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Le groupe automobile français Peugeot-Citroën annonce ce mardi un nouveau record de 3,88 millions de véhicules vendus en 2018, en hausse de 6,76%.
C’est la cinquième année consécutive de hausse pour le constructeur qui capitalise sur sa restructuration réussie. Il profite du succès de ses SUV, de ses véhicules utilitaires légers (PSA est premier en Europe sur ce segment) et de l’intégration rapide d’Opel-Vauxhall, racheté en 2017. Des atouts qui contrebalancent ses difficultés en Chine et le brutal coup d’arrêt en Iran suite au rétablissement des sanctions américaines.
Sans cet embargo, PSA aurait pu vendre 300 000 véhicules de plus, ce qui lui aurait permis de franchir la barre des 4 millions de véhicules vendus.
En Europe, où le groupe réalise 80% de ses ventes, le nombre de véhicules vendus a bondi de 30,6% à 3,1 millions.
« Le groupe PSA a pleinement profité de son excellente gestion du déploiement de la nouvelle norme WLTP pour prendre une longueur d’avance sur la concurrence au troisième quadrimestre », a estimé le constructeur dans un communiqué, ajoutant que sa part du marché européen avait atteint 17,1% à la fin de l’année.
Hors Opel, les ventes de PSA en Europe ressortent encore en hausse de 4,98% alors que le marché européen a été particulièrement tourmenté en 2018.
L’euphorie de la grande braderie cet été — pendant lequel les ventes ont bondi, aidées par les petits prix des constructeurs voulant écouler leurs stocks avant la mise en place des nouvelles normes anti-pollution — a été suivi par un effondrement des ventes à partir de septembre (-23,5%) qui s’est poursuivi en octobre (-7,3%) et en novembre (-8%).
Des concurrents à la traîne
Malgré le contexte, PSA — qui avait mieux anticipé que ses concurrents les nouvelles normes — a réussi à détrôner (pendant le mois de septembre) Volkswagen en tant que premier constructeur européen.
Les chiffres du marché européen pour toute l’année 2018 ne sont pas encore publiés mais les observateurs tablent sur une stagnation.
« Nous avons acheté Opel car nous voulions être forts en Europe et maîtres de notre destin, et nous sommes devenus un très fort numéro deux » [derrière Volkswagen, Ndlr.], a déclaré Maxime Picat, directeur de la région Europe, cité par Reuters.
« En parallèle de cela, nous continuons à vouloir nous développer sur le reste du monde, même si nous y connaissons des fortunes diverses », a-t-il ajouté.
Peugeot et Citroën ont en effet accusé une baisse de 12,04% de leurs ventes à l’échelle mondiale en 2018, affectées par la Chine (-34,2%), où le groupe travaille « sur plusieurs plans d’action avec ses partenaires », la région Moyen-Orient/Afrique (-56,1% à cause de l’arrêt de l’activité en Iran en juin 2018) et l’Amérique latine (-15,5%).
Mais sur le marché français, Peugeot s’affirme et pour la première fois a ravi la première place à Renault sur le marché des véhicules particuliers.
« Maintenant que l’année 2018 est bouclée, que le nouveau cycle d’homologation WLTP est derrière la plupart de nos concurrents, même si certains visiblement ont encore quelques difficultés, nous essayons de voir les tendances naturelles du marché », a ajouté Maxime Picat. « Mais la lecture est complexe. »
Le constructeur n’a pas communiqué ses prévisions de marché pour 2019, mais l’année pourrait être marquée par un retournement de cycle en Europe, aux Etats-Unis et en Chine.
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