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SpaceX a une année chargée devant elle, avec notamment un lancement majeur : la navette Crew Dragon, censée, à terme, transporter des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS), devrait effectuer son baptême de feu d’ici la fin de l’année 2019.
Pour autant, Elon Musk, patron de SpaceX, a d’ailleurs d’ores et déjà prévenu que ce vol sera particulièrement « dangereux », en raison de la présence de nouveau matériel.
Il est donc possible que ce lancement soit un échec — et ça ne serait pas une première pour SpaceX.
Selon Jean-Jacques Dordain, ancien directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA) de 2003 à 2015, « Elon Musk n’a pas peur des échecs car l’échec n’a pas la même valeur suivant que vous travaillez dans une agence publique (ESA ou NASA) ou dans le privé » :
« Dans un monde où la peur du risque est grande, un échec dans le public est assimilé à un gaspillage de l’argent du contribuable. Par contre, dans le privé, la valeur est dans le progrès, même en cas d’échec. »
Et peu importe si le milliardaire tech repousse la date de lancement de ses nouveaux produits.
« C’est une communication maîtrisée qui démontre sa transparence et l’ambition de ses objectifs. Il est en retard mais la révolution est au rendez-vous. C’est cette maîtrise qui fait l’attractivité d’Elon Musk vis-à-vis des investisseurs », ajoute celui qui est devenu conseiller du gouvernement luxembourgeois dans le domaine spatial.
Le patron de SpaceX a notamment annoncé que le premier voyage vers Mars sans équipage se fera en 2022 et un autre avec des astronautes à bord en 2024, mais certains experts ont affirmé que son projet était proche de la « science-fiction ».
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