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Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) s’est réuni ce jeudi 13 septembre 2018 à Francfort, en Allemagne.
L’institution a décidé de maintenir le même cap qu’auparavant pour sa politique monétaire, en 2018 et en 2019. Elle a notamment confirmé le calendrier prévu pour la fin de son programme d’assouplissement quantitatif (QE).
Lancé en 2015 pour stimuler l’économie de la zone, il s’incarne par des rachats massifs de titres obligataires. De 60 milliards d’euros mensuels, ces rachats d’actifs ont été ramenés à 30 milliards d’euros par mois depuis janvier 2018.
Voici ce qui a été annoncé:
- La BCE continuera de racheter des actifs au rythme mensuel de 30 milliards d’euros par mois jusqu’à la fin du mois de septembre.
- Elle réduira ensuite de moitié ses rachats d’actifs mensuels, à 15 milliards d’euros, à compter d’octobre.
- La BCE arrêtera sa politique de rachat d’actifs à la fin de l’année 2018, « si les données lui parvenant confirment ses perspectives d’inflation à moyen terme ».
- La Banque centrale européenne laisse ses taux d’intérêt directeurs inchangés. Les taux d’intérêt des opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt demeurent à respectivement 0,00 %, 0,25 % et -0,40 %.
- Ses taux resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à l’été 2019, comme annoncé précédemment. L’institution précise qu’elle les maintiendra tels quels « aussi longtemps que nécessaire pour assurer la poursuite de la convergence durable de l’inflation vers des niveaux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme ».
Le président de la BCE, Mario Draghi, a par ailleurs dévoilé les prévisions économiques de l’institution pour la zone euro, dans le cadre d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des gouverneurs des banques centrales. La BCE prévoit:
- Une hausse des prix à la consommation de 1,7% cette année, ainsi qu’en 2019 et en 2020, comme communiqué auparavant.
- Une croissance revue légèrement à la baisse, à 2%, contre une progression du PIB de 2,1% prévue en juin. La BCE ramène aussi sa prévision pour 2019, de 1,9% à 1,8%. En revanche, l’institution table toujours sur une croissance de 1,7% en 2020 dans la zone euro.
Les tensions commerciales, exacerbées par le président américain Donald Trump, et les difficultés rencontrés par plusieurs pays émergents, notamment la Turquie et l’Argentine, sont autant de facteurs qui ont pu infléchir les prévisions de croissance de la BCE.
« Les incertitudes liées à la montée du protectionnisme, les vulnérabilités des marchés émergents et la volatilité des marchés financiers ont gagné en importance récemment », a notamment déclaré Mario Draghi.
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