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Ça y est ! L’année 2019 a commencé et le moment est donc venu de prédire quelles startups vont se faire remarquer. Qui mieux que les sociétés de capital-risque qui observent l’industrie, guident les startups, entendent leurs arguments et investissent dans celles-ci peuvent donner ces tendances ?
Nous leur avons demandé quelles startups vont cartonner en 2019. Nous avons sollicité des investisseurs de divers horizons, tailles et thèses d’investissement. Nous avons contacté un certain nombre d’investisseurs, hommes et femmes. Certains ont décliné, d’autres ont accepté. Cette liste ne se veut pas exhaustive.
Nous leur avons demandé de nommer une entreprise qu’ils ont soutenue, qui s’apprête à connaître une excellente année 2019. Après tout, ils ont tellement cru en ces entreprises qu’ils y ont investi. Mais nous leur avons également demandé de nommer une autre startup qu’ils jugent intéressante ou en tant tout cas qu’il faut suivre.
Logistique, santé, place de marché, éditeur de logiciel professionnel, application grand public — cette photographie a un instant « T » montre une diversité des profils de ces entreprises, à des stades de financement très différents.
Et plusieurs d’entre elles sont citées plusieurs fois, sans que les différents investisseurs ne se soient mis d’accord avant nos interviews.
Suivez le guide.
Voici les 19 startups qu’il faut que vous ayez en tête en 2019, que vous soyez un bon connaisseur du secteur de la tech en France, que vous souhaitiez décrocher un emploi ou tout simplement curieux.
Exotec Solutions — Robots autonomes pour la distribution
Nom de l’entreprise: Exotec Solutions
Investisseur: Julien-David Nitlech d’Iris Capital
Relation: Investisseur
Financement: 18 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Fondée en 2015 par Romain Moulin et Renaud Heitz, deux ingénieurs qui ont débuté leur carrière comme experts en robotique et logistique industrielles, Exotec Solutions a développé un robot autonome baptisé Skypod, adapté à la logistique des acteurs du e-commerce. Cette solution s’adresse surtout aux entrepôts des e-commerçants et distributeurs plus qu’aux magasins.
Le robot est capable de porter 30 kg. Les dirigeants d’Exotec affirment qu’il est capable de se déplacer quatre fois plus vite et de monter cinq fois plus haut dans un entrepôt que les robots Kiva d’Amazon qui déplacent des étagères entières.
Pourquoi il faut la suivre: Travaillant déjà avec des pure players — Showroomprivé et Cdiscount — Exotec Solutions cible désormais les distributeurs physiques. « Le marché de la logistique est gigantesque. Exotec transforme la capacité des magasins à gérer leurs stocks de manière immédiate. C’est une verticale de l’industrie qui est prête au changement. Exotec, c’est l’addition nécessaire pour s’inscrire dans une nouvelle donne », estime Julien-David Nitlech, partner chez Iris Capital.
Alan — Assureur indépendant
Nom de l’entreprise: Alan
Investisseur: Julien-David Nitlech d’Iris Capital
Relation: Pas de relation. Il trouve juste le projet brillant.
Financement: 35 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Alan est un assureur indépendant qui simplifie les produits et les procédés. La startup vient ainsi de proposer le remboursement à la médiation après la télé-consultation. Créée en 2016 par Jean-Charles Samuelian — derrière la société Expliseat — Alan couvre déjà plus de 7000 personnes et 850 entreprises. Ce volume représenterait 5 à 6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le marché français des complémentaires de santé est estimé à 36 milliards d’euros.
Pourquoi il faut la suivre: « Les produit d’assurance et de mutuelle sont difficilement compréhensibles: on a tous l’angoisse de la petite ligne en bas du contrat pour voir si on est bien protégé. Alan crée des produits d’assurance agréés proches des gens, avec une approche centrée sur le client. Ils sont capables d’apporter une révolution dans ce secteur comme N26, Revolut ou Monzo peuvent le faire dans la banque. Et à sa tête, elle a un entrepreneur brillant et visionnaire », confie Julien-David Nitlech.
Algolia — Moteur de recherche pour les sites internet et applications
Nom de l’entreprise: Algolia
Investisseur: Rodolphe Menegaux
Relation: Alven est investisseur. C’est Raffi Kamber qui est au conseil d’administration d’Algolia pour le compte d’Alven.
Financement: 74,3 millions de dollars — soit 65,7 millions d’euros.
Ce qu’elle fait: Algolia est l’un des emblèmes de la nouvelle génération de la Frenc Tech, après Criteo par exemple. Elle propose une interface aux entreprises pour qu’elles puissent intégrer un moteur de recherche sur leurs sites et applications. La solution est capable de trouver en quelques millisecondes une réponse adéquate, grâce au traitement du langage par l’intelligence artificielle. Algolia gère déjà plus d’un milliard de recherches par jour pour plusieurs milliers de clients comme LVMH, Periscope, Twitch, Medium ou Quiksilver. Créée en 2012, elle envisage 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018.
Pourquoi il faut la suivre: « Ils ont une traction commerciale aux Etats-Unis impressionnante. C’est une plateforme tech très solide avec de vrais avantages comparatifs. En fait, Algolia réunit le triptyque idéale: une très bonne équipe, une très bonne technologie et un product market fit idéal. Sa croissance ne va pas s’arrêter là », estime Rodolphe Menegaux.
Nabla — Solutions d’intelligence artificielle pour les entreprises
Nom de l’entreprise: Nabla
Investisseur: Rodolphe Menegaux
Relation: Aucune. Mais il trouve intéressant que le directeur de l’IA de Facebook, Yann Le Cun, est adoubé le projet.
Financement: 2 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Nabla propose une platefome aux entreprises pour intégrer des technologies d’intelligence artificielle. Selon Les Echos, Nabla souhaite se développer sur le conseil, le développement de logiciels en mode Saas, et la recherche.
Pourquoi il faut la suivre: C’est l’équipe derrière Nabla qui suscite la curiosité de l’investisseur. « Ils ont été adoubés par Yann Le Cun, le directeur du laboratoire de recherche de l’intelligence artificielle de Facebook. » D’ailleurs, Nabla a été fondée en 2018 par Alexandre Lebrun, Martin Raison — deux anciens de FAIR justement — et Delphine Groll qui était en charge du business development chez My Little Paris. Alexandre Lebrun avait revendue son entreprise Wit.ai à Facebook. « Vu les profils de l’équipe tech et du CEO qui fût le fondateur de Wit.ai racheté par Facebook en 2015, ça sent plutôt bon », confie Rodolphe Menegaux.
Lifen — Messagerie sécurisée pour les échanges de documents médicaux entre médecins et hôpitaux
Nom de l’entreprise: Lifen
Investisseur: Xavier Lorphelin, partner chez Serena Capital
Relation: Investisseur
Financement: 7,5 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Lifen a été créée en 2015 par Franck Le Ouay, ancien directeur scientifique de Criteo, avec Etienne Depaulis et Alexandre Huckert. Elle a développé une messagerie sécurisée d’échanges de documents médicaux entre médecins et hôpitaux — s’inscrivant ainsi pleinement en France avec à la généralisation du Dossier médical partagé (DMP). Lancé il y a un an, le produit informatique est déjà utilisé dans des dizaines d’hôpitaux et cliniques privées, qui peuvent partager plus facilement et de façon sécurisée 40.000 comptes rendus à plus de 16.000 médecins.
Pourquoi il faut la suivre: La gestion des donnés médicales est devenu un enjeu majeur de la santé. Il n’y a qu’à voir les initiatives d’Amazon avec son assistant intelligent Alexa et Apple avec sa montre connectée. A terme, on peut très bien imaginer l’API Lifen intégrée dans Apple. « C’est encore un signal faible mais des standards d’échange de données se normalisent comme FHIR utilisé par Apple. Lifen a développé sa technologie pour qu’elle soit compatible avec ce standard. Sa logique de développement est donc internationale. Lifen n’en est qu’aux débuts de l’exploitation des données », confie Xavier Lorphelin.
Nabla — Solutions d’intelligence artificielle pour les entreprises
Nom de l’entreprise: Nabla
Investisseur: Xavier Lorphelin, partner chez Serena Capital
Relation: Aucune. Mais il juge l’équipe solide et le projet intrigant.
Financement: 2 millions d’euros.
Ce qu’elle fait: Nabla propose une platefome aux entreprises pour intégrer des technologies d’intelligence artificielle. Selon Les Echos, Nabla souhaite se développer sur le conseil, le développement de logiciels en mode Saas, et la recherche.
Pourquoi il faut la suivre: « Les trois fondateurs, dont deux anciens de l’IA de Facebook, ont fait en plus venir des gens très intelligents autour d’eux. Vu la taille de l’entreprise, ils ont déjà bien structuré leur équipe avec des profils senior à l’image de Guillemette Picard, la directrice du produit et ancienne responsable du big data et de l’intelligence artificielle d’Allianz France. En face, il y a des entreprises qui commencent à s’équiper pour traiter des données, de l’intelligence artificielle. J’ai hâte de voir ce que Nabla va nous sortir en 2019 », avance Xavier Lorphelin.
Payfit — Plateforme de gestion de paie et des processus RH
Nom de l’entreprise: Payfit
Investisseur: Bruno Raillard, partner chez Otium Ventures
Relation: Investisseur
Financement: 19,5 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Fondée par Firmin Zocchetto, Florian Fournier et Ghislain de Fontenay, Payfit édite un logiciel SaaS de digitalisation de la gestion de paie et des processus RH pour les PME. Concrètement, chaque salarié dispose de son espace personnel sur Payfit depuis lequel il peut poser ses congés, ajouter ses notes frais, accéder à ses bulletins de paie, etc. La startup revendique 2500 entreprises clientes — dont Doctolib, Gameloft, LeCab, Le Slip Français.
Pourquoi il faut la suivre: Après avoir levé 19 millions d’euros en en deux ans, l’enjeu de Payfit est aujourd’hui dans de réussir la commercialisation de sa solution. Ses commerciaux ciblent les PME et TPE en France — mais aussi en Espagne avant l’Allemagne. « Elle passe des caps impressionnants en terme de maturité, de taille, de structuration », explique Bruno Raillard. Payfit emploierait 120 salariés selon les données de LinkedIn. « Le prélèvement à la source va être porteur en France car les entreprises veulent gérer sans contrainte. Or, la proposition de valeur de Payfit est est d’une simplicité à la fois déconcertante et puissante: régler une bonne fois pour toutes la complexité de la feuille de paie. La profondeur du marché est insondable. »
Alan — Assureur indépendant
Nom de l’entreprise: Alan
Investisseur: Bruno Raillard, partner chez Otium Ventures
Relation: Aucune.
Financement: 35 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Alan est un assureur indépendant qui simplifie les procédés pour l’assuré. Créée en 2016 par Jean-Charles Samuelian — qui avait créé la société Expliseat — la startup couvre déjà plus de 7000 personnes et 850 entreprises. A l’équilibre, ce volume représenterait 5 à 6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le marché français des complémentaires de santé est estimé à 36 milliards d’euros.
Pourquoi il faut la suivre: « Vu de l’extérieur, on décèle une sorte de force tranquille dans le développement du projet. C’est assez fatiguant de voir des êtres humains qui survolent la complexité », dit en souriant Bruno Raillard.
Malt — Place de marché en ligne qui met en relation les entreprises et les travailleurs indépendants
Nom de l’entreprise: Malt
Investisseur: Jean-David Chamboredon, président d’Isai
Relation: Investisseur
Financement : 7,1 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Fondée par Vincent Huguet et Hugo Lassiège, Malt est une place de marché en ligne qui met en relation des travailleurs indépendants du numérique (graphistes, développeurs, consultants, etc… ) avec des entreprises. La startup revendique plus de 90.000 freelances sur sa plateforme et plus de 60.000 clients — TOPE, PME et grands groupes, L’accès à Malt est gratuit. Ce sont les clients qui démarchent trois à quatre indépendants. Malt se rémunère grâce aux frais de service prélevés sur les missions, de 5 à 10%.
Pourquoi il faut la suivre: Malt va prend en 2019 « le grand virage de l’internationalisation », via l’Espagne, puis le Benelux et l’Allemagne. Malt évolue sur un marché avec de nombreux acteurs comme Comet et la concurrence y est rude. « Le modèle est validé en France. Malt n’a pas une vision de l’ubérisation mais d’une communauté. Elle n’est pas orientée low cost. . L’obsession est d’avoir les meilleurs free lances », juge Jean-David Chamboredon, président du fonds Isai, figure de l’écosystème. « C’est le premier investissement de notre deuxième fonds. On peut leur souhaiter le même destin qu’à BlaBlaCar, le premier investissement de notre premier fonds. »
Back Market — Place de marché en ligne de vente de smatphones et produits électroniques reconditionnés
Nom de l’entreprise: Back Market
Investisseur: Jean-David Chamboredon, président d’Isai
Relation: Aucune.
Financement : 48 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Back Market est une place de marché en ligne dédiée aux produits électriques et électroniques reconditionnés — smartphone, tablette, etc. Elle a levé 48 millions d’euros depuis sa création en 2014. L’ambition est de prendre une place importante sur le marché américain.
Pourquoi il faut la suivre: « On aurait pu investir en 2015. On aimait bien l’équipe, la thèse de l’obsolescence programmée, du recyclage. L’idée est plus européenne qu’américaine et c’est toujours intéressant en terme d’ambitions internationales. D’ailleurs, ils n’ont été financés que par des Français — je ne sais pas s’ils avaient le choix mais ça montre peut être que nous sommes plus sensibles à ces sujets environnementaux. Back Market a peut être un temps d’avance pour prendre le marché américain », analyse Jean-David Chamboredon.
Geev — Application de dons d’objets
Nom de l’entreprise: Geev
Investisseur: Pierre-Yves Meerschman, cofondateur et investisseur au sein de Daphni
Relation: Investisseur
Financement : 3,2 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Créée en 2015 par Hakim Baka à Bordeaux, Geev est une application web et mobile qui permet à ses membres de donner ou collecter des objets. Elle fait partie de l’économie collaborative en proposant de donner une deuxième vie à des objets au lieu de les jeter dans des circuits de recyclage pas toujours identifiés et pratiques.
Pourquoi il faut la suivre : « Le projet est très porteur de sens et s’appuie sur des comportements existants que le digital vient faciliter et développer. Les données d’usage sont impressionnantes et montrent bien la confiance que portent les utilisateurs à la plateforme », explique Pierre-Yves Meerschman. Déjà présente au Canada, Geev devrait effectuer en 2019 des tests dans d’autres pays pour affiner son modèle économique par rapport aux usages.
SpaceFill — Stockage à la demande
Nom de l’entreprise: SpaceFill
Investisseur: Pierre-Yves Meerschman, cofondateur et investisseur au sein de Daphni
Relation: Aucune
Financement: Aucun
Ce qu’elle fait: Créée en 2018, SpaceFill est un service à la demande d’espaces de stockage physiques pour les professionnels. Elle aide les entreprises à trouver des espaces et offre aussi aux propriétaires d’entrepôts la possibilité de louer des espaces inutilisés pour des besoins à court terme. Les clients visés sont des distributeurs, des startups du e-commerce ou encore des entreprises saisonnières ayant besoin d’un bail flexible. SpaceFill revendique 800 entrepôts en France.
Pourquoi il faut la suivre: « Leur sujet est intéressant car il est périphérique au e-commerce alors qu’il y a une recomposition du marché du retail. Les professionnels vont avoir besoin d’espaces de stockage flexibles plus nombreux, plus proches de leurs clients et sur de courtes durées », note Pierre-Yves Meerschman.
Evaneos — Plateforme de voyage sur-mesure
Nom de l’entreprise: Evaneos
Investisseur: Omri Benayoun, general partner au sein de Partech
Relation: Investisseur
Financement : 91 millions d’euros
Ce qu’elle fait: Evaneos est une plateforme en ligne de voyages sur-mesure qui met en relation des agents locaux et utilisateurs. Elle revendique plus de 250.000 voyageurs qui sont partis via son intermédiaire. Elle vient siphonner le marché des tours opérateurs et des entreprises comme Voyageurs du Monde.
Pourquoi il faut la suivre: « Evaneos est portée par deux tendances: un secteur du tourisme en pleine expansion et une demande pour des voyages sur-mesure, uniques, selon son budget. En 2019, ils vont poursuivre leur développement en Europe occidentale et mettre un pied aux Etats-Unis. Evaneos va devenir une grande marque du voyage », s’avance Omri Benayoun.
OpenClassrooms — Plateforme de cours en ligne pour professionnels
Nom de l’entreprise: OpenClassrooms
Investisseur: Omri Benayoun, general partner au sein de Partech
Relation: Aucune mais ils les connaît bien.
Financement : 68,7 millions de dollars
Ce qu’elle fait: OpenClassrooms est une plateforme de cours en ligne pour professionnels. La startup revendique 3 millions d’utilisateurs par mois, pour plus de 300 certifications professionnelles officielles et une trentaine de parcours diplômants de niveau Bac+2 à Bac+5, depuis le développement web et mobile jusqu’au design, le traitement des données ou le marketing. Elle a fait entrer un grand fonds américain General Atlantic en 2018 à l’occasion d’un tour de table de 60 millions de dollars.
Pourquoi il faut la suivre: « C’est un tandem magnifique. C’est un très beau modèle avec un gros enjeu d’employabilité. Le prix est modique avec des garanties d’emplois à la clé. A mon avis, ils vont encore animer le marché avec d’autres partenariats », estime Omri Benayoun. OpenClassrooms a déjà des accords avec Pole Emploi, Orange en Afrique et Google.org, la branche à but non lucratif de Google.
Ledger — Sécurisation des crypto-monnaies et de la technologie blockchain
Nom de l’entreprise: Ledger
Investisseur: Cyril Bertrand, senior partner chez XAnge
Relation: Investisseur
Financement : 85,1 millions de dollars
Ce qu’elle fait: Ledger conçoit des solutions de sécurisation des crypto-monnaies et de la technologie blockchain. La startup propose notamment des portefeuilles matériels de crypto-monnaies pour les particuliers. Elle s’est diversifiée vers le B to B avec un premier contrat avec Engie pour équiper son parc d’éoliennes, de panneaux solaires et d’installations hydrauliques, de boîtiers capables d’enregistrer et certifier les datas sur la blockchain.
Pourquoi il faut la suivre: « C’est vraiment le coffre-fort de la nouvelle monnaie tout en permettant aux détenteurs de l’ouvrir facilement. Fini les bitcoins perdus ! Ils vont continuer en 2019 de développer la partie professionnelle avec des grandes institutions. Ledger peut devenir l’un des grands acteurs de la sécurité de la monnaie numérique », estime Cyril Bertrand, senior partner chez XAnge.
Shone — Aide à la navigation pour le transport de marchandises en mer
Nom de l’entreprise: Shone
Investisseur: Cyril Bertrand, senior partner chez XAnge
Relation: Aucun
Financement : 4,2 millions de dollars
Ce qu’elle fait: Créée en 2017 par Antoine de Maleprade, Clement Renault et Ugo Vollmer, Shone s’attaque à l’immense marché du transport de marchandises par voie maritime et plus précisément les porte-conteneurs. En 2017, 2000 conteneurs maritimes ont été perdus, selon le World Shipping Council. Pour y remédier, la startup développe des outils numériques d’aide à la navigation, en faisant communiquer ses capteurs avec les siens. Résultat, Shone recommande aux équipages des trajets pour consommer moins d’essence par exemple. La startup a signé un partenariat avec CMA CGM.
Pourquoi il faut la suivre: « Shone est installée à San Francisco mais elle est créée par trois Français. Ils sont sortis de Y Combinator. C’est symptomatique de ces Français issus de formations prestigieuses (HEC, Normal Sup’, Stanford, Ecoles des Ponts Paris Tech dans ce cas, ndlr) qui se passionnent pour des sujets précis sur des marchés gigantesques. L’IA fait ici ce qu’elle fait de mieux: aider les êtres humains à ne pas commettre d’erreur d’appréciation. Ils peuvent changer les usages d’une vielle industrie du fret », pense Cyril Bertrand.
Botify — Plateforme SaaS pour le référencement naturel
Nom de l’entreprise: Botify
Investisseur: Audrey Soussan, general partner chez Ventech Capital
Relation: Investisseur
Financement : 7,2 millions de dollars
Ce qu’elle fait: Botify, co-fondée par Thomas Grange (Ulule), est une plateforme de SaaS (software as a service) — une sorte de tableau de bord — qui permet aux entreprises d’optimiser le référencement naturel des sites et de doper leur trafic. Botify compte plus de 300 clients dans 30 pays, dont Opodo, BlaBlaCar, Decathlon, Le Monde ou eBay.
Pourquoi il faut la suivre: Pour des raisons techniques, une multitude de pages d’un site internet ne sont pas vues par un moteur de recherche. Et c’est dès lors une perte sèche pour l’entreprise. « Botify explique ce que Google voit dans le catalogue des entreprises », résume habilement Audrey Soussan, general partner chez Ventech. « C’est une agence de SEO au départ qui a su pivoter vers un produit et réalise déjà une partie importante de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis ». Prochaine étape: la recherche vocale effectuée sur les assistants intelligents d’Amazon, Google et Apple.
Ubble — Solution de vérification d’identité en ligne par la vidéo
Nom de l’entreprise: Ubble
Investisseur: Audrey Soussan, general partner chez Ventech Capital
Relation: Aucune
Financement: 1 million d’euros
Ce qu’elle fait: L’apparition des néo-banques dans le secteur financier a conquis toute une génération de clients par leur facilité d’inscription et leur rapidité. Ubble.ai utilise l’intelligence artificielle couplée à la vidéo pour sécuriser encore l’inscription à des services en ligne, en vérifiant l’identité des utilisateurs.
Pourquoi il faut la suivre: « Onfido est l’un des leaders du marché après avoir levé 60 millions de dollars. Mais elle n’a pas l’instantanéité de ubble.ai me semble-t-il et elle utilise la photo plutôt que la vidéo. Ubble a une équipe de choc, avec des anciens de Gemalto, portée per une tendance de marché », souligne Audrey Soussan chez Ventech.
Containous — Logiciel open source pour développeurs
Nom de l’entreprise: Containous
Investisseur: Samantha Jérusalmy, partner chez Elaia Partners
Relation: Investisseur
Financement: 1 million d’euros
Ce qu’elle fait: Containous a été créée en 2016 à Lyon par Emile Vauge. La startup de moins de dix personnes développe une infrastructure software en open-source — entièrement gratuits, libres de droits, enrichis en permanence par les utilisateurs— pour les centres de calcul modernes.
Pourquoi il faut la suivre: « C’est un OVNI. Un produit d’infrastructure, développé par un CTO/CEO visionnaire — seul fondateur quand on l’a rencontré — et distribué selon le model open source, toujours challenging côté business. Quand on signe avec le fondateur en 2017, il y a trois millions de téléchargements. Aujourd’hui, ce sont près de 500 millions! », détaille Samantha Jérusalmy.
Payfit — Digitalisation de la gestion de paie et des processus RH pour les PME
Nom de l’entreprise: Payfit
Investisseur: Samantha Jérusalmy, partner chez Elaia Partners
Relation: Aucune
Financement: 19,5 millions d’euros
Ce qu’elle fait: La startup française Payfit édité un logiciel de gestion de paie et des processus RH pour les PME. Les solutions RH de Payfit sont utilisées par 2500 clients dont Alan, Doctolib, Gameloft, Station F, Pumpkin, Heetch, Le Slip Français.
Pourquoi il faut la suivre: « C’est un produit incroyable. Nous l’utilisons nous-mêmes et ça change la vie. On gagne énormément de temps dans la gestion des notes de frais, des congés, de la paie. C’est une solution lisible, intuitive, efficace. Le marché a adhéré en très peu de temps. C’est l’exemple d’une super exécution et d’une réussite d’une startup française », explique Samantha Jérusalmy.
Muzeek — Création de morceaux de musique via l’intelligence artificielle
Nom de l’entreprise : Muzeek
Investisseur: Stéphanie Hospital, fondatrice et DG de OneRagtime
Relation: Investisseur
Ce qu’elle fait: La startup française Muzeek édite un logiciel qui combine reconnaissance de vidéo et musique. Le plug-in Muzeek sur le logiciel de montage Adobe Premiere. est capable de reconnaître une vidéo et de proposer une adaptation musicale synchronisée.
Pourquoi il faut la suivre: « Muzeek, c’est la démonstration de notre thèse d’investissement autour de l’intelligence artificielle appliquée à une verticale, sur d’importants marchés, avec ici l’explosion de la vidéo. Muzeek rend les montages vidéo plus ludiques et s’adresse à la fois au grand public et aux professionnels », explique Stéphanie Hospital.
Hoomano — Développeur d’applications pour la robotique
Nom de l’entreprise : Hoomano
Investisseur: Stéphanie Hospital, OneRagTime
Relation: Aucune
Ce qu’elle fait: Hoomano développe des logiciels pour des robots afin de les rendre plus interactifs, à l’instar de ceux utilisés dans les célèbres Pepper et Nao. Créée en 2014 par Xavier Basset et Cyril Maitrejean, la startup compte 25 salariés dont 14 chercheurs et ingénieurs en intelligence artificielle. Basée à Lyon, elle a aussi ouvert un bureau au japon.
Pourquoi il faut la suivre: Avec les robots, il manque souvent la dimension humaine, d’interaction. Hoomano les rend ainsi plus interactifs et plus engagés socialement. »
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