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Les femmes devraient pouvoir plus facilement accéder à des postes à responsabilité dans la Silicon Valley. La Californie est devenue le premier Etat aux Etats-Unis à obliger les sociétés cotées à inclure des femmes dans leurs conseils d’administration, après que son gouverneur Jerry Brown a signé plusieurs textes de loi à ce sujet dimanche 30 septembre.
D’ici la fin de l’année prochaine, au moins une administratrice devra intégrer le conseil de chaque entreprise présente en Bourse et basée en Californie. Et d’ici fin 2021, les sociétés cotées devront comprendre au moins trois administratrices, dès lors qu’elles ont six administrateurs ou plus au sein de leur conseil d’administration.
Outre la volonté de promouvoir la place des femmes dans les entreprises, le texte de loi s’appuie sur des études de Credit Suisse pour justifier une plus grande diversité des genres. Selon un rapport de la banque helvète, remontant à 2014, les sociétés dont les administrateurs sont exclusivement masculins affichent un rendement des capitaux propres moyen de 10,1%, tandis que les sociétés comptant au moins une femme ont un rendement des capitaux propres moyen plus élevé, de 12,2%.
En outre, le texte de loi cite une étude de Credit Suisse, menée de 2006 à 2012 auprès de plus de 2000 entreprises dans le monde, selon laquelle la croissance du revenu net des entreprises comptant des femmes au sein de leur conseil d’administration a été de 14% en six ans, contre 10% pour les entreprises sans femme.
Il y aurait également une corrélation entre la performance boursière des groupes cotés depuis la crise financière de 2008 et la présence de femmes dans leur conseil.
En Californie, les sociétés encourront une amende de 100.000 dollars si elles ne satisfont pas aux nouvelles exigences introduites par la loi, selon Associated Press. Ce montant grimpera ensuite à 300.000 dollars par an pour les entreprises qui ne respecteront toujours pas la nouvelle législation.
Dans l’Etat de Californie, 26% des grandes entreprises cotées n’ont aucune femme à leur conseil et 12% seulement en comptent trois ou plus.
En France, la loi Copé-Zimmermann de 2011 fixe déjà un quota obligatoire de 40% de femmes dans les conseils d’administration. Globalement, c’est en Europe que les législations apparaissent les plus avancées concernant la représentation des femmes dans les entreprises. Dès 2003, la Norvège a été le premier pays à imposer un quota de 40%.
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Yalayolo Magazine