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L’exploitation de minerais célestes pourrait générer entre 73 et 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le monde d’ici à 2045 et créer au passage entre 845.000 et 1,8 million d’emplois à temps plein, selon une étude du cabinet PwC relayée par le quotidien suisse Le Temps.
En effet, les géologues estiment que des minerais comme le fer, le nickel et d’autres métaux précieux se trouveraient à des concentrations bien plus élevées que celles sur Terre dans les astéroïdes, sans oublier des quantités importantes d’eau.
L’astéroïde nommé Ryugu sur lequel la Jaxa — l’agence spatiale japonaise — a posé deux rovers en septembre dernier renferme une richesse minérale estimée à 82,7 milliards de dollars.
Ces ressources pourraient servir pour les missions spatiales de longue durée ou vers des planètes lointaines, mais aussi sur Terre dans les secteurs de l’automobile et de la médecine.
Deux entreprises, Deep Space Industries et Planetary Resources, travaillent déjà sur le forage de ressources minières spatiales.
Mais il faut consentir des investissements massifs pour développer ces opportunités rapelle l’étude commandée par l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’agence spatiale luxembourgeoise (LSA).
En effet, l’identification des astéroïdes les plus riches coûte très cher. Selon une étude du MIT, identifier, capturer et remorquer un astéroïde de 500 tonnes jusqu’en orbite terrestre reviendrait à environ 2,6 milliards de dollars, à quoi il faut ajouter les coûts d’extraction et de traitement des ressources.
Avec les Etats-Unis, le Luxembourg est le seul pays à avoir adopté une loi spatiale permettant aux sociétés spécialisées dans l’exploration et l’extraction de minerais célestes de conserver la propriété de leurs trouvailles.
Par ailleurs, d’après l’astronaute Thomas Pesquet, l’eau deviendra à l’avenir l’une des ressources pour laquelle on se battra dans l’espace. En effet, elle pourrait servir non seulement pour la survie des astronautes en mission, mais aussi pour produire du carburant pour les projets d’exploration spatiale de longue haleine vers des planètes lointaines:
« L’eau, dans l’espace, est nécessaire à la vie des futurs voyageurs, protège des radiations, mais sert surtout à produire le carburant nécessaire à toute l’entreprise (hydrogène et oxygène, par hydrolyse). Un astéroïde d’un diamètre somme toute modeste de 75 mètres pourrait contenir l’ensemble du carburant utilisé… par les 135 lancements de la Navette spatiale! »
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