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Lorsque vous optez pour le statut d’auto-entrepreneur (désormais, « micro-entrepreneur »), vous êtes soumis au régime d’impôt sur le revenu (IR) qui consiste à déclarer vos revenus une fois par an.
Mais vous pouvez aussi choisir le prélèvement libératoire. Un prélèvement souvent mis en avant au moment de vous immatriculer.
Mais est-ce réellement le bon choix ? Pas si sûr ! Si mensualiser votre potentiel impôt semble avantageux, ce procédé contient pourtant quelques pièges…
Les différences entre le prélèvement libératoire et l’impôt classique
Le prélèvement libératoire s’opère à la source même de vos revenus. Il se base sur les déclarations mensuelles ou trimestrielles de votre chiffre d’affaires.
Vous le savez certainement, mais en tant que micro-entrepreneur, pour calculer vos revenus à l’année, vous devez appliquer un abattement forfaire sur vos ventes :
- 71 % pour les activités commerciales ou d’hébergement.
- 50 % pour les prestations de services relevant des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).
- 34 % pour les activités libérales venant des Bénéfices Non Commerciaux (BNC).
Quand vient le moment d’effectuer votre déclaration de revenus auprès des impôts, il vous suffit de prendre le chiffre d’affaires généré sur l’année, de déduire l’abattement, et vous voilà avec votre revenu.
En le déclarant, vous obtenez le montant de votre impôt… ou vous constatez que vous êtes exempté, notamment si votre activité n’est pas encore rentable.
À l’inverse, avec le prélèvement libératoire, chaque mois ou trimestre, lorsque vous déclarez votre chiffre d’affaires, vous réglez automatiquement un impôt à hauteur de :
- 1 % pour les activités commerciales ou d’hébergement
- 1,7 % pour les activités de prestations de services (BIC)
- 2,2 % pour les activités de prestations de services ou les activités libérales (BNC)
Ce qui pose question…
Les avantages de l’impôt sur le revenu pour les micro-entrepreneurs
Si le prélèvement libératoire apparaît comme plus simple à gérer, il n’est pas forcément le meilleur choix pour votre trésorerie. La preuve !
L’impôt sur le revenu est plus juste
Avec le prélèvement libératoire, le chef d’entreprise devient automatiquement imposable dès le premier euro de chiffre d’affaires. Un élément impensable lorsque vous optez pour l’impôt sur le revenu et son barème progressif.
Avant d’être imposable, vous devez avoir gagné 9 964 € de revenus (si vous êtes célibataire, sans enfant). Une rémunération pas toujours atteinte dès la première année.
La facilité du prélèvement à la source
Le prélèvement à la source est en marche. Résultat : opter pour l’impôt sur le revenu est donc tout aussi pratique que le prélèvement libératoire.
Sauf qu’ici, votre impôt sur le revenu bénéficiera d’un taux personnalisé calculé à partir des revenus déclarés. Autrement dit, en cas de baisse d’activité, vous règlerez moins d’impôts.
Conserver les avantages de son foyer fiscal
Si vous êtes marié, l’impôt se calcule sur le revenu du foyer fiscal. C’est-à-dire que l’État se base sur la rémunération de votre conjoint(e), le nombre d’enfants à charge et votre revenu pour calculer l’impôt.
Si vous avez peu de revenus et des enfants à élever, il y a des chances que l’IR soit plus avantageux !
Bénéficier du rattachement fiscal au foyer des parents
Vous profitez d’être encore chez vos parents pour développer votre première activité ?
Si vous prenez l’option du prélèvement libératoire, vous êtes de facto exclu du foyer fiscal de vos parents. Vous allez payer des impôts, vos parents vont en payer davantage, personne n’est gagnant.
Impôt sur le revenu ou prélèvement libératoire ? Si vous avez un doute sur la formule à adopter, faites vos calculs en tenant compte de tous les revenus et avantages de votre foyer fiscal.
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