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- Les question posées lors d’un entretien d’embauche sont parfois tordues ou déroutantes.
- L’employeur ou le recruteur vous les pose pour en savoir plus sur vous — y compris des choses que vous pourriez vouloir lui cacher.
- Voici comment éviter ces pièges.
Les recruteurs astucieux peuvent glaner de nombreuses informations sur vous, juste en posant quelques questions bien réfléchies.
Si elles peuvent paraître basiques, certaines sont en réalité conçues pour exposer des informations que vous avez peut-être cherché à masquer. Autrement dit: ce sont des questions piège.
« Pour mettre en lumière d’éventuelles incohérences, les recruteurs posent parfois ces questions piège », explique Tina Nicolai, coach de carrière pour dirigeants et fondatrice de Resume Writers’ Ink.
Mais il ne s’agit pas seulement de révéler vos défauts, dit Lynn Taylor, experte américaine du lieu de travail et auteur de « Tame Your Terrible Office Tyrant. »
« Leur objectif réel est que l’ensemble de vos réponses donne, à la fin, un portrait de vous qui montre que vous êtes la personne idéale pour le poste — pas seulement sur le papier, mais aussi d’un point de vue de confiance, dans son ensemble », explique Taylor.
Voici 21 exemples de questions-piège récurrentes en entretien d’embauche, accompagnées de conseils pour les aborder au mieux.
Parlez-moi de vous?
Pourquoi cette question? Cette question vise à évaluer comment le candidat se voit par rapport au poste et dans quelle mesure il ou elle peut communiquer clairement ses compétences. « Le recruteur veut savoir si le candidat s’est bien préparé », explique Nicolai. « Si cette première réponse est faiblarde, cela peut faire dérailler le reste de l’entretien ou l’écourter. »
Où est le piège? Cela peut vous inciter à parler de votre vie personnelle — ce que vous ne devriez pas faire! « La plupart des candidats n’ont pas l’habitude de voir cela comme une question piège, alors ils peuvent y répondre en parlant d’un point de vue personnel: « J’ai trois enfants, je suis marié, etc. « , note Nicolai.
Comment répondre? Avec une réponse ciblée qui transmet votre valeur pour l’entreprise et le service. « L’employeur veut savoir ce que vous avez accompli, divisées en deux ou trois points succints qui donneront le ton de l’entrevue », selon Nicolai.
Nicolai conseille ceci: « Je suis connue pour ma capacité à redresser des équipes sous-performantes, qui est le résultat de mes compétences innées pour analyser des problèmes et repérer rapidement des solutions. »
Cette déclaration indique au recruteur que le candidat possède des capacités d’analyse, de résolution de problèmes et de leadership qui lui permettent d’améliorer la performance de l’entreprise.
Comment ce poste se compare-t-il aux autres postes pour lesquels vous postulez ?
Pourquoi cette question? En gros, ils demandent: « Postulez-vous ailleurs? » Et ils veulent voir comment vous parlez des autres entreprises ou postes qui vous intéressent — et à quel point vous êtes honnête.
Où est le piège? Si vous répondez: « C’est le seul poste auquel je postule », votre interlocuteur pourrait s’inquiéter. Très peu de candidats ne postulent qu’à un seul emploi, de sorte qu’ils peuvent supposer que vous êtes malhonnête. Mais si vous êtes trop effusif sur vos autres perspectives, cependant, la personne chargée de vous recruter peut considérer que vous êtes hors jeu et passer son chemin. « Parler négativement d’autres emplois ou d’autres employeurs n’est pas bon non plus », ajoute Nicolai.
Comment y répondre? Optez pour la réponse suivante, conseille Nicolai: « Il y a plusieurs organisations avec lesquelles j’ai des entretiens, mais je n’ai pas encore décidé quelle est la meilleure solution pour la suite de ma carrière. »
« C’est positif et cela protège les concurrents », indique Nicolai. « Il n’y a aucune raison de dénigrer la concurrence ou de vous vanter. »
Pouvez-vous nommer trois de vos forces et de vos faiblesses?
Pourquoi cette question? L’intervieweur est à la recherche de signaux d’alarme et de problèmes insurmontables, comme l’incapacité de bien travailler avec ses collègues ou l’incapacité de respecter les délais.
« Chaque emploi a ses propres exigences, de sorte que vos réponses doivent mettre en évidence les forces applicables et vos faiblesses doivent avoir un côté positif », a dit Taylor. « A minima, vous devriez indiquer que les attributs négatifs ont diminué à cause des actions positives que vous avez prises. »
Où est le piège? Vous pouvez saboter votre candidature avec votre réponse à l’un comme à l’autre. Exposer vos faiblesses peut vous nuire si vous n’expliquez pas quelles mesures vous prenez pour y remédier, explique Taylor. Et « vos forces peuvent ne pas correspondre à l’ensemble des compétences ou au style de travail requis pour le poste. Il vaut mieux se préparer à cette question à l’avance, sinon on risque d’atterrir dans un champ de mines. »
Comment y répondre? Surtout, ne dites pas que votre faiblesse est que vous « travaillez trop dur ». Les recruteurs « cherchent votre capacité à vous auto-évaluer avec maturité et confiance », note Taylor.
De plus, les recruteurs veulent savoir que vos forces seront un atout direct pour le nouveau poste et qu’aucune de vos faiblesses ne nuira à votre contribution.
Pourquoi voulez-vous travailler ici?
Pourquoi cette question? Les recruteurs posent cette question parce qu’ils veulent savoir ce qui vous motive le plus, dans quelle mesure vous avez bien étudié leur organisation et dans quelle mesure vous voulez cet emploi.
Où est le piège? « Il est clair que vous voulez travailler pour l’entreprise pour plusieurs raisons », observe Taylor. « Mais la façon dont vous les hiérarchisez en dit long sur ce qui est important pour vous. »
Vous vous dites peut-être: « Je ne suis pas payée à la hauteur de ce que je vaux », » J’ai un patron épouvantable » ou « Toutes choses étant égales par ailleurs, ce trajet est incroyablement court » — aucune de ces raisons ne vous rend plus attractif pour l’employeur.
Comment y répondre? L’employeur ou le recruteur veut voir que vous avez pris du temps pour vous renseigner sur l’entreprise et que vous comprenez le secteur.
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Pourquoi voulez-vous quitter votre emploi actuel?
Pourquoi cette question? « Votre futur patron est à la recherche de tendances ou d’éléments négatifs, surtout si vous avez enchaîné les postes et y avez passé peu de temps », indique Taylor. Votre interlocuteur peut essayer de déterminer si vous avez eu des problèmes en travaillant avec d’autres personnes qui ont mené à votre départ, ou si vous vous ennuyez rapidement dans un emploi ou d’autres signaux d’alarme.
Où est le piège? Si vous n’y répondez pas de manière diplomatique, votre réponse pourrait soulever d’autres questions et des doutes, voire torpiller totalement vos chances.
Comment y répondre? Votre interlocuteur espère que vous cherchez un emploi plus stimulant et qui correspond mieux à vos compétences ou qu’il y a quelque chose de spécifique dans leur entreprise qui vous attire, dit Taylor.
De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière?
Pourquoi cette question? Les recruteurs veulent comprendre ce qui vous passionne, là où vous excellez et si vous êtes fier de votre travail.
« La façon dont vous décrivez votre projet préféré, par exemple, est presque aussi importante que le projet lui-même », dit Taylor. « On suppose que si vous pouvez parler avec conviction et fierté de votre travail passé, vous pouvez faire la même chose lors de présentations importantes au nouvel employeur. »
Où est le piège? Les managers peuvent supposer que ce type de travail est ce que vous voulez vraiment faire le plus ou ce sur quoi vous voulez vous concentrer à l’avenir. Il peut vous faire paraître unidimensionnel si vous ne le placez pas dans le contexte d’un éventail plus large de compétences et d’intérêts.
Comment y répondre? Les recruteurs testent votre capacité à bien vous exprimer et à susciter l’enthousiasme chez les autres, ainsi que votre énergie positive.
Avez-vous déjà songé à devenir entrepreneur?
Pourquoi cette question? Le recruteur veut voir si vous avez toujours un désir caché de monter votre propre entreprise et allez abandonner le navire, dit Taylor. « Aucune entreprise ne veut détecter cela, car elle se demandera aussitôt si le temps et l’argent investi dans la formation le sera pour rien. »
Où est le piège? La plupart des gens ont songé à devenir entrepreneur à un moment donné de leur vie, mais à des degrés divers. Cette question est délicate parce que vous pouvez involontairement vous laisser entraîner à parler de votre désir unique d’être votre propre patron en montrant trop d’enthousiasme. Un employeur peut craindre que vous ayez encore l’espoir de vous lancer un jour et considérer qu’il y a un risque à ce que vous preniez la fuite.
D’un autre côté, dire « non » pourrait indiquer que vous n’êtes pas entreprenant.
Comment y répondre? Il n’y a pas de mal à dire à un éventuel employeur que vous avez déjà songé à l’entrepreneuriat ou que vous avez travaillé comme entrepreneur indépendant, a dit Taylor. Il peut facilement se transformer en positif en disant que vous l’avez déjà vécu ou que vous y avez déjà pensé, et que ce n’est pas pour vous. Et c’est peut-être plus convaincant que de dire: « Non, je n’y ai jamais pensé. »
C’est l’occasion de discuter des raisons pour lesquelles travailler dans un environnement d’entreprise au sein d’une équipe est plus gratifiant pour vous. Vous pouvez aussi apprécier davantage le travail spécialisé dans votre domaine que les aspects opérationnels, financiers ou administratifs de l’entrepreneuriat.
Avez-vous déjà volé un stylo au travail?
Pourquoi cette question? James Reed, auteur de « Why You?: 101 Interview Questions You’ll Never Fear Again, » écrit dans son liver que les recruteurs qui posent cette question ne sont pas inquiets pour leur inventaire — ils essaient juste à mieux évaluer votre niveau d’intégrité.
Où est le piège? Il nous est tous arrivé de prendre un stylo ou deux, alors si vous dites que vous ne l’avez pas fait, ils pourraient penser que vous mentez. Mais si vous dites que vous le faites tout le temps et que vous faites comme si ce n’était pas grave, cela pourrait aussi être problématique.
Reed, qui est également président de Reed, un site d’emploi présent au Royaume-Uni et en Europe, écrit dans son livre que dire quelque chose comme « J’ai pris un stylo au bureau une ou deux fois en cas d’urgence mais je l’ai toujours rendu le lendemain ou le lendemain » est une réponse terrible. Pourquoi? L’intervieweur sait que le stylo est toujours chez vous à la maison et pourrait vous défier.
Comment y répondre? Dans son livre, Reed conseille d’opter pour quelque chose de plus réaliste, comme: « Eh bien, je mentirais si je disais que je n’ai jamais glissé un stylo à bille dans la poche de ma veste, mais il finit généralement sur mon bureau le lendemain, sauf si je le laisse à la maison. Je n’ai pas une pièce libre pleine de trombones et d’agrafeuses, si c’est ce que vous voulez dire. »
Avec quel genre de patron et de collègues de travail avez-vous eu le plus et le moins de succès, et pourquoi?
Pourquoi cette question? Les recruteurs tentent de déterminer si vous avez généralement des conflits avec les gens et/ou des types de personnalité, dit Taylor.
Où est le piège? Vous prenez le risque de paraître difficile en admettant que vos interactions avec les autres n’ont pas été fructueuses, à moins que vous ne gardiez vos émotions à l’écart. Vous pouvez aussi, par inadvertance, décrire certains des attributs de votre futur patron. Si vous dites: » J’avais un patron qui tenait tellement de réunions qu’il m’était difficile de faire mon travail », et que votre interlocuteur devient rouge de betterave — vous avez peut-être touché un point sensible.
Comment y répondre? « Ils veulent entendre plus de bonnes que de mauvaises choses », dit Taylor. « Il vaut toujours mieux commencer par le positif et minimiser les aspects négatifs. »
Vous ne voulez pas être évasif, mais ce n’est pas le moment non plus de souligner tous vos défauts de personnalité. C’est l’occasion de parler en général des traits de caractère que vous admirez chez les autres tout en semblant assez souple pour travailler avec une variété de types de personnalité.
Taylor recommande de dire: « Je pense que je travaille bien avec un large éventail de personnalités. Certaines de mes relations les plus réussies ont été celles où les deux personnes communiquaient très bien et avaient des attentes mutuelles au départ. »
Si vous pouviez travailler pour n’importe quelle entreprise, laquelle choisiriez-vous?
Pourquoi cette question? Les recruteurs veulent savoir dans quelle mesure vous prenez au sérieux le fait de travailler pour eux en particulier, par rapport à la concurrence, ainsi que votre niveau de loyauté, indique Taylor.
Où est le piège? Il se peut que vous vous retrouviez pris dans le flux informel de la discussion et que, par inadvertance, vous laissiez glisser le nom de certaines entreprises très respectées, mais cela est contre-productif et ne fait que semer le doute quant à vos objectifs.
Comment y répondre? « Votre interlocuteur veut savoir que vous êtes en train de passer un entretien pour l’entreprise qui est votre premier choix », dit Taylor.
Essayez cette réponse: « En fait, j’ai fait des recherches approfondies sur les entreprises cibles et (votre entreprise) me semble convenir parfaitement à mes compétences. C’est excitant pour moi que (votre entreprise) fasse XYZ dans le secteur, par exemple, et j’aimerais y contribuer. »
Quelle est votre définition du succès?
Pourquoi cette question? Les recruteurs veulent connaître vos priorités: êtes-vous motivé par un gros salaire? Les défis? L’apprentissage de nouvelles compétences? « Ou, ajoute Taylor, avez-vous une approche plus personnelle et individualiste de la réussite? »
Où est le piège? Vous voici en terrain miné, car le « succès » est très subjectif, et même une réponse parfaitement raisonnable peut être facilement mal interprétée, dit Taylor. « Il y a une différence entre avoir l’air ambitieux et avoir l’air d’occuper la première place au bureau — parce que vous ‘voulez vraiment avancer et faire une différence’. »
Comment y répondre? Lorsque les questions sont vagues et laissent beaucoup de place à « une inquisition virtuelle », Taylor conseille de garder vos réponses relativement irréprochables. « Essayez de définir le succès d’une manière qui se rapporte à l’employeur potentiel, en vous basant sur ce que vous savez de la description de poste et de la conversation », dit-elle. Une bonne réponse? « Appliquer mon expertise des marques aux objectifs stratégiques marketing que vous avez fixés pour la société XYZ, en m’appuyant sur votre succès actuel. »
Quels regrets professionnels avez-vous?
Pourquoi cette question? Reed écrit que l’employeur pose en réalité la question suivante: « Y a-t-il quelque chose de mauvais chez vous que je ne peux pas voir et, s’il y en a un, puis-je vous faire l’admettre? Avez-vous des bagages psychologiques dont vous n’avez pas besoin? A quel point vous vous pardonnez-vous facilement — et pardonnez-vous aux autres? »
Où est le piège? « ‘Regret’ est un mot chargé de sens: ne dirigez pas l’arme sur vous », indique Reed.
Comment y répondre? Reed conseille de donner à votre interlocuteur « un peu de matière », mais dit que vous devriez essayer d’éviter d’utiliser le mot « regret ».
Concentrez-vous plutôt sur quelque chose de positif et dites que vous auriez aimé en faire plus. Puis arrêtez de parler.
Voici une version réécrite des réponses-type que Reed propose dans son livre:
« En réalité, je n’ai pas beaucoup de plaintes à formuler sur la façon dont les choses se sont passées. Si j’avais pu changer une chose, je me serais lancé dans les assurances pour téléphones portables plus tôt que je ne l’ai fait. Il se trouve que j’étais douée pour ça, et j’aime ça aussi. … Si j’avais déménagé plus tôt, j’aurais peut-être été assise ici quelques années plus tôt — mais qui sait? Le fait d’avoir raté ceci m’a appris à prendre des risques bizarres dans la vie, et j’en suis reconnaissante. »
Pourquoi avez-vous été licencié?
Pourquoi cette question? « Tout employeurs veut savoir comment vous résistez à la pression et aux circonstances moins heureuses comme la perte d’un emploi », dit Nicolai. « Ils veulent entendre que vous êtes positif et prêt à retourner au travail avec une bonne attitude. Ils veulent aussi entendre un niveau de confiance — pas de défaite ou de colère. »
Où est le piège? Au début, vous pouvez être amer ou en colère au sujet de la mise à pied, et cette question peut vous inciter à mal parler de votre ancien employeur, ce que vous devez éviter pendant un entretien d’embauche.
« Évitez de désigner des coupables, d’être déprimé ou de vous montrer comme une victime », ajoute-t-elle.
Comment y répondre? « Donnez une réponse réaliste, centrée sur la décision de l’entreprise de procéder à la mise à pied « , explique Nicolai. « Assurez-vous de ne pas rejeter la faute ou le mécontentement sur quelqu’un d’autre. Gardez le cap sur les faits tels que vous les connaissez. »
Que feriez-vous si vous gagniez 5 millions de dollars demain?
Pourquoi cette question? Ils veulent savoir si vous travailleriez encore si vous n’aviez pas besoin de cet argent. Votre réponse à cette question informe l’employeur sur votre motivation et votre éthique de travail. L’intervieweur voudra peut-être aussi savoir comment vous dépenseriez l’argent ou si vous l’investiriez. Cela illustre à quel point vous êtes responsable avec votre argent et à quel point vous êtes mature en tant que personne.
Où est le piège? Les questions un peu hors sol peuvent vous désarçonner et vous faire perdre votre sang-froid. « Elles n’ont rien à voir avec le travail à accomplir, et vous vous demandez peut-être s’il y a quelque chose d’important pour eux », dit Taylor. « Qu’il y en ait ou non, le fait est que vous pouvez facilement perdre votre sang-froid si vous ne prenez pas le temps de réfléchir avant de répondre à une question comme celle-ci. »
Comment y répondre? Ils veulent savoir que vous continuerez à travailler parce que vous êtes passionné par ce que vous faites — et ils veulent savoir que vous prendrez des décisions financières judicieuses. Si vous faites quelque chose d’irresponsable avec votre propre argent, ils auront peur que vous ne soyez négligent avec le leur.
Un supérieur ou collègue vous a-t-il déjà demandé de compromettre votre intégrité?
Pourquoi cette question? Votre futur patron teste votre boussole morale en vous demandant comment vous avez géré une situation délicate qui a mis votre intégrité à l’épreuve, dit Taylor. « Ils peuvent aussi chercher à creuser trop profondément afin de tester votre discrétion. » En somme, ils veulent savoir: Avez-vous utilisé la diplomatie? Avez-vous dénoncé publiquement? Y a-t-il eu un contrecoup? Quel a été votre processus de pensée? »
Où est le piège? Les recruteurs veulent savoir comment vous gérez les questions délicates et se méfient aussi de ceux qui parlent mal de leurs anciens employeurs, peu importe la gravité de l’écart de conduite. « Ils seront inquiets si vous partagez trop d’informations confidentielles avec le recruteur », dit Taylor. « C’est donc délicat parce que vous devez choisir vos mots avec soin, en faisant preuve de la plus grande diplomatie. »
Comment y répondre? Il est conseillé d’être clair, concis et professionnel dans votre réponse, sans révéler les pratiques internes des employeurs précédents. « Vous n’avez rien à gagner à divulguer des informations sur des sociétés privées. »
Quelque chose comme ça pourrait marcher: « Il est arrivé qu’une fois, un collègue de travail m’a demandé de m’impliquer dans un projet qui semblait contraire à l’éthique, mais le problème s’est résolu de lui-même. J’essaie d’être le plus honnête possible le plus tôt possible si un projet me préoccupe au sujet de l’entreprise, car je suis très attachée à sa réussite. »
Pouvez-vous nous donner une raison pour laquelle quelqu’un n’aime pas travailler avec vous?
Pourquoi cette question? Les futurs patrons veulent savoir s’il y a des problèmes de personnalité flagrants, et quoi de mieux que d’aller droit au but? « Ils pensent qu’au pire, vous mentirez, et ils peuvent avoir l’impression qu’ils sont encore capables de détecter la malhonnêteté », a dit Taylor. « Le ton négatif de la question ne manquera pas de mettre à l’épreuve même les professionnels les plus expérimentés. »
Où est le piège? Vous pouvez facilement vous tirer dans le pied avec cette question. Si vous pivotez et dites: « Je ne vois pas pourquoi quelqu’un n’aimerait pas travailler avec moi », vous insultez subtilement le recruteur en banalisant la question.
Il faut donc formuler la question de manière à répondre à son intention sans être trop dur envers soi-même. « Les recruteurs ne sont pas à la recherche de candidats qui s’apitoient sur leur sort », dit-elle.
Comment y répondre? Evitez de dire: « Eh bien, je ne suis pas toujours la personne la plus facile à côtoyer, surtout quand les délais sont serrés. Je perds parfois mon sang-froid trop facilement. » Autant prendre vos affaires et chercher la sortie la plus proche.
Taylor conseille cette réponse: « Globalement, j’ai eu la chance d’avoir d’excellentes relations dans tous mes emplois. Les seules fois où j’ai été détesté — et c’était temporaire — c’était lorsque j’avais besoin de mettre mon équipe au défi d’améliorer ses résultats. Parfois, j’ai l’impression que nous devons prendre des décisions impopulaires pour le bien de l’entreprise. »
Pourquoi êtes-vous sans emploi depuis si longtemps?
Pourquoi cette question? « Les recruteurs sont sceptiques par essence », dit Taylor. « Parfois, on est coupable jusqu’à ce qu’on prouve son innocence — jusqu’à ce que tous vices cachés ont été identifiés. » C’est une question intimidante, en particulier parce qu’elle peut sembler blessante.
Cela signifie que vous n’êtes peut-être pas assez motivé pour trouver un emploi; vous êtes distrait par d’autres activités; vos compétences ne sont peut-être pas au goût du jour; il y a un problème avec vos anciens employeurs ou une foule d’autres préoccupations.
Où est le piège? La façon dont elle est formulée est naturellement conçue pour tester votre résilience. L’important n’est pas de mordre à l’hameçon et de répondre à l’intention de la question d’une manière calme et factuelle.
Comment y répondre? Le recruteur veut s’assurer que vous avez l’esprit d’initiative, même au chômage, car ce dynamisme et cette ténacité se traduiront bien dans le contexte d’une entreprise.
Exemples de réponses: « J’ai passé régulièrement des entretiens, mais je veux trouver le bon poste avant de me lancer et de me donner à 110 % comme à mon habitude » ou « Je suis active dans ma recherche d’emploi et je garde mes compétences à jour grâce à des cours, au bénévolat, aux réseaux sociaux et en entretenant mon réseau de relations professionnelles. »
« Si vous avez pris le temps de vous occuper d’une affaire personnelle, vous pouvez certainement l’affirmer sans donner trop de détails », dit Taylor.
Assurez-vous d’être responsable. N’accusez pas le taux de chômage, votre métier, votre secteur ou quoi que ce soit d’autre. Il s’agit de savoir à quel point vous êtes actif et enthousiaste à l’idée d’apporter votre contribution à l’employeur.
Parlez-moi d’une fois où vous n’étiez pas d’accord avec une politique d’entreprise.
Pourquoi cette question? Pour déterminer votre capacité à prendre des décisions, votre facilité à travailler avec les autres et, surtout, si le candidat prendra la parole après avoir identifié un domaine qui a besoin d’amélioration.
Où est le piège? « Dire, ‘je n’ai jamais été en désaccord avec la politique de mon entreprise’, même si on a été l’employé le plus loyal, est peu crédible », dit Nicolai. « Cela envoie aussi le message que vous êtes prêt à accepter tout ce qu’on vous dit sans réfléchir aux résultats potentiels. »
Les entreprises veulent que les dirigeants et les employés suivent des règles, mais elles veulent aussi des gens qui vont remettre en cause des politiques potentiellement désuètes et qui ont le courage de refuse et de proposer des changements pour maintenir un avantage concurrentiel actuel et un milieu de travail productif.
Comment y répondre? Mentionnez un moment où vous vous êtes opposé à une politique pour une raison logique et commerciale.
« Concentrez-vous sur la façon dont votre idée de retravailler la politique a été bénéfique pour l’entreprise dans son ensemble. Exprimez-vous sur les recherches que vous avez menées, sur les faits que vous avez présentés et sur les résultats de vos tentatives pour corriger la politique », dit Taylor.
Quelle situation difficile avez-vous réussi à surmonter?
Pourquoi cette question? Cela donne aux recruteurs beaucoup d’informations d’un seul coup, dit Taylor. Ils veulent savoir « non seulement comment vous gérez les situations stressantes, mais aussi comment vous envisagez les problèmes, comment vous définissez le terme « difficile » et quelles sont les mesures que vous prenez face à toute forme d’adversité ».
Où est le piège? Il est facile d’interpréter cela comme une invitation pour vous vanter de votre succès. Ne vous faites pas avoir. « L’accent est vraiment mis sur la façon dont on résout généralement les problèmes sous pression », dit Taylor. « Montrez-vous des signes de stress lorsque vous décrivez l’événement? Avez-vous fait preuve de créativité, d’ingéniosité et de rapidité dans sa résolution? Avez-vous suivi un chemin logique en le faisant? » Choisissez vos exemples avec beaucoup de soin, car ils donneront aux employeurs un aperçu de ce que vous considérez comme « difficile ».
Comment y répondre? Les recruteurs veulent s’assurer que vous pouvez correctement résoudre les problèmes, dit Taylor. « Ils accordent une grande importance à ceux qui peuvent penser clairement, rester professionnels lorsqu’ils sont sous pression — et ceux qui peuvent se remettre rapidement de leurs échecs. »
Pour répondre correctement la question, assurez-vous d’aller à la réunion en vous préparant avec quelques exemples de fois où vous avez surmonté avec succès des défis professionnels importants.
Version originale: Rachel Premack/Yalayolo Magazine
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