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Le caddie développé par Caper intègre un lecteur de code-barres et un terminal de paiement grâce auxquels on peut faire ses courses et payer sans passer par une caisse. La jeune pousse travaille sur une technologie d’identification encore plus élaborée.
Amazon a sans doute ouvert la voie à une nouvelle forme de commerce high-tech avec ses supérettes sans caisses Amazon Go. Plusieurs grandes enseignes, dont Auchan et Carrefour, lui ont emboité le pas et vont, elles aussi, tester le concept. Mais la technologie qu’il faut déployer pour équiper les magasins (caméras, capteurs, développement logiciel) représente un coût élevé. C’est là que Caper pense pouvoir tirer son épingle du jeu avec son caddie un peu spécial.
Il est équipé d’un écran tactile, d’un lecteur de code-barres et d’un terminal de cartes de crédit. Le client fait ses courses et scanne le code-barres de ses produits avant de les mettre dans le chariot. Il ne lui reste ensuite qu’à introduire sa carte bancaire dans le terminal pour payer ses achats, sans passer par une caisse. Un concept intéressant mais pas forcément très original. En effet, les lecteurs de code-barres existent déjà en version manuelle dans les grandes enseignes et le fait d’accrocher un terminal de paiement et un écran tactile au caddie n’a rien d’exceptionnel.
Le caddie Caper en action. © Caper
Les produits photographiés et pesés
Ce qui est pertinent, en revanche, c’est la manière dont Caper utilise ce système pour développer une technologie beaucoup plus sophistiquée. En effet, le caddie est équipé de trois caméras à reconnaissance d’image et d’une balance. À chaque fois qu’un article est scanné, il est pris en photo (120 clichés par produit) et pesé. Ces données servent à entraîner un algorithme de vision par ordinateur. L’objectif est, qu’à terme, le client n’ait même plus à numériser le code-barres d’un produit et se contente de le poser dans le caddie. Ce dispositif est déjà testé aux États-Unis dans deux magasins pilotes.
À l’avenir, Caper veut que le système soit en mesure de pousser des recommandations via l’écran interactif en fonction des denrées que le consommateur sélectionne et, vraisemblablement, aussi de ses habitudes. Un vin en promotion pour accompagner le fromage qu’il vient de prendre, de l’adoucissant pour aller avec la lessive, etc. Et que deviendra le personnel en caisses avec toute cette automatisation ? Une partie pourrait être réaffectée dans les rayons pour assurer le réapprovisionnement et le conseil aux clients, explique Caper. Mais beaucoup perdront probablement leur emploi…
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