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Au milieu de l’année, l’Idris, qui dépend du CNRS, va recevoir le plus puissant des supercalculateurs sur le sol français. Équipé de processeurs Xeon d’Intel, le HPC-IA coûtera 25 millions d’euros et sera notamment dédié aux applications d’intelligence artificielle.
Le Genci (Grand équipement national de calcul intensif) vient de passer commande auprès du constructeur américain HPE (Hewlett Packard Enterprise) d’un nouveau supercalculateur qui sera le plus puissant de France. Baptisé HPC-IA et d’un coût de 25 millions d’euros, la nouvelle machine sera capable d’effectuer 14 millions de milliards d’opérations par seconde, soit 14 pétaflops. La livraison est annoncée pour le milieu de l’année 2019, et l’installation s’effectuera à l’Idris, le centre de calcul du CNRS à Saclay. L’accès aux chercheurs est prévu à partir du mois de septembre.
Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans le plan de recherche en intelligence artificielle, annoncé par Emmanuel Macron en mars 2018. HPC-IA viendra s’ajouter aux 18 supercalculateurs dont dispose déjà la France, et qui servent dans de nombreux domaines comme la météo, la recherche médicale, le nucléaire…
« C’est d’une utilité très concrète par exemple pour modéliser le climat », a expliqué Antoine Petit, le président du Centre national de la recherche scientifique à nos confrères de France Info. « Cela nécessite énormément d’heures de calcul avec des machines de plus en plus puissantes. C’est une utilisation classique. Il y a aussi ce qui est lié à l’intelligence artificielle. C’est un des buts de ces supercalculateurs. On peut citer les questions de médecine personnalisée, de traduction automatique, de jeux, etc. Ce sont tous les exemples dans lesquels on a beaucoup de données, et il faut des puissances de calcul très importantes pour traiter ces données. »
Un supercalculateur de puissance mondiale
Équipé de processeurs Xeon d’Intel et de puces graphiques Nvidia, le HPC-IA viendra détrôner le supercalculateur utilisé actuellement au Genci, dont la puissance de calcul est de 9,4 pétaflops. Actuellement, la machine la plus puissante en France est celle du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) avec 12 pétaflops.
Le nouveau bijou du CNRS devrait permettre à la France de gagner quelques places sur le podium mondial des supercalculateurs. D’après le site TOP500, la France passerait ainsi de la 16e place à la 12e ou 13e place. Seuls deux supercalculateurs en Europe le surpasseraient, l’un en Allemagne et l’autre en Suisse.
Puissance record pour le nouveau supercalculateur du CNRS
Article de Jean Eugène publié le 08/01/2008
Installé sur le site de l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (Idris) à Orsay, près de Paris, un nouvel ordinateur atteint 207 téraflops, soit 207.000 milliards d’opérations à la seconde. Il dépasse ainsi, et de loin, les capacités de son prédécesseur qui n’atteignait que 6,7 téraflops.
A sa mise en service en mars prochain, le nouvel outil sera accessible aux chercheurs « de la communauté nationale ou internationale », du monde scientifique ou de l’entreprise, annonce Catherine Bréchignac, présidente du CNRS, précisant que les personnes ou organismes intéressés devront soumettre leurs projets à un comité de sélection.
Arnold Migus, directeur général du CNRS, précise que ce supercalculateur, dont le coût représente 25 millions d’euros étalés sur quatre ans, maintenance comprise, permettra enfin à la France de combler son retard dans le domaine du calcul intensif. Elle se situe désormais en troisième position mondiale, derrière les Etats-Unis et l’Allemagne.
Le nouvel ordinateur sera en priorité dévolu à l’étude du climat, afin de satisfaire aux engagements décidés dans le cadre du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), dont la modélisation est particulièrement gourmande en puissance de calcul. La chimie, la biologie ou l’astronomie sont aussi considérées comme des utilisateurs majeurs de telles capacités de calcul.
L’instrument est composé de deux éléments, dont l’un, BlueGene/P, dérive de l’ordinateur Deep Blue qui avait pour la première fois, voici dix ans, battu le champion du monde des échecs Gary Kasparov. Le second repose sur une machine à base de Power 6, des processeurs à quatre cœurs cadencés à 850 MHz comprenant chacun 790 millions de transistors gravés en 65 nm.
Mais selon le CNRS, cette installation préfigure de prochains investissements dans le cadre du Grand Equipement national de Calcul intensif, avec l’objectif d’aboutir à de futurs systèmes pétaflops, offrant un gain de puissance d’un facteur mille.
De tels instruments ne sont déjà plus de la science-fiction. En juin 2007, IBM a présenté la génération suivante de son système BlueGene/P, d’une puissance de 3 pétaflops (donc 3.000 téraflops). Il est amusant de constater que si le fonctionnement de ce monstre repose sur un noyau propriétaire très léger et réduit à sa plus simple expression, l’ensemble du système d’exploitation est, comme 426 des 500 superordinateurs du Top500 mondial, basé sur Suse Linux (ici en version SLES 10).
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