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- Eric Schmidt, l’ancien DG de Google, a donné une conférence au Centre for Entrepreneurs à Londres le 27 novembre.
- Dans une ébauche du discours, vue par Yalayolo Magazine, Eric Schmidt a décrit ce qu’il considère comme les trois grandes défaillances du marché qui freinent aujourd’hui l’entrepreneuriat dans la tech.
- Il a ajouté que les startups de la tech doivent être plus diversifiées, moins axées sur les produits et plus disposées à s’associer dès le début.
L’ancien DG de Google, Eric Schmidt, a dressé la liste des trois « grands échecs » de l’entrepreneuriat tech dans le monde.
Eric Schmidt a souligné ces lacunes dans un discours qu’il a prononcé au Centre for Entrepreneurs à Londres le 27 novembre. Il a ensuite développé ses réflexions dans une interview avec l’ancien patron de BBC News, James Harding.
Voici les trois erreurs qu’il a soulignées, avec des citations tirées à la fois d’une ébauche de son discours vue par Yalayolo Magazine et des commentaires qu’il a faits ce soir-là.
1. Les gens s’en tiennent à ce qu’ils savent et ce qu’ils connaissent.
« Beaucoup trop souvent, nous investissons surtout dans des gens que nous connaissons déjà, qui travaillent dans des disciplines très étroites », écrit Schmidt.
Dans son discours, Schmidt lie étroitement ce point au besoin de diversité et d’inclusion. Il dit que les entreprises doivent être ouvertes à l’idée d’attirer des gens d’autres pays et d’autres milieux.
Il déclare que l’esprit d’entreprise ne prospérera pas si les gens « vont dans une seule institution, n’embauchent que ces personnes, et seulement — si je peux être franc — que des hommes blancs ».
Pendant la séance de questions-réponses, Schmidt s’est penché plus particulièrement sur le déséquilibre entre les genres dans la tech. Il dit qu’il y a de bonnes raisons d’être optimiste quant à l’amélioration de la représentation des femmes dans le secteur, en prédisant que le déséquilibre entre les genres disparaîtra en une génération.
2. Trop de concentration sur le produit et non sur les plateformes
« Souvent, nous ne construisons pas les meilleures plates-formes technologiques pour relever les grands défis sociaux, car il n’y a souvent pas de promesse immédiate de retour commercial », écrit Schmidt.
« Il y a un million d’applications d’e-commerce, mais pas assez de plateformes spécialisées pour partager et analyser en toute sécurité des données sur les sans-abri, le changement climatique ou les réfugiés. »
Schmidt a omis de parler de cette mention de la tech consciente socialement dans son discours final, mais il dit qu’il voit beaucoup d’innovation dans les plateformes réseau, qui permettent aux gens de se connecter et de mettre en commun des données, parce que « la barrière à l’entrée pour ces startups est très, très basse ».
3. Les entreprises ne s’associent pas assez tôt
Enfin, Schmidt écrit dans son ébauche de discours que les startups tech ne s’associent pas assez avec d’autres entreprises dans le monde moderne et hyper-connecté. « Il est impossible de penser à un défi majeur pour la société dans un silo », écrit-il.
Il dit dans son discours que les entreprises tech doivent être prêtes à s’associer « assez tôt ». Il donne l’exemple d’une startup qui veut construire des robots de soins à domicile.
« Le marché des robots de soins à domicile va être très, très important. Le problème, c’est qu’il faut des systèmes visuels, des systèmes de machine learning, des systèmes d’écoute, des systèmes moteurs, etc. Vous n’y arriverez pas avec trois personnes », affirme-t-il.
Après avoir décrit en détail ses échecs dans le domaine de l’entrepreneuriat tech, Eric Schmidt a présenté ce qu’il considère comme la solution. Il a fait référence à la Renaissance en Europe, en disant que les gens se tournaient vers toutes sortes de disciplines, de la science, à l’art, aux affaires.
« Personne n’a essayé de mettre Léonard de Vinci dans un silo », dit-il.
Version originale: Isobel Asher Hamilton/Yalayolo Magazine
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