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Quoi de mieux que des bureaux confortables équipés d’un mobilier s’adaptant au milieu de travail qui l’intègre, et ce afin d’attirer de nouveaux collaborateurs et de nouvelles collaboratrices ? En 2016, c’est dans cet esprit que la startup Louis a été créée dans la commune française de Labège, limitrophe de Toulouse. Avec une gamme de tables et de bureaux en bois, la jeune entreprise entend proposer des produits de qualité, et ce avec la promesse d’une livraison rapide. Le but ? Améliorer l’ambiance et les conditions de travail. Cofondateur et directeur général de cette startup, Thomas Devineaux nous présente aujourd’hui son projet.
Comment l’idée vous est-elle venue ? Quelle problématique souhaitiez-vous résoudre ?
De nos jours, le recrutement est l’un des problèmes rencontrés par les entreprises. Comment attirer des talents ? Comment les garder ? Comment adopter les nouvelles méthodes de travail ? Comment être attractif et le rester ? Le mobilier et l’aménagement deviennent alors les principaux outils utilisés. Notre mission, chez Louis, est de proposer le meilleur outil pour recruter les meilleurs talents.
Quelle est votre solution ?
Nous proposons aux entreprises du mobilier de qualité et en bois, issu de forêts écogérées situées en Europe. Afin d’adapter notre mobilier à tout type d’espace et aux nouvelles méthodes de travail – comme le flex-office, nos produits sont 100 % customisables. Cela signifie que les clientes et les clients ont la possibilité de choisir les dimensions, le matériau, l’intégration d’un système électrique, de roulettes et même l’incrustation de leur logo. Le tout est livré en seulement quinze jours grâce à l’automatisation du processus de personnalisation. Tout le mobilier est fabriqué en Occitanie dans notre micro-usine avec des machines-outils que nous avons conçues et développées nous-mêmes.
Quel est votre business model ?
Le business model de Louis est simple : il consiste aujourd’hui à la vente d’un mobilier de bureau à destination des entreprises. Au-delà d’un produit de qualité, nous comptons également proposer de vrais services pour passer d’un business transactionnel avec peu de répétitions à un business de récurrence qui lutte contre l’obsolescence programmée. C’est un projet sur lequel nous travaillons actuellement. Notre service « Louis Care » nous permettra ainsi de suivre le mobilier, et ce tout au long de la durée de vie des entreprises.
Qui sont les fondateurs ?
Nous sommes quatre fondateurs : Thomas Devineaux, Paul Gély, Guillaume Ferec et Baulieu de Reboul. La genèse du projet remonte à 2011, quand, encore étudiants en prépa pour aller en école d’ingénieur, nous nous sommes lancés dans la construction d’un drakkar. L’objectif était simple : maîtriser toutes les étapes de la réalisation du bateau, de la conception aux finitions en passant par la découpe des troncs de chêne en planches et l’assemblage. Cette aventure a abouti à la mise à l’eau du Bátar (mot islandais signifiant « bateau », ndlr) en août 2016, au bout de cinq ans de travail. Au cours de ces années, nous avons pu nous former au travail du bois et découvrir de nombreuses techniques dans ce domaine. C’était l’occasion de nous mesurer plusieurs fois au défi de devoir concevoir et réaliser nous-mêmes nos propres machines-outils.
En 2016, on a directement enchaîné dans l’entrepreneuriat en développant plusieurs projets, dont LCB Industries qui est par la suite devenu Louis. En septembre 2017, nous avons intégré le Connected Camp de l’IoT Valley à Labège, puis le prestigieux Techstars Paris en septembre 2018. Aujourd’hui, Thomas est le directeur général de Louis. Il est responsable de la vision stratégique et du business development. Paul est le directeur de l’exploitation, donc il s’occupe du suivi des projets, de la relation client et des finances. Guillaume est le responsable de l’ingénierie. Il est chargé du développement et de la gestion du parc machines. Quant à Baulieu, il est le directeur de la technologie. Autrement dit, il est responsable de la production et du development process.
Qui sont vos concurrents ?
Concernant la compétition, aujourd’hui, quand une boîte achète du mobilier, elle a le choix entre du standard – cheap et à monter soi-même, type Ikea – ou de l’ébénisterie très custom, onéreuse et surtout avec des délais de livraison énormes. Entre les deux, les gros acteurs historiques comme Steelcase, Kinnarps et Majencia proposent du standard, cher et livré en trois mois. Ceux qui nous ressemblent le plus sont donc Plato mobilier (pas de custom, fabrication) et Orangewood Labs (B2C).
Levez-vous des fonds, et si oui combien ?
Nous démarrons notre levée de fonds et nous cherchons 800 000 euros que nous utiliserons pour développer l’automatisation complète de notre process de fabrication (30 %), notre équipe commerciale (30 %) et la marque Louis ainsi que la plateforme Web (30 %).
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