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135 millions d’euros. C’est le montant faramineux que vient de lever GobeWater, la startup française qui tente de disrupter l’eau potable. Après dix-huit mois d’existence, la jeune pousse vient de boucler son tour de table auprès du fonds français Scalonspeuscalonsbien, spécialisé dans les drinktech. GobeWater propose à ses clientes et clients de remplacer la fastidieuse expérience de se désaltérer par la simple ingestion d’une pilule, la PillSlurp. Ce cachet révolutionnaire, dont le procédé de fabrication est tenu secret, libère l’équivalent de 50 centilitres d’eau pure lorsqu’il est associé à de la salive.
« On ne se rend pas compte du temps qu’on perd tous les jours à boire, explique Helboi Paquedlo. Il faut se lever, aller jusqu’à la cuisine, prendre un verre dans le placard et le remplir au robinet. D’un point de vue organisationnel, c’est vraiment terrible », estime l’entrepreneur. Un constat qui semble partagé par de nombreuses personnes, puisque lors du dernier concours de startup Techenl’air GobeWater a remporté le premier prix de la solution innovante.
Une cible très large
Avec cet apport de cash significatif, l’entreprise d’Helboi Paquedlo vise désormais un développement à l’international. « On a pas mal brainstormé avec mes équipes et on s’est rendu compte que les gens buvaient de l’eau un peu partout dans le monde », relate le jeune entrepreneur de 45 ans qui s’est également aperçu qu’« en parallèle de cela et de manière assez surprenante, les gens bossent aussi beaucoup en Allemagne, au Royaume-Uni, en Chine et même aux États-Unis ». Dès lors, il a semblé impératif aux forces vives de GobeWater d’étendre leur champ d’action.
« Notre but est vraiment de faire gagner du temps aux gens, d’ailleurs on planche actuellement sur une pilule afterwork. Là encore, la perte de temps est considérable. Il faut s’organiser, trouver un bar, s’y rendre, commander des tournées… Long, long et long », s’agace Helboi Paquedlo. « On peut tout à fait imaginer une pilule qui nous amène tout de suite au taux d’alcool dans le sang maximal réglementaire. Hop, deux ou trois blagues dans l’open space et tout le monde rentre chez soi. En trente minutes, c’est plié », estime l’entrepreneur qui fait ici de l’œil aux chefs d’entreprises avides de productivité.
L’avenir de GobeWater semble d’ores et déjà tout tracé, la PillSlurp a en effet conquis plus de 26 utilisatrices et utilisateurs réguliers en moins de dix-huit mois seulement. Un produit qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.
Pour celles et ceux qui seraient arrivés au bout de cet article, merci. Mais… Vous n’y avez pas vraiment cru, quand même ? Bon 1er avril !
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Yalayolo Magazine