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Le montant
La start-up montpelliéraine Lunchr, qui a décidé de se positionner sur le marché très fermé des titres-restaurant, a bouclé un nouveau tour de table de 30 millions d’euros auprès d’Index Ventures. Les investisseurs historiques, Idinvest Partners et Daphni, le fonds de Marie Ekeland, ainsi que Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel dirigé par Jean de La Rochebrochard, ont également participé à l’opération. En mai 2018, la société avait déjà levé 11 millions d’euros.
Le marché
Lancée début 2017 par Loïc Soubeyrand, cette start-up, connue au départ comme une application de commande repas, a révélé sa véritable ambition il y a un an : réinventer le titre-restaurant au profit des collaborateurs et des employeurs. Ce coup de bluff orchestré par le co-fondateur de Teads visait à préparer dans les meilleures conditions le lancement du projet réel de Lunchr, de manière à débarquer au moment idéal sur un marché oligopolistique, dominé par des géants comme Edenred (Ticket Restaurant), Sodexo, Natixis ou encore le groupe Up (Chèque Déjeuner). Ce sont aujourd’hui 4 millions de salariés et plus de 140 000 entreprises et collectivités qui utilisent le titre-restaurant comme moyen de paiement pour leurs dépenses de restauration.
Opérationnelle sous sa forme actuelle depuis un an, la jeune pousse veut faire gagner du temps et de l’argent aux salariés lors de leur pause déjeuner, tout en offrant plus de simplicité aux employeurs pour assurer la gestion de cet avantage en nature. Pour cela, Lunchr a mis au point une carte à disposition de chaque employé, compatible dans plus de 200 000 restaurants, boulangeries et supermarchés français du réseau MasterCard.
La start-up a également conçu une application, disponible sur Web, iOS et Android, qui offre plusieurs avantages aux collaborateurs. En effet, en plus de permettre aux employés de gérer leur solde et leur carte titre-restaurant sur une interface épurée, de la même manière qu’une néobanque, Lunchr leur offre également la possibilité de commander leurs déjeuners (à venir chercher au restaurant ou à consommer à table) dans le restaurant de leur choix proposé sur l’application. Les employés peuvent ainsi commander en équipe, tout en payant séparément avec leurs propres titres-restaurant, pour bénéficier de réductions pouvant atteindre jusqu’à 25%.
Pour l’employeur, la carte titre-restaurant de Lunchr est un gage de sécurité. Et pour cause, les dépenses avec celle-ci sont bloquées le dimanche et les jours fériés (sauf dérogation) et les achats avec les produits non-alimentaires sont automatiquement bloqués, ce qui permet à l’employeur d’être certain que ses salariés ne se livrent pas à des abus avec la carte titre-restaurant. Pour chaque recharge de la carte par employé, l’employeur doit simplement s’acquitter d’un euro maximum. 19 euros par jour peuvent peuvent être crédités sur la carte. A ce jour, Lunchr revendique plus de 2 000 entreprises clientes, dont Iliad, Qonto, Spotify et PayFit, Malt, Vectaury ou encore Happn.
Les objectifs
Avec ce nouveau tour de table, la start-up montpelliéraine vise les 200 000 utilisateurs et plus de 400 millions d’euros de volume d’affaires d’ici fin 2019. «Notre ambition est de proposer aux employeurs et aux employés une solution unique et bien meilleure que celle qu’ils ont pu avoir depuis 50 ans avec les titres-restaurant papier. Plus de 2 000 entreprises ont basculé chez Lunchr depuis notre lancement il y a douze mois, et elles ne reviendraient au papier pour rien au monde car en plus d’apporter beaucoup de simplicité et de praticité, nous changeons en profondeur l’expérience même du déjeuner pour tous les collaborateurs», déclare Loïc Soubeyrand, fondateur et CEO de Lunchr. Pour accélérer son développement, la société ambitionne également de s’attaquer à de nouveaux marchés en Europe et de doubler ses effectifs pour atteindre les 120 collaborateurs cette année.
Lunchr : les données clés
Fondateur : Loïc Soubeyrand
Création : 2016
Siège social : Montpellier
Activité : carte titre-restaurant
Financement : 30 millions d’euros en février 2019
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Yalayolo Magazine