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Nadia Nadim | Getty Images
La réalité se mêle parfois à la fiction quand on découvre le parcours hors norme de certaines personnalités comme celui de Nadia Nadim qui vient de signer au PSG. La footballeuse, qui a dû fuir à 10 ans l’Afghanistan lorsque les talibans ont assassiné son père et ses oncles, n’a jamais eu qu’une seule idée en tête : faire de son rêve une réalité, en se hissant au plus haut niveau la compétition sportive.
La cage qu’elle affectionne n’a rien à voir avec la burqa imposée aux femmes afghanes et à laquelle elle a échappé en fuyant petite fille les talibans… mais c’est celle du terrain de foot où elle excelle depuis son premier contact avec le ballon rond sur les terrains vagues des camps de réfugiés au Danemark.« Je suis restée dans ce camp de réfugiés pendant 6 à 7 mois, et c’est là que suis tombée amoureuse de ce jeu. C’est d’ailleurs la première fois que j’ai vu des filles jouer au football. Je n’avais jamais vu ça. Je pense qu’on peut utiliser le sport pour changer les points de vue. »
L’histoire de Nadia Nadim qui vient d’intégrer le PSG en avant-centre, est une belle occasion de montrer comment le sport est un facteur d’émancipation pour les femmes. Elle avait seulement 10 ans quand son père, général de l’armée afghane et ancien sportif de haut niveau qui ne manquait pas de lui rappeler les bienfaits du sport – néanmoins interdit aux femmes -, a été assassiné par les talibans qui ont envahi le pays quatre plus tôt :
« Il n’y avait pas d’autre option, partir ou rester et mourir» confiera-t-elle à la presse. Elle fuit Kaboul avec sa mère et ses quatre sœurs en camion pour l’Angleterre, mais c’est finalement au Danemark qu’elles arrivent à destination. C’est dans les camps de réfugiés qu’elle découvre ce qui deviendra l’outil de son émancipation : le ballon rond.
Son talent et sa ténacité sont vite repérés, et à 18 ans, celle qui n’a pas encore la nationalité de son pays d’accueil, devient la première danoise d’origine étrangère à intégrer la sélection nationale.
« Quand tu joues, tu ne penses ni à ta religion ni à ta couleur de peau, tu communiques avec le ballon. »
En 2014, âgée de 26 ans elle rejoint Manchester City en Angleterre, et en 2019 elle signe au PSG « C’est important d’avoir des rêves, avec beaucoup de travail, tu peux les réaliser ». Un message qui trouvera certainement un écho auprès des 33 millions de femmes qui jouent actuellement au football mais aussi auprès de toutes les femmes qui savent que le sport est un vecteur d’émancipation.
A 80 jours de l’ouverture de la Coupe du monde féminine de la FIFA 2019, toutes les petites filles qui se font traiter de « garçon manqué » pourront répondre qu’à l’instar de Nadia Nadim, elles sont des filles réussies.
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