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L’équipementier télécoms finlandais Nokia a annoncé mardi son intention de supprimer 460 postes en France d’ici 2020 dans le cadre d’un programme de réduction des coûts visant à économiser 700 millions d’euros au niveau mondial.
Il s’agit du troisième plan de restructuration des effectifs en France depuis le rachat du franco-américain Alcatel-Lucent par son rival finlandais en 2016.
Nokia, qui compte au total 5516 salariés dans l’Hexagone toutes filiales confondues, est confronté comme l’ensemble du secteur au ralentissement de la demande pour les équipements 4G alors que l’essor de la prochaine technologie 5G doit encore se matérialiser.
Comme son concurrent européen Ericsson, Nokia pourrait espérer profiter des déboires du numéro un mondial, le chinois Huawei, confronté à une suspicion croissante des gouvernements occidentaux, mais cela ne s’est pas encore concrétisé pour l’heure.
« La plupart des groupes d’activités et des fonctions centrales devraient être impactés », précise Nokia dans un communiqué.
Ses activités de R&D, les Nokia Bell Labs, ses câbles sous-marins pour lesquels des discussions en vue d’une cession sont en cours, de même que l’activité Radio Frequency Systems (RFS) sont en revanche épargnés.
L’équipementier a parallèlement annoncé 350 suppressions d’emplois en Finlande où il emploie environ 6000 personnes.
Dans un communiqué, la CGT et la CFDT de Nokia dénoncent de nouveaux licenciements dictés par des préoccupations financières et accusent l’équipementier de ne pas respecter les engagements sur l’emploi qu’il avait pris au moment de l’acquisition d’Alcatel-Lucent, notamment concernant le recrutement de jeunes salariés en R&D.
Les syndicats appellent les pouvoirs publics à contraindre le groupe finlandais à respecter ses engagements, la CGT réclamant le remboursement du Crédit Impôt Recherche dont la société a bénéficié tant qu’ils n’auront pas été atteints.
« Pour nous, les engagements pris lors du rachat d’Alcatel-Lucent sont tenus jusqu’ici et font l’objet d’un suivi qui va se poursuivre », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Economie, rappelant qu’une réunion du comité de suivi s’était tenue le 21 décembre.
Nokia estime pour sa part tenir ses engagements, reconnaissant seulement un « décalage dans le temps » sur l’objectif de 500 recrutements dans la R&D d’ici fin 2018 qui concerne environ 40 embauches.
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