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La blockchain est une technologie prometteuse, notamment pour le secteur de la finance. Et les grandes institutions commencent à s’en emparer.
La Banque mondiale a ainsi réalisé son premier emprunt via cette technologie qui s’apparente à un livre de comptes numérique, fonctionnant de façon transparente et décentralisée.
Et l’opération a séduit les investisseurs. Alors qu’elle espérait lever 50 millions de dollars australiens, soit environ 36 millions de dollars américains, l’institution est parvenue à en attirer 110 millions (80 millions de dollars US), rapporte l’AFP.
« Je suis ravie que cette transaction pionnière utilisant la technologie blockchain ait reçu un tel accueil des investisseurs », a commenté la trésorière de la Banque mondiale, Arunma Oteh, dans un communiqué.
L’institution a confié à l’établissement financier Commonwealth Bank of Australia le soin de concevoir et distribuer une obligation pour l’occasion. Baptisée bond-i, elle renvoie à l’acronyme anglais de « blockchain operated new debt instrument » (nouvel instrument de dette géré par la blockchain) et porte également le nom d’une célèbre plage près de Sydney.
Cette obligation reposera sur la blockchain, réputée infalsifiable, « tout au long de son cycle d’existence », a fait savoir la Banque mondiale.
Expérimentation menée par la Banque de France
D’autres institutions ont déjà manifesté leur intérêt pour cette technologie et commencé à l’expérimenter. C’est le cas de la Banque de France, qui teste depuis fin 2016 ce système de stockage et de transmission d’informations.
Accompagnée par la startup Blockchain Partners et en association avec diverses banques, elle développe une blockchain privée pour gérer le registre des numéros (identifiants créanciers Sepa ou ICS) nécessaires aux entreprises afin de réaliser des prélèvements directement auprès de leurs clients.
Dans ce cas précis, le recours à la blockchain doit rendre beaucoup plus fluide la récupération de ces numéros par les entreprises, pour qu’elle ne prenne plus jusqu’à plusieurs semaines et devienne quasiment instantanée, expliquait Les Echos en mars dernier.
Plusieurs acteurs du monde de la finance, à l’image de Goldman Sachs ou du gérant de fonds BlackRock, s’intéressent aussi de près à la blockchain et plus précisément aux crypto-monnaies qui reposent sur cette technologie. Ces sociétés ont ainsi créé des équipes dédiées aux monnaies virtuelles.
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