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Créée en 2013, la startup française Dataiku en est déjà à sa troisième levée de fonds. La jeune pousse, qui édite des logiciels utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour permettre aux entreprises d’analyser leurs données, annonce mercredi 19 décembre 2018 avoir récolté 101 millions de dollars en série C.
Dataiku avance vite et compte encore accélérer. La société, qui a doublé ses effectifs en un an, passant de 100 à 200 salariés, ambitionne de doubler encore son équipe pour atteindre les 400 salariés, si possible dès 2019.
La startup souhaite ainsi étoffer ses effectifs à New York, où se trouve son siège, mais aussi à Paris et Londres, ainsi que dans ses nouveaux bureaux à Sydney et à Singapour.
« Nous voulons démultiplier nos efforts en recherche et développement, en doublant notamment notre équipe engineering (ingénierie, ndlr), qui représente une cinquantaine de personnes à Paris », a précisé à Yalayolo Magazine France le directeur général Florian Douetteau.
Il y a à peine plus d’un an, la société fondée par Florian Douetteau, Marc Batty, Thomas Cabrol et Clément Sténac avait levé 28 millions de dollars auprès du fonds américain Battery Ventures, ainsi que FirstMark, Serena Capital et Alven, qui avaient déjà participé à une première levée de fonds de 14 millions de dollars en octobre 2016.
Cette fois-ci, on retrouve encore FirstMark, Alven et Battery Ventures, auxquels s’ajoutent le fonds londonien Dawn Capital et le californien Iconiq Capital, qui a mené ce troisième tour de table.
Dataiku voit grand. « On a la possibilité de devenir le leader des émergents pour les entreprises qui veulent fabriquer leur IA par elles-mêmes, d’ici deux à trois ans« , estime Florian Douetteau. « Le secteur est structuré par de grands acteurs, comme IBM et Microsoft, auxquels s’ajoutent des acteurs émergents, comme nous et la société américaine Alteryx. »
Doubler le chiffre d’affaires et s’imposer face à la concurrence
Selon lui, tous les secteurs investissent massivement dans l’intelligence artificielle et Dataiku répond à la demande de logiciels et d’outils dans ce domaine.
« Le marché grossit, avec de plus en plus d’acteurs qui travaillent sur le sujet, comme on peut le voir avec la multiplication des data scientists. On atteint aujourd’hui un niveau de maturité où on est plus dans la production que la découverte. » Les entreprises connaîtraient ainsi une « nouvelle vague d’informatisation et de digitalisation », avec de nombreux systèmes reposant sur l’IA et le machine learning.
L’objectif de Dataiku, qui revendique plus de 200 clients dans le monde, comme General Electric, Sephora, Fox et BNP Paribas, est de grossir plus vite que ses concurrents, « car cela génère un effet d’entraînement », souligne Florian Douetteau. Le leader derrière les géants du secteur serait privilégié par les entreprises, en raison de l’image rassurante et dynamique qu’il renvoie.
La startup assure doubler son chiffre d’affaires chaque année. « Il est de plusieurs dizaines de millions de dollars actuellement », précise son directeur général. En revanche, l’entreprise n’est pas encore rentable, mais ce n’est pas un souci pour Florian Douetteau:
« La rentabilité n’est pas un objectif en soi. Le but reste de continuer à grossir, même à des stades avancés de développement. Il y a un sens économique à aller chercher une croissance forte, avec la vitesse de développement technologique actuelle. »
Dataiku privilégie donc la croissance et l’acquisition de nouveaux clients. L’entreprise ne précise pas sa valorisation mais confirme qu’elle dépasse les 500 millions de dollars. Avant d’ajouter: « Nous ne sommes pas encore une licorne. »
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Yalayolo Magazine