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#Hyperloop : le Canadien TransPod installe une filiale en France
AFP – La start-up canadienne TransPod, qui planche sur une version du train futuriste Hyperloop, a annoncé le lancement d’une filiale en France et des collaborations avec de nouveaux partenaires, dont ArcelorMittal et EDF. TransPod va installer ses activités de recherche et développement à Limoges, a indiqué son PDG Sébastien Gendron lors d’une cérémonie à l’ambassade du Canada à Paris. Une piste d’essai longue de 3 km doit être parallèlement construite près de Limoges à Droux (Haute-Vienne). Les travaux doivent commencer «au printemps», le permis de construire ayant été obtenu en novembre, selon Sébastien Gendron. L’investissement est estimé à 21 millions d’euros.
La société veut pouvoir entamer des essais à grande vitesse en 2020, afin de construire un prototype – également assemblé à Limoges – en 2022 et d’obtenir une homologation européenne d’ici 2025. Pour cela, il devra disposer de 10 km de «démonstrateur» vers 2023. «On ne peut pas se permettre d’avoir une ligne de 10 km perdue dans la pampa, donc il faut que ce premier tronçon soit partie intégrante d’une ligne commerciale» future, compte tenu des coûts de construction, a expliqué l’ingénieur français à l’AFP. TransPod envisage plusieurs axes : Calgary-Edmonton au Canada, et en France de Paris au Havre, de Paris à Toulouse, de Lyon à Saint-Étienne et entre Marseille et son aéroport. L’objectif étant d’ouvrir «une première ligne commerciale à 1 000 km/h autour de 2030». «On en est encore au début», a reconnu Sébastien Gendron, qui espère boucler en mars une levée de fonds de 50 millions de dollars «déjà sécurisée à 70%».
Comme pour les autres projets Hyperloop, l’idée est de faire léviter des capsules («pods») qui glisseront à très grande vitesse dans des tubes sous vide. TransPod a parallèlement annoncé des partenariats avec le groupe sidérurgique ArcelorMittal – chargé de l’analyse de l’acier et de la fourniture des tubes – EDF et la Sade, filiale de Veolia spécialisée dans les travaux dans les réseaux. La start-up va également s’associer avec l’université de Limoges. Vincent Lénolie, premier adjoint au maire de Limoges et président de l’association Hyperloop Limoges, qui a attiré TransPod dans la région, veut maintenant «fédérer les énergies» dans les régions pour promouvoir le concept, en créant une association nationale Hyperloop France. «Faisons en sorte que demain, les tubes irriguent la France», a lancé l’élu, pour qui ses liaisons doivent être construites à travers le territoire avec de l’argent privé.
#Hadopi : les sites pirates, un écosystème de plus en plus complexe
AFP – La consommation illicite de films, séries, musique et autres biens culturels alimente un écosystème de plus en plus complexe, avec de multiples intermédiaires qui fournissent des prestations techniques et financières aux sites pirates, selon une étude publiée mardi par l’Hadopi. Dans cette étude, réalisée avec le cabinet EY et le ministère de la Culture, la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet a exploré les services qui gravitent autour des principaux acteurs du piratage des oeuvres.
Ces acteurs centraux sont eux-mêmes de plus en plus variés, puisqu’au-delà des réseaux de partage de pair à pair (ou peer-to-peer, P2P) et des sites de téléchargement direct, de multiples technologies cohabitent, comme les bouquets IPTV (sites qui diffusent en direct les flux de chaînes payantes) ou des boîtiers préconfigurés (type Kodi). Tous dépendent de nombreux prestataires techniques ou financiers, dont l’activité est souvent parfaitement légale et légitime mais qui se sont parfois bâtis autour d’eux. «Au fil des années, l’écosystème illicite s’est complexifié avec de plus en plus d’acteurs qui y jouent un rôle direct ou indirect», a résumé Raphaël Berger, directeur des études de l’Hadopi, en présentant cette étude à la presse. Car «un site, qu’il soit licite ou illicite, a à peu près les mêmes besoins pour fonctionner», complète son collègue ingénieur Didier Wang. Par exemple, un site pirate doit faire appel à un gestionnaire de nom de domaine, à des sociétés spécialisées dans le stockage des fichiers, ainsi qu’à des services pour optimiser son trafic de données et sécuriser ses connexions. En outre, les sites pirates vivent de revenus tirés d’abonnements ou de la publicité, ce qui impose de passer par des sociétés de paiement en ligne et des régies publicitaires.
Plus inattendu, l’Hadopi relève aussi qu’une partie de cet écosystème s’est développée au service des adeptes du piratage. Comme les VPN, ces réseaux privés virtuels tout à fait légaux mais qui peuvent être utilisés pour contourner les mesures anti-piratage, ou les «seedbox», des serveurs de partage qui peuvent permettre d’utiliser les réseaux P2P sans être repérés. Pour l’Hadopi, instituée il y a 10 ans, qui met en oeuvre la «riposte graduée» contre le piratage via les réseaux P2P, mais qui est largement démunie face aux autres technologies, la lutte contre le piratage devra s’intéresser de plus en plus à cet écosystème. Car assécher les flux financiers et/ou techniques permet d’isoler et d’affaiblir les sites pirates. Des mesures en ce sens ont déjà été prises ces dernières années, comme une charte signée en 2015 par les grandes régies publicitaires.
#AccèsInternet : les premiers satellites de la constellation OneWeb sortent des usines Airbus
AFP – OneWeb Satellites, co-entreprise d’Airbus et de OneWeb, a livré les six premiers satellites de la constellation destinée à fournir un accès à internet abordable partout sur Terre, a annoncé mardi Airbus Defence and Space. Cette étape va marquer le début de la production en série et à une cadence jamais atteinte de ces mini-satellites dans sa nouvelle usine de Floride, a précisé le groupe.
« Notre équipe transforme l’industrie spatiale et nous sommes sur le point de démontrer que nous tenons nos promesses« , a souligné Tony Gingiss, directeur exécutif de OneWeb Satellites. Ces satellites de petite taille ont été réalisés dans l’usine de la branche espace d’Airbus à Toulouse. Ils seront lancés en février prochain par Arianespace. « Nous avons conçu et produit les premiers satellites de la constellation OneWeb dans notre usine à Toulouse, comme prévu« , a déclaré Nicolas Chamussy, le patron de la branche spatiale d’Airbus Defence and Space, dans une déclaration à l’AFP.
« Tout est prêt pour la production en série de plusieurs satellites par jour« , a-t-il ajouté. « OneWeb Satellites va maintenant se concentrer sur la montée en cadence de la production de la constellation dans sa nouvelle usine en Floride. » Elle est située à proximité du centre spatial Kennedy. Ces six premiers satellites ont quitté le site d’Airbus Defence and Space pour rejoindre le centre spatial de Kourou. « Inaugurant une longue série, ce premier lancement alimentant la méga constellation est prévu le 19 février 2019 à bord d’un lanceur Soyouz« , a précisé le groupe.
L’usine OneWeb Satellites de Toulouse avait vocation à développer et valider des méthodes de production innovantes indispensables à la fabrication en série de ces satellites à grande échelle. Les satellites de cette constellation, d’environ 150 kg, seront placés sur une orbite terrestre basse quasi polaire à une altitude de 1 200 km, contre 36 000 km pour les satellites géostationnaires traditionnels qui pèsent parfois plusieurs tonnes. OneWeb s’est donné pour objectif de fournir d’ici 2022 un accès mondial à Internet haut débit pour tous les particuliers grâce à une constellation de 650 satellites.
#Télécoms : Telecom Italia tombe à son plus bas historique à la Bourse de Milan
AFP– Le titre Telecom Italia (Tim) est tombé mardi à son plus bas niveau historique à la Bourse de Milan, pénalisé par ses mauvais résultats et les différends entre ses principaux actionnaires, le fonds américain Elliott et le groupe français Vivendi. L’action, qui avait dévissé de 7,20% vendredi et de 2,62% lundi, a terminé sur une nouvelle chute de 6,24% mardi, à 0,446 euro.
Elle a atteint en séance son niveau le plus faible jamais enregistré, à 0,441 euro. Jusqu’ici, le plus bas avait été enregistré en séance à 0,4655 euro, le 7 août 2013, et à la clôture le 29 juillet 1997, à 0,4674 euro. L’action a perdu 39% depuis un an et 47% depuis la prise de contrôle du conseil d’administration de Tim, le 4 mai, par Elliott, au détriment de Vivendi. L’opérateur historique italien est fragilisé par les tensions entre Vivendi qui détient près de 24% du capital, et le fonds américain, avec 8,8%.
En novembre, les dix administrateurs « indépendants » proches d’Elliott ont décidé la révocation surprise d’Amos Genish, qui dirigeait le groupe depuis 14 mois. Il est considéré comme un proche de Vincent Bolloré, le patron de Vivendi. Les différends entre les deux actionnaires portent notamment sur l’avenir du réseau. Elliott souhaite sa séparation totale du reste des activités de l’opérateur et la création d’un réseau unique en Italie, avec Open Fiber, la filiale d’Enel spécialiste des réseaux de fibre optique. S’il est d’accord pour séparer le réseau, comme le demande notamment le gouvernement, Vivendi souhaite, lui, que Telecom Italia continue à en contrôler la totalité, via la création d’une société ad hoc possédée à 100% par Tim.
Les deux actionnaires se reprochent mutuellement les mauvais résultats financiers du groupe et la chute constante du titre en Bourse. Jeudi soir, l’opérateur, fragilisé notamment par la concurrence du français Iliad, arrivé au printemps en Italie, a lancé un nouvel avertissement sur ses résultats 2018 et annoncé que le premier trimestre devrait également être morose. Tim présentera son nouveau plan stratégique 2019-2021 le 21 février, en même temps que la totalité de ses résultats 2018. Une assemblée générale est ensuite prévue le 29 mars, afin de passer en revue les résultats mais aussi de débattre de questions soumises par Vivendi, qui demande en particulier la révocation de cinq membres du conseil proches d’Elliott.
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