont les véhicules sont utilisés et collaborera avec les responsables municipaux avant de décider d’une présence sur le plus long terme« .
Bird éviterait ainsi l’expérience de Gobee.bike qui avait dû ainsi quitter l’Hexagone cinq mois après son arrivée en raison de la dégradation de ses vélos.
La gêne occasionnée aux piétons par les startups des scooters et des vélo partagés a poussé la Ville de Paris à signer une charte avec ces acteurs d’utilisation de l’espace public tout en réfléchissant à l’instauration d’une redevance payée.
A San Francisco, l’arrivée massive de ces trottinettes s’est également accompagnée de plaintes de citoyens — suspendant ce type d’activité, le temps que les sociétés obtiennent l’un des cinq permis mis en jeu.
Les startups de partage de trottinettes électriques sont dans la course pour devenir aussi importantes que les VTC. Un employé d’Uber a publié les premiers résultats d’une analyse montrant qu’il y a eu une baisse de 10% des réservations de trajets en voiture et SUV à San Francisco après l’introduction des vélos en libre-service par l’entreprise.
Lire aussi : Une startup valorisée 750 M$ soutenue par Google installe ses trottinettes électriques en libre-service à Paris — et elle espère que ça se passera mieux qu’à San Francisco
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Yalayolo Magazine