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Le montant
Ola, rival d’Uber en Inde, a levé 300 millions de dollars auprès du groupe sud-coréen Hyundai et de sa filiale Kia. L’an passé, les deux entreprises, qui forment ensemble le cinquième constructeur automobile dans le monde, avaient déjà investi 275 millions de dollars dans Grab, société singapourienne de VTC qui a racheté les activités d’Uber en Asie du Sud-Est.Apple-converted-space »>
Cet investissement s’inscrit dans le cadre d’un tour de table en série J qui devrait dépasser 1 milliard de dollars. Celui-ci pourrait faire grimper la valorisation d’Ola à hauteur de 6 milliards de dollars. La levée de fonds réalisée auprès de Hyundai et Kia porte à 3,8 milliards de dollars le montant total levé par Ola depuis sa création. Il y a un mois, la société avait annoncé un investissement de 92 millions de dollars de la part de Sachin Bansal, co-fondateur de Flipkart, leader indien du commerce en ligne racheté l’an passé par Walmart pour 16 milliards de dollars.Apple-converted-space »>
Le marché
Lancée en 2011 par Bhavish Aggarwal et Ankit Bhati, Ola a déployé un service pour mettre en relation les particuliers avec des chauffeurs. La plateforme de la société indienne propose des chauffeurs privés, des taxis traditionnels, des rickshaws ou encore du partage de voiture entre particuliers. A ce jour, Ola est présent dans plus d’une centaine de villes en Inde, marché estimé à 10 milliards de dollars qui est devenu l’une des priorités d’Uber en dehors des États-Unis après ses déconvenues en Chine et en Asie du Sud-Est, respectivement face à Didi Chuxing et Grab. Pour conquérir l’Inde (1,3 milliard d’habitants), Uber a notamment déployé Uber Lite, une version allégée de son application d’origine pour ne conserver que les fonctionnalisés de base.
Toutefois, Ola ne se concentre pas uniquement sur son marché domestique. L’an passé, la société indienne a entamé son expansion internationale. L’entreprise a ainsi déployé ses activités en Australie puis au Royaume-Uni. Une manière pour Ola de se tester sur de nouveaux marchés. Cependant, un déploiement international implique des coûts élevés pour attirer une nouvelle clientèle. A ce jour, l’entreprise indienne opère dans plus de 125 villes situées en Inde, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni. Elle revendique également un réseau de 1,3 million de chauffeurs pour transporter ses clients.
Les objectifs de la Start-upApple-converted-space »>
Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique axé sur le développement de véhicules électriques. Cette alliance vise ainsi à déployer des voitures électriques et des infrastructures spécifiques pour le marché indien. L’an passé, Ola a fait part de son ambition de faire rouler un million de voitures électriques sur les routes indiennes d’ici 2021.Apple-converted-space »>
Dans le même temps, ce partenariat va permettre à Hyundai de renforcer sa présence en Inde et de poursuivre son virage pour devenir un fournisseur de services de mobilité. De plus, seulement habitué à la fabrication et la commercialisation de voitures, le constructeur sud-coréen devra cette fois prendre en charge «tous les aspects de la chaîne de valeur de la mobilité, notamment la production de véhicules, la gestion de la flotte et les services de mobilité». «Notre partenariat avec Ola va sans aucun doute accélérer notre travail de transformation en un fournisseur de solutions de mobilité intelligente», estime Chung Eui-sun, vice-président de Hyundai. Une stratégie suivie par de nombreux constructeurs, comme Toyota et Daimler, dans la mesure où l’heure n’est plus à la propriété mais à la mobilité partagée sur le marché automobile.
Ola : les données clés
Fondateurs : Bhavish Aggarwal et Ankit Bhati
Création : 2011
Siège social : Bangalore
Activité : plateforme de VTC
Financement : 300 millions de dollars en mars 2019
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Yalayolo Magazine