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Weibo, le site de microblogging considéré comme le «Twitter chinois», a annoncé son intention de lever 700 millions de dollars sur le marché obligataire. La capitalisation boursière de Weibo atteint désormais 21 milliards de dollars, ce qui place le réseau social chinois largement devant Twitter et ses 12,7 milliards de dollars en Bourse.
En levant 700 millions de dollars en dette, Weibo entend décupler sa force de frappe pour multiplier les acquisitions et ainsi consolider sa position sur le marché chinois. Selon TechCrunch, ces opérations pourraient se concentrer sur la vidéo et le divertissement, deux secteurs qui font le succès du site de microblogging en Chine. Sur le plan financier, Weibo peut compter sur le soutien de Sina, le portail Internet dirigé par Charles Chao qui l’héberge, et du géant du commerce en ligne Alibaba. Ensemble, les deux sociétés détiennent plus de 70% de Weibo.
Twitter et Weibo à la croisée des chemins
A ce jour, le réseau social chinois revendique 361 millions d’utilisateurs mensuels et 159 millions d’utilisateurs quotidiens. A titre de comparaison, Twitter compte 328 millions d’utilisateurs actifs par mois. En Chine, le site de microblogging est très prisé par les jeunes qui le considèrent comme une plateforme de divertissement. De son côté, le Parti communiste chinois utilise Weibo comme un canal de propagande. Le semaine passé, les utilisateurs étaient ainsi encouragés à diffuser un hashtag pour soutenir la «nouvelle ère» promise par le président chinois Xi Jinping lors du 19ème congrès du PCC à Pékin.
En début d’année, Weibo avait frappé un grand coup en dépassant Twitter en Bourse. A la mi-février, la capitalisation du réseau social atteignait ainsi 11,5 milliards de dollars, contre 11,3 milliards de dollars pour Twitter. Dix mois plus tard, la capitalisation de Weibo a grimpé de 9,5 milliards de dollars, tandis que celle de Twitter a péniblement progressé de 1,4 milliard de dollars. Bien que la dynamique soit désormais très largement en faveur de Weibo, le site de microblogging chinois ne doit pas faire face à une concurrence aussi rude que celle subie par Twitter. En effet, Facebook, YouTube, WhatsApp, Instagram ou encore Snapchat sont soumis à la censure de Pékin.
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Yalayolo Magazine