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Le montant
La société chinoise Didi Chuxing, qui développe un service de réservation de taxis et de VTC en Chine, a bouclé un tour de table de 4 milliards de dollars. Les investisseurs n’ont pas été dévoilés mais une source proche du dossier citée par TechCrunch indique que le géant japonais SoftBank et le fonds d’Abu Dhabi, Mubadala Capital, ont participé à l’opération. Celle-ci permet à Didi Chuxing de voir sa valorisation atteindre les 56 milliards de dollars. En avril dernier, la société chinoise était valorisée 50 milliards de dollars après son tour de table de 5,5 milliards de dollars.
A titre de comparaison, Uber est valorisée 68,5 milliards de dollars. Cependant, la valorisation de la firme américaine pourrait prochainement chuter. SoftBank prévoit en effet d’acheter des actions d’Uber sur la base d’une décote de 30% par rapport à la valorisation actuelle de la plateforme de VTC. L’offre du mastodonte japonais valoriserait ainsi Uber à hauteur de 48 milliards de dollars, soit 8 milliards de moins que la nouvelle valorisation de Didi Chuxing.
Le marché
Fondée en 2012 par Cheng Wei, Didi Chuxing domine le marché chinois. A ce jour, la plateforme revendique 450 millions d’utilisateurs et 21 millions de chauffeurs. A l’été 2016, la société avait décroché un succès retentissant en poussant Uber à abandonner ses projets en Chine. Malgré sa large domination dans l’Empire du Milieu, Didi Chuxing voit tout de même émerger des acteurs sur son secteur d’activité. Ainsi, Ucar, qui a levé 350 millions de dollars en juillet dernier, ou Yidao Yongche, qui a développé une application proche du modèle d’Uber et détenue par le groupe chinois LeEco, se positionnent comme des alternatives au géant chinois.
Au cours de ces derniers mois, Didi Chuxing a massivement investi dans l’intelligence artificielle. En début d’année, la société chinoise a notamment ouvert un laboratoire de recherche aux États-Unis, basé à Mountain View. Celui-ci vise à progresser en matière de systèmes de conduite intelligents, de sécurité des transports reposant sur l’intelligence artificielle, et de conduite autonome. Pour se donner les moyens de réussir sur le marché de la voiture autonome, Didi Chuxing a notamment débauché Charlie Miller, ex-chercheur en sécurité des systèmes d’information chez Uber et ancien employé de la NSA, et Jia Zhaoyin, un ingénieur qui travaillait chez Waymo, filiale de Google dédiée à la voiture autonome.
Les objectifs
Ce nouvel investissement doit permettre à Didi Chuxing de se développer à l’international. Jusqu’à maintenant, la société chinoise a essentiellement rayonné à l’échelle mondiale au travers d’investissements dans les concurrents d’Uber, à l’image de Lyft aux États-Unis, 99 au Brésil, Taxify en Europe, Careem au Moyen-Orient, Ola en Inde ou encore Grab en Asie du Sud-Est. Désormais, Didi Chuxing envisage une expansion réelle à l’international, notamment à Taïwan et au Mexique.
En parallèle, l’entreprise à basée Pékin prévoit d’intensifier ses efforts dans l’intelligence artificielle pour se positionner sur le segment de la voiture autonome. Didi Chuxing compte également augmenter sa flotte de véhicules électriques. En novembre dernier, la société a annoncé la construction de son propre réseau de recharge électrique en Chine, en partenariat avec les Nations Unies et le Geidco, une organisation mondiale de développement et de collaboration énergétique. Actuellement, Didi Chuxing revendique plus de 260 000 voitures électriques sur sa plateforme. L’objectif de la société est d’atteindre le million de véhicules électriques d’ici 2020.
Didi Chuxing : les données clés
Fondateurs : Cheng Wei
Création : 2012
Siège social : Pékin
Activité : transport de personnes
Financement : 4 milliards de dollars en décembre 2017
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Yalayolo Magazine