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Les Etats-Unis arrivent en tête des pays ayant exigé du site de microblogging des informations sur l’origine de certains tweets ou comptes, selon le dernier rapport Transparency publié par Twitter cette semaine. Avec 1 622 demandes sur 2 871 au cours des six derniers mois l’an passé, le gouvernement américain a émis 56% des demandes. Au total, sur plus de 50 pays, les demandes de renseignements sont en hausse de 40% par rapport à la première moitié de 2014. Autre phénomène inquiétant, les requêtes de suppressions de compte qui ont progressé de 84%.
La France n’échappe pas à cette tendance. De 36 demandes d’informations début 2014, elle est passée à 60 demandes sur certains comptes sur la fin d’année. En deux ans, depuis le relevé de la fin 2012, elles ont été multipliées par cinq. Pour autant, le réseau se laisse le droit de coopérer et ne l’a fait avec les services français que dans 13% des cas. Pour comparaison, le voisin allemand n’a émis que 17 demandes sur la même période, avec un taux de retour similaire (12%).
Des Etats sous pression
Pour expliquer cette flambée, Twitter évoque une période particulière, avec dans le monde, de juillet à décembre 2014, « des élections et des attaques terroristes qui ont favorisé l’augmentation de ces demandes ». De fait, la Russie, qui n’avait jamais communiqué de demandes jusqu’alors, en comptabilise 108. Twitter indique ne lui avoir transmis aucune information. La Turquie s’est aussi montrée particulièrement pressante avec 356 demandes d’information et 328 demandes de suppresion.
Seuls les Etats-Unis ont un taux de retour élevé sur leurs demandes, avec des informations fournies dans 80% des cas. Pour affirmer son indépendance à l’égard des autorités, Twitter avait d’ailleurs porté plainte contre le gouvernement américain afin d’obtenir le droit de publier ses données sur ces demandes.
Dans ce classement des six derniers mois arrivent ensuite le Japon (288 demandes d’informations), le Royaume-Uni (116) et l’Espagne (69).
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Yalayolo Magazine