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Le groupe japonais SoftBank Group — déjà actionnaire d’Uber ou WeWork — poursuit sa mue, passant d’un acteur télécoms à l’un des plus gros soutiens financiers de la tech dans le monde.
Ce lundi 12 novembre 2018, le groupe a annoncé avoir obtenu l’autorisation d’introduire en Bourse son activité dans les télécoms au Japon, une opération de 2400 milliards de yens (18,6 milliards d’euros), soit l’une des plus importantes IPO jamais réalisées dans le monde.
Cette activité baptisée SoftBank Corp sera introduite à la Bourse de Tokyo le 19 décembre prochain, selon un document du ministère des Finances. La société mère SoftBank Group conservera une participation d’environ deux tiers du capital, en fonction de l’option de surallocation.
Déjà détenteur d’un fonds — Vision Fund — doté de 100 milliards de dollars, SoftBank va augmenter sa capacité à prendre des parts dans les entreprises technologiques les plus prometteuses en termes de retour sur investissement, comme Uber, WeWork ou Slack. Vision Fund dispose de 32,5 milliards de dollars d’actifs, dans près de 30 sociétés.
Parmi elles, on trouve:
Cet été, enfin, Vision Fund a procédé à sa première cession en vendant sa participation dans le distributeur en ligne Flipkart, dopant les bénéfices de SoftBank Group de 49% au passage.
Cette IPO de la fin de l’année va permettre à SoftBank de creuser son avance dans sa course à la taille dans la tech. Et c’est sans compter sur la dernière annonce de l’Arabie Saoudite: le royaume saoudien — qui soutient déjà Vision Fund pour moitié — a prévu de dépenser 45 milliards de dollars supplémentaires avec son partenaire.
De fait, SoftBank n’appartient plus au groupe des investisseurs privés mais concourt dans la catégorie des fonds souverains — celle de la Chine ou du Qatar.
A titre de comparaison, le niveau d’engagement de la banque publique d’investissement française — Bpifrance — est incomparable: 4 milliards d’euros investis en capital en 2017, 25 milliards d’actifs sous gestion.
Une course au financement qui inquiète certains investisseurs en Europe, notamment sur la détention de la technologie par quelques acteurs.
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Yalayolo Magazine