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A 40 ans, le Français Thomas Pesquet est connu pour avoir passé 196 jours dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale (ISS) en 2016-2017.
Dans une interview accordée au Monde Campus, il a déclaré être « surpris d’en être arrivé là », avec le recul, car personne dans sa famille « n’avait le moindre lien avec le monde de l’aéronautique et du spatial ».
L’astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA) a ensuite affirmé que ce n’est pas tant son parcours professionnel que ses activités personnelles qui lui ont permis d’exercer ce métier. Ce qu’il appelle le « bas du CV ».
« Sûr et certain, c’est ce ‘bas du CV’ qui m’a permis de devenir astronaute. Sans ce que j’ai fait après l’école, je n’aurais eu aucune chance à la sélection. Quasiment tous les jours, c’était entraînement de judo, de basket, cours de saxophone, ensemble musical, etc. Natation le vendredi, match le samedi. J’ai appris beaucoup de choses importantes après 17 heures. »
Traditionnellement, la partie basse du CV est réservée aux activités de loisirs ou centres d’intérêts. C’est une manière pour le ou la candidat-e de laisser « des indices sur votre personnalité », explique une coach en emploi.
Celui qui a formulé à plusieurs reprises son envie de retourner dans l’espace — et peut-être même aller sur Mars — a expliqué qu’en faisant du sport, de la musique, en s’engageant dans une association, « on n’acquiert pas de connaissances strictement académiques mais tout un tas d’autres savoirs très importants » :
« Les sports collectifs, par exemple, apprennent tout à la fois la compétition et l’esprit d’équipe. Que fait-on si on est le plus nul de l’équipe? Ou si, au contraire, on est le meilleur et on trouve que tous les autres ne sont pas assez bons? Tous ces questionnements, un jeune va y être confronté dans sa vie active. Le sport individuel, lui, apprend le dépassement et la persévérance. Même à l’époque d’Internet, il ne suffit pas de passer trois heures sur YouTube pour maîtriser le saxophone. Il faut plutôt pratiquer quatre ans, à raison de trois quarts d’heure par jour. »
Thomas Pesquet a enfin conseillé aux jeunes « d’essayer beaucoup de choses différentes » et surtout « oser », en estimant que » le plus grand mécanisme d’obstacle à la réussite est l’autocensure. »
Depuis son retour sur Terre en juin 2017, il pilote l’Airbus A310 Zéro-G de Novespace pour des vols paraboliques et passe une grande partie de son temps à Cologne (Allemagne) au centre des astronautes de l’ESA. Comme il l’a détaillé au JDD, il y effectue des tâches techniques et « travaille à la suite de la Station spatiale internationale, à l’horizon 2024-2025. »
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