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Ils ont vécu une expérience absolument unique dans une vie. Quatre-vingt dix américains — startuppers, ingénieurs, influenceurs, entrepreneurs, investisseurs, universitaires, avocats… — majoritairement de la Silicon Valley, ont séjourné à Paris les 3 et 4 décembre à l’invitation du Comité Colbert, l’association qui œuvre à faire rayonner l’art de vivre à la française.
Le programme de leur escapade parisienne, qu’ils ont découvert au fur et à mesure, avait de quoi faire rêver. Pendant deux jours, 48 maisons et institutions culturelles membres du Comité ont croisé leurs expertises pour créer des expériences sur mesure et faire résonner leurs savoir-faire.
Le joaillier Lorenz Bäumer a ainsi imaginé un moment d’exception avec le chef Alain Ducasse, mêlant pierres précieuses et fèves de cacao.
Festival Colbert, memories of an exquisite moment at Alain Ducasse au Plaza Athénée #comitecolbert #festivalcolbert #DCmoments #Plazaathenee pic.twitter.com/U0CcaCnxHX
— plaza-athenee-paris (@Plaza_Athenee) 6 décembre 2016
Les champagnes Krug et les parfums Francis Kurkdjian ont offert pour leur part une expérience sensorielle de dégustation au rythme de notes imaginées spécialement par les mélomanes de l’Ircam (l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique) qui se sont employés à accompagner musicalement les millésimes de Krug.
Today at IRCAM: #FestivalColbert. A group of American entrepreneurs and influencers will be a part of an exceptional, unique experience « Machines and Human Senses » imagined with Krug and Francis Kurkdjian in our studios today. https://t.co/VNHhl9kw2f pic.twitter.com/713HKmsnaQ
— IRCAM (@Ircam) 3 décembre 2018
Au total, 23 expériences incroyables étaient proposées pour leur faire découvrir les secrets du luxe français au cours de ce « Festival Colbert ».
Les visiteurs, logés dans les plus grands hôtels parisiens, ont pu également être éblouis par un dîner de gala à Versailles. Non dans l’Orangerie ou dans la galerie des Batailles, mais au salon d’Hercule dans les Grands Appartements du Roi.
De quoi subjuguer les invités, comme le montre ce tweet de Rich Lyons, doyen de la Haas school of business de l’université de Californie à Berkerley.
Culture as a *craft*. This was a big a-ha for me after 2 days at #FestivalColbert. Savior faire not just in articulating values, but most fundamentally, in how to keep them strong. #ComitéColbert https://t.co/mFxkVeuJOf
— Rich Lyons (@richlyons) 7 décembre 2018
Faire rayonner l’art de vivre français
« Chaque année, le Comité Colbert organise un événement pour faire rayonner l’art de vivre à la française », a expliqué Elisabeth Ponsolle des Portes, directrice générale du Comité Colbert, à Yalayolo Magazine France.
Les opérations prennent chaque fois une forme différente et sont destinées au public d’un pays en particulier.
Après avoir ciblé les pays émergents pendant une quinzaine d’années, le Comité a choisi de revenir vers des marchés plus matures, le Japon en 2017 et les Etats-Unis cette année.
Le coeur de cible? Les millionnaires de la tech qui portent des t-shirts et ne s’intéressent pas — encore— au luxe.
« Les habitants de la Silicon Valley travaillent dès 5h du matin. Ils sont concentrés sur leur business et se considèrent comme faisant partie d’une élite mondiale qui ‘change la vie’. Nous considérons que nous aussi à notre manière nous la changeons. C’est le message que nous voulions leur faire passer. Le luxe suspend le temps. Le plaisir, l’émotion suscitée, permettent de se dégager des contingences du temps. »
Elisabeth Ponsolle des Portes cite volontiers un acteur de la tech rencontré au printemps dernier, en Californie. « Kevin Systrom, l’un des cofondateurs d’Instagram, a eu une expression qui résume bien l’état d’esprit dans la vallée ‘I’m not special, I’m unique’ (je ne suis pas spécial, je suis unique). »
Le luxe et la tech ont un point commun: l’expertise. « C’est un terrain de partage, une affinité qu’il nous faut cultiver et sur laquelle nous avons créé le Festival Colbert cette année en mettant en lumière la connaissance, le savoir de nos maisons de luxe. »
Un peu plus tôt, en septembre, une première opération a été conduite ciblant cette fois les étudiants de Stanford. Le Comité avait alors mis sur pied un atelier d’orfèvrerie dans le cadre des cours de pratiques artistiques. Une quinzaine d’étudiants a ainsi pu façonner une timbale en profitant des conseils d’orfèvres des maisons Ercuis, Puyforcat et Christofle.
« Nous semons des graines pour qu’ils perçoivent le luxe français différemment. »
Les Etats-Unis sont déjà le premier marché mondial de biens de luxe et présentent encore un potentiel de hausse de 3% d’ici 2020 pour le luxe traditionnel. D’après l’étude EY-Parthenon de mars 2018, les Etats-Unis cumulaient 131 milliards d’euros de ventes dans le luxe en 2016, devant l’Europe de l’Ouest et ses 106 milliards d’euros de ventes.
Si les grandes marques françaises sont déjà bien installées dans les grandes villes américaines, elles veulent désormais séduire un nouveau public jeune et fortuné.
Les habitants de la Silicon Valley n’allant pas d’eux-mêmes dans les boutiques de luxe, les maisons françaises ont donc choisi de les faire venir à elles créant des moments uniques et par là même magiques, et espérant en faire désormais des ambassadeurs de leur marques.
L’an prochain, autre public, autre continent, le Comité Colbert posera ses valises aux Emirats Arabes Unis, une exposition sur le luxe est prévue à Abou Dhabi mêlant pièces patrimoniales et pièces de création.
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Yalayolo Magazine