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Le partenariat dans l’intelligence artificielle (IA) entre le géant Microsoft et l’Institut national de recherche en sciences du numérique (Inria) dure depuis un peu plus de 12 ans.
Signé officiellement le 26 avril 2005, il a été renouvelé pour quatre ans le 21 juin, dans les locaux de Microsoft France, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Lors du point de presse qui a précédé cette signature, Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité chez Microsoft France, et François Sillion, PDG de l’Inria par intérim, sont revenus sur l’histoire de ce partenariat, qui avait « surpris dans le monde de recherche » à l’époque.
Le directeur technique de Microsoft France a aussi donné le secret de la longévité de ce partenariat public-privé:
« C’est dans les locaux du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, rue Descartes que tout a commencé. La succès de ce partenariat vient du fait que les chercheurs se connaissaient, se respectaient, ils se sont choisis mutuellement« , ajoutant qu’il y a « même eu des mariages » au sein du laboratoire commun Microsoft-Inria.
L’idée de ce partenariat est venue de Gilles Kahn, l’ex-président de l’Inria, décédé en 2006, qui l’aurait directement suggéré à Bill Gates lui-même.
Constitué d’une cinquantaine de chercheurs permanents et d’une trentaine de post-doctorants, ce laboratoire commun est basé à Orsay (Essonne), même si de nombreux chercheurs peuvent vivre aux Etats-Unis, en France ou ailleurs.
Il n’y a pas eu besoin de créer un énorme laboratoire en termes de superficie, car il fonctionne principalement avec « du jus de cerveau », a résumé François Sillion, PDG de l’Inria par intérim.
Le laboratoire travaille entre autres sur l’explicabilité — la capacité à pouvoir expliquer comment fonctionne un algorithme quand il prend une décision en deep-learning —, les différentes applications des lunettes de réalité augmentée Hololens — utilisées pour la première fois au monde pour une opération en décembre dernier — ou encore le projet Everest censé fournir les garanties les plus fortes pour le protocole TLS, le petit cadenas de sécurité que l’on retrouve sur les pages internet.
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Yalayolo Magazine