[ad_1]
#GAFA: l’OCDE veut impulser une taxation des géants du numérique à l’international dès 2020
AFP – Le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, espère poser dès cette année les bases d’un accord sur la taxation internationale des géants du numérique, qui pourrait ainsi entrer en vigueur dès 2020, a-t-il affirmé à l’AFP. « Je pense que les conditions existent pour poser dès cette année les bases d’un accord qui pourrait ainsi être approuvé et entrer en vigueur en 2020« , a-t-il dit en marge du Forum économique de Davos.
« C’est possible« , a assuré le patron de l’Organisation pour le Développement et la coopération économiques (OCDE), alors que ce projet de taxation international semblait enlisé, les pays membres n’étant pas parvenus à se mettre d’accord il y a un an sur un texte à présenter au G20. A l’époque, « on ne pensait pas pouvoir y arriver cette année« , a reconnu M. Gurria qui estime qu’un « espace pour le consensus pourrait désormais s’ouvrir« .
Jusqu’à présent, Américains et Européens n’étaient pas parvenus à s’entendre sur ce projet de taxe. Face aux difficultés de trouver un accord au sein de l’OCDE et même de l’UE, des pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Espagne ont annoncé leur intention de taxer unilatéralement les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) dès cette année. A Davos, la vice-présidente de Google Ruth Porat avait apporté dès mardi son soutien aux négociations au sein de l’OCDE. « En ce qui concerne les questions de taxation, nous sommes très francs: nous soutenons l’initiative de l’OCDE« , a-t-elle expliqué lors d’une table ronde.
En France, le ministre des Finances Bruno Le Maire avait initialement défendu, sans succès, l’adoption d’une taxe au niveau européen sur les géants du numérique. L’Irlande, le Danemark et la Suède s’y étaient clairement opposés. L’Allemagne ne voyait pas non plus cette taxe d’un très bon oeil, par crainte de mesures de rétorsion américaines contre son industrie automobile.
#Vélo: le Chinois Mobike change de nom et affiche ses ambitions
AFP -Le chinois Mobike, numéro un mondial du vélopartage, change de nom pour adopter celui de son compatriote Meituan, qui l’avait racheté l’an dernier et qui affiche ses ambitions pour le service de bicyclettes en libre-service à l’heure où le secteur ralentit et où son rival local Ofo boit la tasse. Fort de plus de 200 millions d’utilisateurs revendiqués, Mobike sera rebaptisé en Chine pour devenir « Meituan Bike », selon une lettre interne du cofondateur et vice-président de Meituan, Wang Huiwen, diffusée jeudi par plusieurs médias chinois.
Lancé en 2016 et devenu omniprésent dans les métropoles du pays avec ses bicyclettes au logo orange qu’on peut déverrouiller par smartphone, Mobike avait été racheté l’an dernier par Meituan, un géant de l’internet local et principale application chinoise d’achats groupés et de services de proximité. L’acquisition valorisait alors Mobike à 2,8 milliards d’euros. Désormais rebaptisé, le service de vélos en libre-service sera disponible via l’application de Meituan, aux côtés des autres services proposés (livraison de repas, réservations d’hôtel, achats de billets de spectacles…). De quoi enrichir encore la collecte de données du groupe sur ses usagers (et leurs déplacements…) et de renforcer l’attractivité des services de Meituan (380 millions d’usagers revendiqués) tout en mutualisant certains coûts.
Meituan enregistrait toujours au 3e trimestre 2018 de lourdes pertes sur ses nouvelles activités, dont le vélopartage, ayant dû continuer à gonfler l’offre de bicyclettes, les subventions et les promotions face à une concurrence acérée. Mais il parvenait néanmoins à réduire sensiblement ces pertes, d’autant que son principal concurrent chinois, Ofo, frise à présent la sortie de route: pionnier du secteur avec ses emblématiques vélos jaunes, Ofo semble en mal de liquidités et peine désormais à rembourser les cautions de ses utilisateurs affolés.
Mobike a exporté sa formule dans une dizaine de pays, dont la France: présent à Paris depuis janvier 2018, il s’est associé en novembre à l’opérateur français Transdev pour commercialiser une offre de vélos en libre service sans stations (« free-floating ») auprès des collectivités territoriales du pays. De son côté, Meituan-Dianping a réalisé en septembre une fracassante introduction à la Bourse de Hong Kong, où il a levé quelque 4 milliards de dollars.
#VoitureConnectée: Volkswagen veut accélérer sur les logiciels
AFP – Volkswagen a annoncé jeudi vouloir accentuer le développement de logiciels autour de la voiture connectée, pour préparer le groupe à ce bouleversement « plus important » encore que le passage aux moteurs électriques. « La voiture deviendra l’objet connecté le plus complexe que nous connaissons« , a expliqué le patron du groupe et de la marque VW, Herbert Diess, devant des journalistes à Davos.
« La voiture devient un produit informatique, c’est pourquoi nous devenons un constructeur automobile porté par nos logiciels. » Il s’agit là d’un bouleversement « plus important » que le passage à la motorisation électrique, chantier dans lequel le groupe investira 30 milliards d’euros sur les cinq prochaines années, selon M. Diess. Pour accompagner cette évolution, Volkswagen créera « prochainement » un nouveau poste au sein du directoire de la marque VW, responsable du portefeuille logiciels à l’échelle du groupe.
« Volkswagen est le premier constructeur automobile à distinguer les logiciels des voitures physiques au niveau du directoire« , a souligné M. Diess. Pour produire la voiture connectée du futur, Volkswagen aura besoin « de compétences que nous ne maîtrisons pas entièrement aujourd’hui« , a ajouté le PDG, affirmant que VW est « ouvert à des partenariats » dans ces domaines.
Actuellement, le constructeur coopère notamment avec Microsoft pour créer la « Volkswagen Automotive Cloud », afin de réunir l’ensemble des services en ligne de VW, de la mise à jour automatique des logiciels à l’autopartage. Le groupe VW avait indiqué en décembre 2018 voir dans les offres numériques un chiffre d’affaires potentiel « de l’ordre du milliard » d’euros. La simplification de l’architecture informatique de ses véhicules, présentée dans le même temps, devrait par ailleurs permettre à la marque des économies de plusieurs centaines de millions d’euros.
[ad_2]