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Face à l’urbanisation mondiale et l’arrivée annoncée de nouveaux modes de déplacement aérien, la Nasa (qui s’occupe aussi de recherche aéronautique) et Uber s’associent. Ensemble, ils souhaitent démontrer comment les drones et les véhicules de transport volants pourront s’insérer dans le trafic aérien au-dessus des grands centres urbains.
Alors que les premiers véhicules autonomes se déploient peu à peu dans les grandes métropoles, les pouvoirs publics doivent aussi préparer le terrain à une nouvelle révolution dans la façon de se déplacer dans l’espace urbain. D’ici quelques années, nos villes seront parcourues par des véhicules de transport volants, et pas seulement les drones de livraison d’Amazon.
L’ajout de cette troisième dimension aux réseaux de transport, axé sur le déplacement à la demande, avec des trajets courts et rapides, va sans aucun doute améliorer notre façon de vivre et de nous déplacer à l’intérieur des grands centres urbains, dont les routes et les réseaux de transport en commun sont saturés.
Cette future mobilité urbaine aérienne fait d’ores et déjà l’objet d’études scientifiques. Les différents aspects d’un système sûr et efficace permettant aux véhicules, pilotés ou non, de transporter des passagers et des marchandises dans une ville sont évidemment très nombreux. On citera en exemple la problématique liée à la gestion du trafic avec un code des airs à inventer, les nuisances sonores et les nouvelles infrastructures nécessaires à la régulation et la surveillance de ce trafic aérien urbain. À cela s’ajoute le cadre réglementaire, à rédiger, qui fera voler ces véhicules volants et sur lequel les assurances s’appuieront pour couvrir les risques.
La nécessité d’organiser cette activité
C’est dans ce contexte que la Nasa et Uber Technologies ont signé un deuxième accord sur la loi spatiale pour explorer plus avant les concepts et technologies liés à la mobilité aérienne urbaine (UAM) pour assurer un système sûr et efficace dans les zones peuplées. Le premier accord portait sur la mise au point de taxis volants. Baptisé UberAir, ce programme doit être prochainement expérimenté aux États-Unis, dans les villes de Los Angeles (Californie) et Dallas (Texas) ainsi qu’à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Les premiers vols de démonstration sont prévus en 2020 et le passage à la phase commerciale en 2023, avec en vue les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles. Cela dit, la banalisation de ce type de transport n’est pas prévue avant 2040-2050.
Ce nouvel accord doit permettre à la Nasa d’évaluer l’impact des petits avions, c’est-à-dire des drones de livraison aux avions de passagers à capacité de décollage et d’atterrissage verticaux, dans des environnements à forte densité de population. La Nasa veut s’assurer qu’ils le font en toute sécurité, avec un niveau de bruit acceptable, et sans surcharger le système national actuel de contrôle du trafic aérien.
Concrètement, dans son Centre de recherche de l’aéroport international de Dallas-Fort Worth, la Nasa utilisera les données de transport fournies par Uber pour simuler un petit avion transportant des passagers alors qu’il survole l’espace aérien de l’aéroport de Dallas. L’analyse de ces simulations permettra d’identifier les problèmes de sécurité lorsque ces nouveaux aéronefs prendront l’air dans un système de contrôle du trafic aérien déjà surchargé. Pour comprendre l’importance de cette étude, il faut savoir qu’aux États-Unis, l’aviation d’affaire et le transport en hélicoptère sont deux marchés très développés de sorte que le trafic aérien au-dessus des grandes métropoles américaines est très dense.
Ce qu’il faut retenir
- La multiplication des moyens de transport aérien au-dessus des villes semble probable.
- Des moyens de régulation du trafic doivent être mis en place.
- La Nasa utilisera les données d’Uber pour étudier des simulations.
Uber s’allie à la Nasa pour ses drones taxis
Article de Marc Zaffagni publié le 09/11/2017
Uber a signé un partenariat avec la Nasa en vue de collaborer au développement de son service de drones taxis. L’entreprise espère tester celui-ci dès 2020. L’Agence spatiale américaine travaillera sur un système de régulation du trafic de ces engins autonomes.
Uber espère bien conquérir la voie des airs comme il l’a fait sur terre avec son service de VTC. Pour cela, la société travaille sur un projet de drones taxis à décollage et atterrissage verticaux qui pourront transporter des passagers sur des trajets urbains courts. À l’occasion du Web Summit qui se tient cette semaine à Lisbonne (Portugal), l’entreprise a annoncé avoir signé un accord avec la Nasa dans le but de faire avancer ce projet.
Selon la chaîne américaine CNBC qui a relayé l’information, Uber a signé un Space Act Agreement avec l’agence spatiale pour le développement d’un système de gestion du trafic d’engins autonomes volant à basse altitude. D’après le document publié par la Nasa, que nous avons consulté, l’accord d’un montant de 376.000 dollars (environ 323.000 euros au cours actuel) a été signé en janvier 2017 et arrivera à expiration en janvier 2022.
Uber veut des taxis volants pour les JO de Los Angeles 2028
Aucun détail spécifique n’est fourni quant au travail que la Nasa va accomplir et de quelle manière Uber exploitera celui-ci pour son service baptisé UberAir (anciennement Uber Elevate). Mais l’on sait que l’Agence spatiale américaine planche sur cette technologie et la teste depuis l’année dernière avec des drones. L’idée principale du concept est de créer des corridors aériens contrôlés par géorepérage (en anglais geofencing) pour répartir les différents types de drones : loisir, livraison, taxis…
L’objectif affiché est de rendre le service UberAir opérationnel avant les Jeux olympiques de 2028, à Los Angeles. L’entreprise vise un tarif initial pour une course qui soit à peine plus élevé que celui d’un trajet UberX en voiture. Les premiers essais sont prévus à partir de 2020 dans plusieurs grandes villes : Los Angeles et Dallas, aux États-Unis, et Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Uber travaille sur un concept de drone taxi
Article initial de Marc Zaffagni, paru le 27/09/2016
Le service de véhicule de transport avec chauffeur Uber a révélé qu’il travaillait sur un projet de drone à décollage et atterrissage verticaux qui pourrait acheminer des passagers sur des trajets urbains courts. Étonnante, l’idée n’est pourtant pas nouvelle.
D’ici une dizaine d’années de cela, lorsque vous dégainerez votre smartphone pour commander un Uber, celui n’arrivera peut-être pas par la route, mais par les airs ! Le service de véhicule de transport avec chauffeur (VTC) vient de dévoiler qu’il planchait sur l’idée d’un drone taxi autonome à décollage et atterrissage verticaux. Un concept connu en français sous l’acronyme d’Adav (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) et en anglais sous celui de VTOL (Vertical Take-Off and Landing Aircraft).
Dans un entretien avec le site Recode, Jeff Holden, un dirigeant d’Uber, a indiqué que ce type d’appareil pourrait décoller depuis les toits des bâtiments pour effectuer des trajets interurbains et ainsi contribuer à réduire le trafic automobile lié aux migrations pendulaires. L’avantage de l’Adav est qu’il combine la souplesse de l’hélicoptère pour le décollage et l’atterrissage tout en bénéficiant des ailes de l’avion qui lui permettent de voler plus silencieusement. Uber, qui teste déjà des voitures autonomes, estime qu’un tel service de drone taxi pourrait être opérationnel d’ici une décennie.
Larry Page finance une voiture volante
Difficile à imaginer tant les obstacles techniques, légaux et les questions de sécurité qui se posent semblent nombreux. Pourtant, Uber n’est pas du tout le premier à envisager cette solution. Lors du Consumer Electronics Show, en janvier dernier, la société chinoise EHang avait fait sensation en présentant l’EHang 184, un drone autonome destiné au transport de personnes. Il s’agit d’un quadrirotor capable d’emporter un passager et ses bagages à 100 km/h et de naviguer en totale autonomie durant 23 minutes. Sa commercialisation est prévue cette année. Et l’on sait que Larry Page, le cofondateur de Google, a investi 100 millions de dollars dans Zee.Aero, une jeune pousse qui développe une voiture volante…
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Ehang 184 : ce drone taxi vous emmène partout en un clin d’œil L’idée d’un taxi personnel et autonome est séduisante, surtout si celui-ci est capable de voler comme le Ehang 184. En plus de pouvoir se déplacer rapidement et d’être intégralement électrique, le véhicule ne demande aucune connaissance de pilotage. Le voici présenté en vidéo.
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