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Le distributeur allemand Ceconomy avait prévu cet été de s’offrir 100% de Fnac-Darty, rapporte BFM Business. Une opération à plus de 100 euros par action était dans les tiroirs. Elle aurait valorisé Fnac-Darty 2,7 milliards d’euros.
Ceconomy avait déjà acheté en juillet 2017, les 24,3% de Fnac-Darty correspondant aux parts de la famille Pinault pour près de 452 millions d’euros (soit 70 euros par action).
BFM Business révèle ce lundi 22 octobre, que le rachat du reste du capital était en préparation depuis des mois, mais, suite à ses mauvaises performances commerciales cet été, Ceconomy a été contraint à renoncer.
Née d’une scission du groupe Metro, Ceconomy est la holding propriétaire de MediaMarktSaturn, le premier distributeur européen de produits électroniques grand public à travers les enseignes Saturn et Media Markt. Un secteur qui subit une forte concurrence de la part d’autres distributeurs spécialisés et de la part du e-commerce, Amazon en tête.
Le 14 août, lors de ses derniers résultats trimestriels, Ceconomy faisait état d’un chiffre d’affaires en baisse de 1% à 4,598 milliards d’euros. Le groupe avait alors annoncé qu’il chercherait à réduire ses coûts de 250 millions d’euros sur les cinq prochaines années et qu’il serait prudent en matière d’ouvertures de nouveaux magasins.
Fin septembre, la clôture de son exercice décalé 2017-2018 a même révélé un effondrement du résultat opérationnel, qui est passé de 714 millions à 630 millions d’euros.
Depuis janvier, l’action Ceconomy a déjà perdu la moitié de sa valeur, relève Le Monde et une nouvelle alerte sur les résultats, publiée le 8 octobre, a abouti à une chute de l’action de 20 % et cela a coûté son poste à son directeur général, Pieter Haas remercié dans la foulée le 12 octobre.
Face au e-commerce, Ceconomy tente toutefois de réagir, affichant un chiffre d’affaires réalisé en ligne en forte progression. Mais il reste insuffisant pour compenser l’effondrement des ventes dans les magasins. Cette situation de crise, qui intervient juste avant le début de la période de Noël, a conduit le groupe allemand à renoncer, au moins pour l’instant, à prendre le contrôle de Fnac-Darty.
Outre le lien capitalistique qui les unit, les deux groupes se sont également alliés sur les achats, via leur « European Retail Alliance », mise en place en août dernier et portant sur les négociations de marchandises et sur l’innovation et la connaissance des clients.
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Yalayolo Magazine