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Toutes les entreprises chinoises qui tentent leur chance à Wall Street ne connaissent pas un destin aussi glorieux que le géant Alibaba. En 2014, la firme de Jack Ma avait créé la sensation à New York en levant un peu plus de 25 milliards de dollars à l’occasion de son entrée en Bourse, l’une des plus grosses de l’histoire. Quatre ans plus tard, de nouvelles pépites chinoises rêvent d’imiter Alibaba mais la réalité est souvent plus difficile.
La pharmacie en ligne 111 l’a appris à ses dépens en septembre avec des débuts compliqués au Nasdaq. En effet, alors que la société basée à Shanghai espérait initialement lever 200 millions de dollars avec un prix par action compris entre 14 et 16 dollars, elle a finalement levé moitié moins, 100,5 millions de dollars, avec un prix d’introduction en Bourse qui est tombé à 13,80 dollars par action. Avec une capitalisation boursière inférieure à 1 milliard de dollars, 111 évolue bien loin de la sphère de son compatriote Nio, spécialisé dans les voitures électriques, qui est parvenu à lever un milliard de dollars lors de son IPO pour atteindre une capitalisation boursière de 5,52 milliards de dollars.
Un contexte difficile pour les start-up chinoises
Fondée en 2010, 111 revendique 15 millions de clients et travaille en collaboration avec 100 000 pharmacies. Au premier semestre 2018, la société chinoise a réalisé un chiffre d’affaires de 110,5 millions de dollars, en hausse de 68%, pour une perte nette de près de 20 millions de dollars. Le marché chinois de la santé et du bien-être pèse environ 1 500 milliards de dollars. Dans un secteur en effervescence, les trois plus grandes chaînes pharmaceutiques en Chine ne détiennent que 5% du marché, tandis que les trois principaux retailers du secteur pharmaceutiques contrôlent 82% du marché.
Malgré son poids sur un marché en plein essor, 111 a fait son entrée en Bourse dans un contexte économique difficile en raison des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine qui se sont intensifiées ces derniers mois. De plus, le financement des start-up en capital-risque dans l’Empire du Milieu n’affiche pas une forme olympique actuellement. Une tendance qui contraste avec l’activité dans le reste du monde. Au premier semestre, les investissements mondiaux en capital-risque ont atteint 128,3 milliards de dollars, pour 6 652 deals, selon KPMG. Si les investissements ont bondi de 79,5% par rapport à la même période l’an passé, le nombre de deals a cependant baissé de 20%, signe que le marché gagne peu à peu en maturité.
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Yalayolo Magazine