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Un CV rempli de fautes d’orthographe peut ruiner votre recherche d’emploi. Selon un sondage OpinionWay auprès de 200 DRH, révélé par Le Parisien ce lundi 18 février, 52% des personnes interrogées indiquent que le niveau en expression écrite a pu jouer un rôle dans la mise à l’écart d’une candidature. Et si vous pensiez être tranquille une fois embauché, détrompez-vous. Pour 44% des DRH, le faible niveau d’un collaborateur peut « susciter des remarques » au travail. Pour 15% d’entre eux, cela a même pu « freiner une promotion ».
Lors de l’étude des candidatures, la vigilance des recruteurs ne s’arrête pas au CV et à la lettre de motivation. « Si le candidat a un blog ou un compte Instagram, on repère s’il fait ou non des fautes », admet Nadia Bouya, responsable de marque chez Aliscom, interrogée par Le Parisien. « C’est clairement un critère de sélection. Quelqu’un qui écrit comme ça se prononce, ça nous fait un peu peur ! » Si les entreprises sont aussi zélées, c’est parce que 92% des DRH estiment que les faiblesses orthographiques peuvent avoir un impact sur l’image de l’entreprise.
Voici les fautes les plus fréquentes relevées lors de la certification Bescherelle, selon les informations de Mon coach Bescherelle, publiées par Le Parisien :
- Les adverbes en « -ment ».
- Les consonnes doubles.
- La confusion entre participe passé et infinitif.
- La confusion entre « quoique » et « quoi que ».
- La confusion entre « peut » et « peu ».
- L’accord de l’adjectif.
- L’accord du participe passé avec le COD.
- La confusion entre le conditionnel et le futur.
- L’accord du participe passé d’un verbe pronominal.
- La confusion entre « ce » et « se ».
Pour mettre en valeur leur niveau en orthographe, les candidats peuvent se faire évaluer par une certification payante, comme il en existe pour attester de son niveau d’anglais. Le certificat Voltaire, créé en 2010, attire ainsi 50 000 candidats par an. En 2016, le dictionnaire Le Robert a lui aussi lancé sa certification, tout comme le Bescherelle en 2018.
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Yalayolo Magazine