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L’année 2018 a été marquée par une succession de cyberattaques dans le monde. La plus grande, baptisée NotPetya, est même parvenue à interrompre certaines activités dans les ports, les usines et les bureaux.
Elle a couté 250 millions d’euros à l’entreprise française Saint-Gobain.
Et d’autres événements de ce type devraient se produire à l’avenir. Lundi 28 janvier 2019, Altran Technologies, spécialiste français des services d’ingénierie et de R&D, a révélé avoir été victime la semaine dernière d’une attaque informatique qui a affecté ses activités dans certains pays en Europe.
Gouvernements et milieux économiques tentent donc se préparer aux scénarios catastrophes.
Pour l’assureur britannique Lloyd’s of London et le spécialiste de la gestion des risques Aon, une cyberattaque mondiale coordonnée, diffusée par un courrier électronique malveillant, pourrait causer des dommages économiques compris entre 74 et 169 milliards d’euros, estiment-ils dans un rapport co-produit par MSIG, Trans Re, filiale du réassureur français Scor, et Cyber Risk Management (CyRiM).
Cette estimation provient d’un scénario hypothétique issu d’un test de résistance de la gestion des risques.
Voici comment une cyberattaque pourrait provoquer un chaos économique mondial selon Lloyd’s of London et Aon :
Les pertes économiques les plus importantes affecteront la distribution, la santé, l’industrie et la banque — avec une estimation de 10 à 25 Mds$.
Les pertes directes dans la distribution peuvent se matérialiser par un système inutilisable dans un point de vente ou dans une transaction avec des données qui peuvent être cryptées ou effacées. Le vendeur peut dès lors ne pas avoir accès aux registres comptables.
Les économies régionales dominées par les services souffriraient davantage et seraient exposées à des pertes directes plus importantes. Les conséquences économiques pour les Etats-Unis se situent entre 46 et 89 Mds$ de pertes et pour l’Europe entre 30 et 76 Mds$.
Le montant des pertes quotidiennes serait moindre en Europe car le tissu économique est composé de davantage de PME. Une cyberattaque dans des grandes institutions financières américaines ou des grandes entreprises auraient de plus fortes conséquences selon le rapport.
D’autres facteurs expliquent les différences dans l’ampleur des pertes économiques entre les régions : la pénétration des appareils électroniques et d’internet, le développement de l’Internet des objets (IoT) et le nombre de fournisseurs tiers de services et produits informatiques.
Les demandes d’assurance concerneraient notamment des interruptions d’activité ou des cyberextorsions de fonds.
Le total des sinistres indemnisés par le secteur des assurances dans le cadre de ce scénario catastrophe est estimé entre 10 Md$ et 27 Md$.
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Yalayolo Magazine