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La région Île-de-France va proposer d’ici un an 10.000 vélos électriques à la location à ses 12 millions d’habitants pour les inciter à se rendre au travail à vélo et à réduire la congestion et la pollution.
Ce service pourrait être étendu à 20.000 vélos à assistance électrique en cas de succès, ce qui en ferait « le plus grand réseau de vélo électrique au monde », s’enorgueillit la Région.
L’objectif du service, baptisé Véligo Location, est d’encourager les déplacements en vélo, qui ne représentent pour l’instant que 1,6% des trajets quotidiens de la région.
Pour y parvenir, l’agence Ile-de-France Mobilités reprend un modèle des constructeurs automobiles: la location longue durée avec option d’achat.
Un bon vélo électrique coûte entre 1500 et 2000 euros. Environ 250.000 exemplaires ont été vendus en France l’année dernière, contre 2,7 millions de vélos ordinaires, selon IDFM.
Pour une fois, ce ne sont pas les seuls Parisiens qui profiteront de ces nouveaux moyens de déplacement. Jusqu’alors, la densité de la ville et le niveau de vie de ses habitants avaient décidé les nouvelles entreprises de transport — scooters, vélos en libre-service, trottinettes à se déployer dans la capitale ou dans quelques communes de la première couronne. Même le Vélib est limité à 60 communes.
Interrogé, l’agence Ile-de-France mobilités assure que le service de location électrique concerne toute la région, soit 12 millions d’habitants vivant dans 1276 communes.
Voici comment fonctionne le système Veligo:
- Les Franciliens pourront louer un vélo électrique spécialement conçu pour l’occasion pendant six mois avant de se décider à passer à l’achat. L’offre comprendra l’entretien du vélo.
- Contrairement au Vélib, il ne s’agit pas de location à l’heure ou de rattacher le vélo à une borne. Le loueur gardera le vélo pendant six mois.
- L’abonnement sera de 40 euros par mois. Il pourra être pris en charge par l’employeur à hauteur de 50 %, seul ou en complément de l’abonnement Navigo pour les voyageurs faisant des trajets intermodaux.
Veligo sera exploité par un groupement mené par La Poste (51%) avec Transdev, Vélogik et Cyclez qui a remporté l’appel d’offres, dans le cadre d’un contrat de six ans. Son budget atteindra 111 millions d’euros.
Les trois partenaires assureront la livraison des vélos, la maintenance, le stationnement et la formation des salariés.
Il viendra compléter le programme Velib à Paris, qui a servi de modèle au partage de vélos dans le monde entier, mais qui a connu des difficultés depuis la prise en charge d’un nouvel opérateur cette année. Seule la moitié des 20.000 nouveaux Velib promis sont actuellement en service.
Cette initiative est un geste majeur pour la présidente de la Région Valérie Pécresse, qui se heurte souvent à la maire de gauche parisienne, Anne Hidalgo, sur des questions d’environnement et de transport.
« Les vélos électriques ont un potentiel énorme. Ils constituent un moyen efficace et écologique de se rendre à la gare pour des trajets courts qui peuvent remplacer la voiture », a déclaré Valérie Pécresse.
Plus de 250 points de commercialisation seront déployés, en bureaux de poste, en relais Transdev, ainsi que dans un réseau de vélocistes, pour la remise des vélos aux usagers et l’entretien.
Contacté, le groupe La Poste précise que le contrat de délégation de Service Public » (DSP) est conclu pour une durée de six ans. La rémunération est donc substantiellement liée au résultat de l »exploitation de ce service. Les recettes ne couvrant pas nécessairement la totalité des charges, Ile-de-France Mobilités est amené à subventionner une partie du service selon des conditions fixées au contrat », ajoute La Poste.
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