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Certains employeurs peuvent être tentés de faire faire de la méditation à leurs employés. En effet, « cela rejette la responsabilité de gérer son stress sur l’employé plutôt que son chef », racontent les professeurs Andrew Hafenbrack de la Católica-Lisbon School of Business and Economics et Kathleen Vohs de l’University of Minnesota, sur INSEAD Knowledge.
Et de fait, la pratique est de plus en plus répandue — notamment outre-Atlantique, où de nombreux entrepreneurs et chefs d’entreprise en chantent les louanges. Chez Google, l’initiative d’un employé — Chade Meng-Tan — est devenue un programme pour les employés.
Mais il y a un risque non négligeable pour les employeurs, ont découvert Hafenbrack et Vohs lors d’une courte expérience: la méditation semble faire baisser la motivation des salariés.
« Nous avons fait méditer certaines personnes en écoutant un exercice de méditation d’environ 10 minutes (…). Nous leur avons ensuite donné un petit travail à faire. Les tâches étaient semblables aux activités quotidiennes comme la rédaction d’une lettre ou éditer un texte. (…) Le résultat était net. Après la méditation, les gens manquaient de motivation. Ils n’avaient pas envie de travailler et ne voulaient pas y consacrer beaucoup de temps. »
En méditant, les sujets se sont concentrés sur leur esprit mais moins sur l’avenir et leur volonté d’agir se dissipe avec le sentiment de calme inspiré par la méditation.
Par ailleurs, les deux chercheurs n’ont pas constaté d’impact sur la qualité des résultats après méditation — ni pour le mieux, ni pour le pire — alors que l’exercice « aurait dû les aider à mieux se concentrer sur les tâches ». « Ces bénéfices semblent avoir été balayés par le manque de motivation », écrivent Hafenbrack et Vohs.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de leur étude ici.
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Yalayolo Magazine