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PLUME VOYAGE a fait une sélection de tables étoilées proposant des menus à des prix accessibles au déjeuner. Avis aux amateurs de grande cuisine, l’excellence, c’est par ici !
Le Menu du Marché à l’Hostellerie de l’Abbaye de La Celle (1 étoile Michelin)
Dans cette Maison d’Alain Ducasse en Provence, le Chef Nicolas Pierantoni met en valeur les produits du terroir et le savoir-faire des producteurs locaux.
L’arrière-pays du Var, les vignobles et la Méditerranée toute proche offrent des réserves de produits d’exception que l’on retrouve dans le potager de cet établissement de renom où poussent tomates cœur de bœuf, green zebra, noire de Crimée, rose de Berne, aubergines blanches, roses, violettes… et une pléiade de plantes aromatiques arrosées à l’eau de source. Tous ces beaux produits arrivent dans les assiettes du menu du Marché, servi au déjeuner du lundi au vendredi en deux menus à 42 euros et 52 euros.
Loin des cartes figées, le menu évolue au gré des saisons et des étals du marché : brousse du Rove faite avec soin par un jeune fromager du coin, safran produit à l’ancienne à Sillans la Cascade ou encore poissons sauvages, en majorité pêchés en Méditerranée, choisis sur le marché de Marseille. L’Hostellerie de l’Abbaye propose également des menus à thème autour de produits nobles : l’asperge au printemps, le homard en été, la truffe et la cèpe à l’automne et le foie gras en hiver.
par Françoise SPIEKERMEIER
Art contemporain et art de la table à la Grande Maison de Bernard Magrez à Bordeaux (deux étoiles Michelin)
Dans la collection déjeuner gastronomique, accessible et unique, Pierre Gagnaire et son fidèle bras droit Jean Denis Lebras ont mijoté un menu de haute volée pour ravir leurs hôtes.
Amateurs d’excellence, cette table iconique, autrefois pilotée par Joël Robuchon et toujours auréolée de 2 étoiles, offre un menu en deux plats à partir de 60 euros du mardi au vendredi. Dégustation dans les salons feutrés de cet hôtel particulier situé dans le quartier du Bouscat à Bordeaux. Au choix : ravioles de champignons sauvages et bouillon forestier, aile de raie déglacée d’un vinaigre de mangue accompagnée d’épinards au beurre noisette ou encore carré de cochon rôti à la sauge, arrosé de crème de boudin noir au vieux rhum, servi avec des pommes de terre et des pruneaux au vin rouge. Un menu dont la proposition équilibrée vient ravir les fins palais et combler toutes les envies en mettant en valeur les produits de la région. L’occasion aussi de goûter les vins de Bernard Magrez, propriétaire de quatre Grands Crus Classé dans la région, Château Pape Clément, Château La Tour Carnet, Château Fombrauge et Clos Haut Peyraguey tout en contemplant une œuvre de Shephard Fairey, l’Atlas, Claude Lévêque ou Banksy choisis dans la collection de l’Institut Culturel, juste en face. L’établissement, membre des Relais & Châteaux, propose aussi six chambres décorées dans le style Napoléon III attenantes au restaurant. Note pour les parisiens : dépaysement garanti en 2 heures à peine grâce au TGV qui assure la liaison.
Par Capucine Plume
Carré des Feuillants (une étoile Michelin)
Véritable institution parisienne, le restaurant d’Alain Dutournier a certes perdu une étoile Michelin lors de la publication du dernier guide rouge, mais cela n’empêche pas les amateurs de grande cuisine française de se précipiter à cette table discrète située entre les Tuileries et la place Vendôme…
… Et de profiter d’un superbe menu déjeuner, baptisé Tentation (68 €), qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale comme antidépresseur efficace ! Pour vous convaincre : rouge barbet en escabèche, rouille safranée assurent l’amuse-bouche. A suivre, le gourmand pâté en croûte de venaison et foie gras ou la délicate tarte fine de Saint-Jacques et chorizo, jeunes poireaux étuvés. En plat, les noix de veau braisées aux champignons, ris fricassés, cœur de laitue au jus. Et final heureux avec le parfait aux marrons glacés, mont-blanc vanillé, poire en sablé léger.
par Valentine Holsen
David Toutain (deux étoiles Michelin)
Formé chez Alain Passard, puis chez Pierre Gagnaire et Bernard Pacaud (L’Ambroisie), c’est chez Marc Veyrat que David Toutain commence à exprimer tout son talent.
Parti se confronter aux cuisines du monde en Espagne (Mugaritz) puis à New York au Corton, c’est finalement dans le VIIe arrondissement parisien que David Toutain inaugure sa table en 2013, deux jours avant Noël. Depuis, son talent, sa créativité et l’originalité de ses plats séduisent les gourmets d’ici et d’ailleurs. Pour découvrir son talent, laissez-vous tenter par le menu Berce, servi au déjeuner (60 €) en trois services (entrée, plat et dessert). Ce jour-là : œuf, maïs, carvi : régressif. A suivre, pigeon rôti, girolles glacées, abricot confit : superbe. Et dessert exaltant avec le chocolat blanc, lait de coco et chou-fleur : simplement phénoménal.
par Valentine Holsen
Kei (deux étoiles Michelin)
Expert des cuissons, Kei Kobayashi a été l’un des premiers chefs japonais à s’atteler à la tâche ardue de mixer deux cultures culinaires très différentes.
C’est d’ailleurs un des points forts du jeune chef, formé au Meurice sous la direction de Jean-François Piège puis de Christophe Moret. Depuis 2011, Kei Kobayashi exprime son talent à demeure dans son restaurant au chic discret situé rue Jean-Jacques Rousseau dans le IIe arrondissement. D’une précision quasi maniaque, ses assiettes sont de véritables œuvres d’art, belles à regarder, délicieuses à déguster. « Je souhaite que mes clients trouvent ma cuisine étonnante et qu’ils vivent une expérience unique. Mais surtout, qu’ils trouvent cela très bon ! ». Pour s’initier à cette cuisine d’émotion, optez pour le menu déjeuner (58 €) : réjouissant beignet d’artichaut, crème de mascarpone et truffe noire, délicat bar aux écailles, sauce aux agrumes caramélisés et purée au basilic thaï, et délice de vacherin aux fruits de la passion, ananas et banane.
par Valentine Holsen
Les Climats (une étoile Michelin)
Amateurs de vins de Bourgogne, cette adresse est faite pour vous. Piloté par Denis Jamet et Carole Colin, ce restaurant lové dans l’ancienne Maison des Dames des PTT, à quelques mètres du musée d’Orsay, a conservé son âme Arts & Crafts. Unique !
Il y a d’abord le décor orchestré par la décoratrice franco-américaine Bambi Sloan qui a injecté dans ce lieu chargé d’histoire une touche glamour chic avec ces beaux fauteuils en velours rouge aux accoudoirs galonnés de panthère. A l’heure du déjeuner, le menu affiché à 49 € permet de se familiariser avec la cuisine du chef Julien Buscus qui fait valser les beaux produits dans des assiettes appliquées : courge de sucrine du Berry rôtie à la ventrèche de porc Kinoa, bouillon infusé de sauge et noisettes torréfiées, merlu de ligne de Saint-Jean-de-Luz cuisiné dans un beurre iodé, ragoût de moules de bouchot et pâtes à l’encre, condiment basque. Pour la touche sucrée, la régressive brioche et pomme, façon pain perdu, pommes crues et cuites, siphon au cidre, assure le final en haute gourmandise.
par Valentine Holsen
Le George (une étoile Michelin)
Le pétillant chef Simone Zanoni, à la tête du restaurant George au Four Seasons George V, propose une cuisine qui fait le lien entre ses origines italiennes et la grande tradition culinaire française. Sublime.
Secondé par Gabriele del Carlo, le tout jeune sommelier du restaurant, Simone Zanoni offre une expérience à la fois gourmande et raffinée avec un menu déjeuner très abordable (65 €) qui change au gré des saisons et des arrivages. L’occasion de déguster quelques-uns de ses plats signature comme le crudo de thon rouge, duo d’aubergines et coriandre, les agnolottis de veau braisés et crème de cèpes, la sole rôtie, sauce vinaigrée au basilic ou encore le carré d’agneau rôti au thym, légumes du potager.
www.legeorge.com
par Valentine Holsen
Textes Françoise Spiekermeier, Valentine Holsen et Capucine Plume pour PLUME VOYAGE MAGAZINE. Relecture Sandra Serpero.
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