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General Electric entend supprimer près de 500 emplois en France, selon une information de Libération confirmée ce mercredi 23 janvier 2019 par Reuters. Plus précisément, 470 postes doivent disparaître dans la branche « énergie » du conglomérat américain.
Reprises il y a un peu plus de trois ans par General Electric (GE) à Alstom, les activités « power » du groupe souffrent d’une diminution des commandes au niveau mondial.
« Dans un contexte particulièrement difficile dans le secteur de l’énergie, GE procède actuellement à une revue de ses activités pour s’assurer qu’elles sont les mieux à même de répondre aux réalités du marché et permettre leur succès à long terme », a précisé la direction de GE France à Libération.
Des négociations ont été entamées la semaine dernière avec les organisations syndicales, afin de mettre en place un accord de rupture conventionnelle collective. Un plan de retraite anticipée serait également dans les tuyaux.
Le plan de départ concernerait diverses entités, et notamment les salariés du site de Belfort :
- 229 salariés, dont 146 à Belfort, dans la division Alstom Power System, qui produit des turbines pour d’autres énergies que le gaz ;
- 149 postes de la division Power Conversion ;
- 90 personnes de la division Grid (réseaux électriques), travaillant au siège à La Défense.
Ces suppressions d’emplois sont pour le moment moins importantes que ce que craignaient les syndicats, selon Libération.
« On reste inquiets. Ce plan de départs volontaires n’est sans doute que le premier étage de la fusée. Ils ne sont pas encore attaqués au plus lourd, l’activité turbines à gaz qui fait travailler près de 2000 personnes à Belfort« , a confié un syndicaliste au quotidien.
Au total, General Electric emploie 16 000 personnes dans l’Hexagone, dont environ 6000 dans la branche énergie.
Le groupe américain, qui a racheté en 2015 pour un montant de 9,7 milliards d’euros le pôle énergie d’Alstom, avait déjà annoncé la suppression de 12.000 emplois dans le monde en décembre 2017. Mais la France n’avait jusqu’à présent pas été touchée.
Il faut dire que GE s’était engagé auprès de l’Etat français à créer 1000 emplois industriels, lors du rachat de la branche énergie d’Alstom, et à maintenir ceux existant pendant au moins trois ans. Le conglomérat devait sinon s’acquitter de 50 000 euros par emploi non créé.
Libération évoque au total un montant de 50 millions d’euros de pénalités pour GE, la société ayant reconnu ne pas être parvenue à remplir ses objectifs en termes d’emplois en France en octobre dernier.
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