Cette carte vous montre que passer un long week-end dans l’une de ces 10 villes européennes équivaut à fumer entre 2 et 4 cigarettes

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Des touristes chinois devant Le Louvre. REUTERS/Philippe Wojazer

Si vous passez un long week-end cet été à Prague, Londres ou Milan, préparez-vous à respirer un air pollué. 

Selon le dernier rapport publié par l’ONG Transport & Environment et repéré par nos confrères du Parisien, le niveau de pollution de l’air dans 10 villes européennes — dont Paris — est tel que passer environ quatre jours dans l’une d’elles équivaut à fumer entre une et quatre cigarettes.

Le parallèle entre la pollution de l’air et le fait de fumer des cigarettes est basé sur une étude réalisée par l’institut américain de recherche Berkeley-Earth, qui se concentre sur les particules fines (PM2.5) — le type de composés toxiques le plus fréquemment utilisé pour déterminer le niveau de pollution de l’air. 

Selon cette étude, respirer 22 microgrammes/m3 de particules fines aurait les mêmes effets sur votre santé que de fumer une cigarette. 

Cette carte relayée par Transport & Environment vous montre à quel niveau de pollution vous vous exposez si vous passez — ou comptez passer — quelques jours dans l’une de ces dix villes sur le vieux continent: 

Transport & Environment

Et comme on peut le voir, passer un long week-end à Istanbul ou à Prague équivaut à fumer quatre cigarettes, tandis qu’à Paris, cela revient à fumer deux cigarettes. 

Dans le communiqué de presse, le coordinateur de Transport & Environment en charge des thématiques qualité de l’air et diesel, Jen Müller a commenté: 

« Quand la pollution de l’air est élevée, il est recommandé d’éviter de manger ou de pratiquer du sport en extérieur. Mais passer ses vacances dans une ville consiste essentiellement à marcher et à déjeuner en terrasse. Au regard des impacts de la pollution de l’air sur la santé, c’est comme si on obligeait les touristes à fumer, y compris les enfants. »

Selon un rapport publié par l’OMS en mai dernier, neuf personnes sur dix à travers le monde respirent quotidiennement un air trop chargé en particules fines. La pollution de l’air est par ailleurs responsable de la mort de sept millions de personnes par an, selon l’OMS. 

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