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Les observateurs du secteur spéculent sur la métropole qui bénéficiera le plus du Brexit et deviendra le nouveau grand centre financier européen, alors que les établissements bancaires se préparent à la sortie du Royaume-Uni de l’UE et commencent à redéployer leurs équipes ailleurs sur le continent.
Mais pour Jean-Laurent Bonnafé, le patron de BNP Paribas, première banque française et de la zone euro, ce n’est pas un véritable enjeu.
« Nous n’avons pas nécessairement besoin de centre! C’est vrai que les Français ont toujours besoin d’un centre. Mais dans beaucoup de pays d’Europe, la vision est différente. Nous pouvons aussi fonctionner de façon beaucoup plus multipolaire pour mieux répartir la richesse », estime-t-il dans une interview accordée aux Echos.
La France est habituée à une forte centralisation des activités et des pouvoirs, Paris tendant à écraser les autres villes de l’Hexagone, comparé par exemple à l’Allemagne, où l’on retrouve diverses métropoles puissantes et influentes.
Le point de vue du patron de BNP Paribas relativise la course entre Francfort, Paris et d’autres grandes villes européennes pour réussir à attirer un maximum de banquiers de la City depuis le vote en faveur du Brexit, en juin 2016.
Dans cette course, la capitale de la France semble d’ailleurs tirer son épingle du jeu, de nombreux établissements financiers ayant déjà prévu de délocaliser une partie de leurs activités à Paris.
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