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La Banque mondiale insiste sur l’urgence climatique et les menaces que fait peser la hausse des températures sur les plus vulnérables.
Alors que la 24e conférence de l’ONU sur le climat (COP24) vient de s’ouvrir à Katowice, en Pologne, l’institution a annoncé un plan d’investissement de 200 milliards de dollars.
L’objectif est d’aider les pays en développement à mettre en oeuvre des mesures « ambitieuses » afin de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de leur permettre de s’adapter aux conséquences de l’augmentation des températures, qui entraîne notamment une progression du niveau de la mer, des inondations et des sécheresses.
« Les gens perdent leurs vies et leurs moyens de subsistance à cause des effets désastreux du changement climatique. Nous devons lutter contre les causes, mais aussi nous adapter aux conséquences qui sont souvent des plus dramatiques pour les plus pauvres de la planète », a déclaré la Directrice générale de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, dans un communiqué.
Ce nouveau plan de financement, de 2021 à 2025, représente « un doublement » par rapport au précédent, souligne l’institution. L’enveloppe de 200 milliards sera composé de 100 milliards de dollars de « financements directs » de la Banque mondiale. Le reste proviendra de deux agences rattachées à l’institution et de fonds privés mobilisés par leur intermédiaire.
La moitié des sommes sera consacrée « à la construction de logements, d’écoles et d’infrastructures mieux adaptées, et investi dans une agriculture intelligente face au climat, une gestion durable de l’eau et des filets de protection sociale réactifs », pécise Kristalina Georgieva.
Voici plus en détail à quoi serviront les fonds mobilisés:
- L’amélioration des prévisions météorologiques et climatiques, avec la mise en place de systèmes d’alertes précoces et de services d’information pour préparer 250 millions de personnes dans 30 pays en développement aux risques climatiques;
- L’instauration de systèmes de protection sociale plus sensibles aux enjeux climatiques dans 40 pays;
- Des investissements dans une agriculture intelligente face au climat dans 20 pays;
- Favoriser la production de 36 gigawattheures (GWh) d’énergie renouvelable et l’amélioration de l’efficacité énergétique permettant des économies d’énergie équivalente à 1,5 million de GWh;
- Aider les villes à réaliser une planification urbaine à faible émission de carbone, axée sur la transition énergétique;
- Développer la gestion intégrée des paysages dans 50 pays, comprenant jusqu’à 120 millions d’hectares de forêts.
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Yalayolo Magazine