[ad_1]
On sait depuis juin 2018 que Valve ne veut plus peser dans la décision de publier ou non un jeu sur Steam, même si le contenu peut choquer certains joueurs. “Valve ne devrait pas avoir à décider. Si vous êtes un joueur, nous ne devons pas choisir pour vous le contenu que vous pouvez ou ne pouvez pas acheter. Si vous êtes développeur, nous ne devrions pas choisir le contenu que vous êtes autorisé à créer“, expliquait à l’époque Erik Johnson, cadre chez Valve.
“Le Store contiendra quelque chose que vous détesterez, et qui ne devrait pas (à vos yeux) exister. Mais vous allez également voir quelque chose sur le magasin que vous croyez devoir être là, et que d’autres détesteront et qui, selon eux, ne devrait pas exister“, ajoutait-il dans un communiqué.
Mais…
Évidemment, une telle attitude laisse la porte ouverte à toutes les dérives, et Rape Day en est le parfait exemple. Sorti le 19 février sur la boutique de jeux démat’ de Valve, cette “expérience vidéoludique” vous met dans la peau d’un tueur en série qui profite d’une apocalypse zombie pour violer et assassiner autant de jeunes femmes qu’il peut.
Le tout dans des séquences extrêmement explicites comme le montre les quelques captures d’écrans qui illustrent sa page dédiée. Si le propos de Rape Day est d’un mauvais goût absolu, il n’a pas dérangé Valve plus que ça. En effet, le jeu est resté disponible au téléchargement pendant presque un mois, avant que la polémique justifiée autour de sa présence sur Steam pousse le studio à le supprimer.
Cependant, la firme de Bellevue a jugé bon de laisser la page dédiée à cette daube en ligne. Mais ce qui est réellement impensable, c’est la non-réaction de Valve malgré la présence du mot “viol” dans le titre. Car si on peut reprocher beaucoup de choses à Desk Plant, le studio derrière Rape Day, on ne peut l’accuser de manquer de transparence.
La faute incombe donc bel et bien au laxisme de Valve. D’autant qu’on le rappelle, Erik Johnson tentait de rassurer quelque peu les joueurs en juin dernier en expliquant que Valve supprimerait les jeux “illégaux ou développés uniquement pour troller“. Flash info : en 2019, le viol est toujours considéré comme un crime et puni en France de 15 ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité. Valve a donc tout intérêt de faire le ménage sur sa plateforme.
[ad_2]
Yalayolo Magazine
Mars87 Innovative Digital And Social Media Marketing