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Le titre Publicis est à la peine à la Bourse de Paris, jeudi 13 septembre 2018. Le groupe de communication français subit les craintes du marché sur le modèle économique de l’entreprise, et plus globalement des acteurs du secteur, comme la société américaine Omnicom et le britannique WPP.
Plus précisément, c’est une note publiée par Credit Suisse qui a précipité la chute de la valeur ce jeudi. Les analystes de la banque helvète ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour le publicitaire français, précise Reuters.
Ils tablent désormais sur un chiffre d’affaires organique en hausse de seulement 0,9% en 2018, à périmètre et taux de change constants, puis sur une progression de 1,8% en 2019 et de 2,6% en 2020, contre respectivement 1,2%, 2,2% et 3% auparavant pour ces trois années.
Credit Suisse souligne notamment la menace que représente Amazon. Le géant de la tech américain étend de plus en plus ses activités sur le segment de la publicité et propose de plus en plus d’outils aux annonceurs pour faire la promotion de leurs produits.
L’action Publicis a fortement chuté dans la journée, pour finir en repli de 2,67% à la clôture du marché, à 50,26 euros, terminant ainsi avant-dernière de l’indice CAC 40.
Credit Suisse a par ailleurs abaissé son objectif de cours, de 64 à 60 euros, tout en maintenant sa recommandation à « neutre » sur la valeur.
Au-delà de la concurrence des géants du numérique, Publicis et les autres agences du secteur voient les spécialistes du conseil — comme Accenture, Deloitte, EY, PWC et KPMG — empiéter de plus en plus sur leurs activités.
En outre, les marques recourraient à des outils plus basiques mais davantage accessibles pour leur communication, voire internaliseraient certains services.
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Yalayolo Magazine