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GettyImages-530683015 | Rencontre de la Semaine de l’entreprenariat féminin en classe avec des étudiantes
Elles sont cheffes d’entreprises, elles ont monté des projets professionnels ou encore elles sont porteuses de projets associatifs… au total 735 femmes viennent témoigner depuis hier dans de nombreuses classes de France et de Navarre (de la 4ème à l’enseignement supérieur), pour partager leurs expériences et faire changer les stéréotypes sur la réussite professionnelle féminine.
Créée à l’occasion de la journée du 8 mars, la 7ème édition cette année de la Semaine de l’entrepreneuriat au féminin est historiquement organisée par l’association 100 000 entrepreneurs et le Secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes, et en partenariat avec de nombreux réseaux professionnels. L’opération a pour objectif de sensibiliser les jeunes femmes à l’entrepreneuriat mais aussi les garçons tout le reste de l’année, avec l’organisation dans toute la France de « ponts entre le monde de l’école et de l’entreprise pour qu’ils apprennent à se connaître et s’enrichir, et que les jeunes puissent mieux anticiper l’avenir », nous explique Martine Dubertrand, responsable de la communication de l’association 100 000 entrepreneurs.
La semaine se prolongera sur deux semaines (du 4 au 15 mars) pour des raisons d’agenda scolaire, avec pour point d’orgue cette année, une rencontre-débat à Paris chez Schoolab (Saint-Lazare) le 15 mars en présence de Mounir Mahjoubi (Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances). Elle sera consacrée au numérique où des femmes issues de l’industrie digitale tenteront de convaincre les jeunes filles encore trop nombreuses à « bouder » le numérique, avec seulement 9 % de start-up dirigées par des femmes en 2017.
« Pour les jeunes filles, les stéréotypes sur l’entrepreneuriat sont toujours les mêmes à combattre. Les patrons sont forcément masculins et les femmes ne peuvent pas évoluer professionnellement, voire, elles ne peuvent pas s’épanouir au travail et doivent faire des sacrifices » nous explique Martine Dubertrand. Avec pour trait commun chez les filles, un sentiment d’illégitimité et plus globalement « un manque de confiance qui s’exprime lors de nos opérations de sensibilisation dans les classes, c’est pour cela qu’il est très important d’agir au plus jeune âge à l’école avant même que les études supérieures et les questions d’orientation se posent… » précise Martine Dubertrand, qui ajoute « j’aurai moi-même adoré avoir ce genre de rencontre dans ma classe » ajoute t-elle. Une belle conclusion.
Programme de la Semaine de l’opération Semaine de l’entrepreneuriat au féminin
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Yalayolo Magazine