[ad_1]
Dans le viseur de Drôle de Tech cette semaine, les disparités sociales illustrées de façon spectaculaire par un drone, comment les ondes Wi-Fi pourraient rendre les lieux publics plus sûrs, découvrez les premières images de la ville connectée dont rêve Google, admirez les talents de danseur d’un curieux drone-robot et rêvez devant la future hypercar électrique de Pininfarina. Go !
Notre rendez-vous hebdomadaire vous propose un regard décalé sur l’actualité des nouvelles technologies. Le parti est de vous divertir, de vous surprendre et de vous faire rêver… ou soupirer
Unequal Scenes : un drone nous ouvre les yeux sur les inégalités
Il y a maintes façons de constater les inégalités sociales. L’architecture et l’organisation urbaine sont parmi les plus flagrantes. Encore plus si l’on observe cela du ciel. Voilà plusieurs années que Johnny Miller témoigne de ces disparités à l’aide d’un drone avec lequel il illustre de manière saisissante l’existence de ces frontières urbaines qui ne disent pas leur nom. Son projet nommé Unequal Scenes a commencé en Afrique du Sud où il était venu pour étudier l’anthropologie. À partir de 2016, il a eu l’idée d’étudier la réalité de l’apartheid, et sa persistance à travers l’urbanisme, en l’observant du ciel à l’aide d’un drone.
Et l’évidence saute aux yeux en voyant ces images où des quartiers cossus et verdoyants côtoient des « colonies » à peine plus viables que des bidonvilles. Mais Johnny Miller ne s’est pas contenté de l’Afrique du Sud. Il a poursuivi ce travail un peu partout dans le monde : en Inde, à Bombay, où les bidonvilles jouxtent les gratte-ciels les plus modernes, à Mexico City, où les lotissements flambants neufs sécurisés et les baraques en béton délabrées ne sont séparés que par une route. Il a aussi promené son drone aux États-Unis, et notamment en Californie où il a saisi cette incroyable image du siège de Facebook qui se trouve en face d’un campement de sans-abris, juste de l’autre côté de l’autoroute. Le travail de Johnny Miller a été récompensé à plusieurs reprises. À juste titre.
Pour en savoir plus : Johnny Miller/Unequal Scenes
Du Wi-Fi pour détecter les bombes et les armes
De simples ondes Wi-Fi pourraient suffire à détecter des armes, bombes et autres produits chimiques explosifs dissimulés dans des sacs. C’est ce qu’affirment des chercheurs de l’université Rutgers (New Jersey, États-Unis) selon lesquels cette méthode simple et peu onéreuse, comparée aux dispositifs employés dans les aéroports, pourrait permettre de sécuriser les lieux publics tels que les musées, les stades, les parcs à thème, les écoles, etc. La plupart des objets dangereux évoqués contiennent du métal et/ou du liquide qui créent des perturbations du signal Wi-Fi que les chercheurs ont trouvé le moyen de détecter.
L’équipement se compose d’un périphérique Wi-Fi avec deux à trois antennes et il peut être intégré dans les réseaux Wi-Fi existants, expliquent les spécialistes. Des essais ont été menés avec 15 types d’objets et six sortes de sacs avec un taux de détection très élevé : 99 % pour les objets dangereux, 98 % pour le métal et 95 % pour les liquides. La prochaine étape va consister à améliorer la précision du système en détectant les formes et en estimant les volumes de liquide.
Pour en savoir plus : Common WiFi Can Detect Weapons
La ville du futur selon Google
Vous ne le saviez peut-être pas, mais Google et sa maison-mère Alphabet ont un projet de ville intelligente. Il s’agit en fait d’un quartier situé dans la ville de Toronto au Canada. Via sa filiale Sidewalk Labs, qui dit vouloir « réimaginer les villes pour améliorer la qualité de vie », et en partenariat avec Waterfront Toronto (entité formée par le Canada, l’Ontario et la ville de Toronto), le géant américain a lancé ce projet nommé Sidewalk Toronto en octobre dernier.
Il consiste à revitaliser une friche industrielle en bordure du lac Ontario pour y créer des logements, bureaux, vitrines commerciales et des espaces publics. À l’occasion d’une table ronde publique (à voir sur YouTube), Sidewalk Labs vient de dévoiler les premières esquisses de ce à quoi pourrait ressembler ce quartier high-tech. Les bâtiments se composent de tours en bois, ce qui en ferait le plus grand projet de ce type au monde. Les rues sont recouvertes de dalles préfabriquées chauffantes et éclairées par LED pour faire fondre la glace et la neige en hiver et matérialiser le marquage au sol.
Des capteurs analyseront en temps réel la consommation d’énergie, le bruit, la circulation et la pollution pour savoir quand « optimiser les espaces intérieurs et extérieurs ». Le rez-de-chaussée des immeubles s’inspirera du stoa de la Grèce antique, sous la forme d’une galerie couverte composée de commerces et de zones de rassemblement, que les riverains pourront reconfigurer eux-mêmes en déplaçant des cloisons selon leurs besoins.
Sidewalk Toronto proposera évidemment un accès Internet haut débit dans ses moindres recoins et sera aussi une plateforme d’expérimentation pour les déplacements en véhicules autonomes. Pour le moment, aucun plan définitif n’a été arrêté, mais des voix s’élèvent déjà pour questionner sur la gestion des données et la confidentialité des habitants qui vivront dans cet espace ultra connecté. Les travaux sont censés débuter en 2020.
Pour en savoir plus : Sidewalk Toronto
Ce drone bipède « marche » avec grâce
D’ordinaire, les robots bipèdes que l’on peut voir évoluer ne sont pas particulièrement agiles ni élégants dans leurs déplacements. Mais ce n’est pas le cas de ce curieux robot inventé par des chercheurs de l’université de Tokyo. Il s’agit en fait d’un drone quadricoptère auquel sont attachées deux fines jambes motorisées qui reproduisent (grossièrement) la cinématique de la marche en détectant la vitesse de déplacement de l’appareil. La finalité de l’expérience ne saute pas aux yeux, mais il est question de « développer un robot capable d’afficher l’apparence de la marche bipède avec une mobilité dynamique. ». Ce n’est pas d’une grande clarté, mais c’est amusant à regarder.
Le robot bipède et ses pattes dignes d’un flamant rose. © Azumi Maekawa/University of Tokyo
Pininfarina PF0 : la mystérieuse hypercar électrique sera à Pebble Beach
Après avoir dessiné des modèles légendaires pour les plus grands constructeurs automobiles, à commencer par Ferrari, Pininfarina a décidé de créer sa propre marque de voiture. Le mythique carrossier italien compte lancer une hypercar électrique en 2020. La PF0, c’est son nom, n’a pour le moment dévoilé ses lignes qu’à travers quelques esquisses de sa coque et de son poste de conduite. Pininfarina va profiter du concours d’élégance de Pebble Beach pour présenter un prototype à huis clos à quelques clients potentiels. Elle devrait faire sa première apparition publique l’année prochaine au salon automobile de Genève. Pour le moment, on sait que la PF0 sera entièrement en fibre de carbone et que sa propulsion électrique lui permettra d’abattre le 0 à 100 km/h en moins de deux secondes pour une vitesse de pointe de 400 km/h. L’autonomie annoncée serait de 500 kilomètres. La Pininfarina PF0 sera produite à 150 exemplaires. Son prix n’a pas été dévoilé, mais il sera vraisemblablement aussi élevé que ses performances.
[ad_2]
Yalayolo Magazine