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La Bourse de Paris connaît une journée noire. Son principal indice, le CAC 40, a enregistré sa plus forte chute depuis juin 2016 et le résultat du référendum sur le Brexit. Il a plongé de 3,31% pour terminer à 4.780,46 points à la clôture du marché, jeudi 6 décembre.
L’intégralité des valeurs composants l’indice s’affichent dans le rouge.
L’annonce des autorités canadiennes de l‘arrestation de Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei, a ravivé les craintes d’une guerre commerciale exacerbée entre les Etats-Unis et la Chine. Celle qui est aussi la fille de Ren Zhengfei, le fondateur du géant chinois des télécoms, risque en effet une extradition vers le territoire américain. Elle aurait violé l’embargo sur l’Iran infligé par Washington.
L’ouverture dans le rouge de Wall Street ce jeudi n’a fait qu’aggraver la nervosité chez les investisseurs et la tendance baissière des places boursières européennes.
Résultat, le CAC 40 est tombé à un plus bas depuis février 2017.
Le principal indice de la Bourse de Francfort, le DAX, a de son côté chuté de 3,48%. Le FTSE 100 de la Bourse de Londres a connu une évolution similaire, puisqu’il a fini également en repli de 3,15%.
« Les investisseurs ont pris en compte d’emblée une détérioration des relations commerciales sino-américaines », a déclaré à Reuters Paul Flood, gérant de portefeuille multi-actifs chez Newton Investment Management.
Les entreprises tech ont particulièrement souffert au sein du CAC 40, Atos (-6,50%), Capgemini (-6,42%) et STMicroelectronics (-5,98%) affichant les plus fortes baisses de l’indice à la fin de la journée. En plus des inquiétudes liées à une guerre commerciale, le secteur a été pénalisé par une note de Barclays, pessimiste sur les perspectives de croissance pour les valeurs technologiques.
D’autres facteurs ont pesé sur les valeurs cotées en Bourse ce jeudi:
- La chute des cours du pétrole. Le baril de Brent est repassé sous les 60 dollars, alors que les Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés prévoient une réduction plus faible que prévu de leur production. La réunion qui se tenait à Vienne ce jeudi a débouché sur un accord provisoire, sans précision sur l’ampleur de la baisse, en attendant des nouvelles de la Russie;
- L’inversion de la courbe des taux entre les emprunts américains à deux et dix ans, souvent annonciatrice d’une récession.
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