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Et l’Homme… créa le robot : c’est le titre de l’exposition qui vient de s’ouvrir au musée des Arts et métiers, à Paris, jusqu’au 3 mars 2013. On peut y rencontrer de vrais robots, comme Robbix et Robbixa, qui accueillent le public, ou ceux de l’Ifremer, qui plongent pour nous dans les océans.
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Ils ne ressemblent ni à R2-D2 ni au Terminator T-800, mais passent l’aspirateur, secondent les chirurgiens, sont commis de cuisine comme Hoap-3 ou explorent les confins de l’univers : le musée des Arts et métiers organise à partir d’aujourd’hui à Paris une rencontre exceptionnelle avec ces créatures de l’Homme, les robots. Le visiteur est accueilli par Robbix et Robbixa, deux « animatronics » dont l’apparence androïde colle à la représentation la plus répandue du robot, construit à l’image de l’Homme et dont on attend qu’il l’imite… tout en s’en méfiant.
« Lorsqu’on évoque les robots, les gens pensent immédiatement anthropomorphes », explique Girolamo Ramunni, le commissaire de l’exposition. Cet historien des sciences rappelle que la fiction a d’abord pensé le robot avant qu’il ne trouve sa place dans notre quotidien. Le mot robot lui-même a été imaginé par l’écrivain tchécoslovaque Karel Capek en 1921 et traduit en français en 1924. Il signifie travailleur ou esclave. En 1927, Fritz Lang créait dans Metropolis le premier androïde de l’histoire du cinéma, Robotrix, un robot au féminin.
Avant les robots, il y eut les automates
Très peu d’androïdes attendent le visiteur à l’intérieur du « Couloir de la découverte », prévient Girolamo Ramunni. Le robot qui se balade parmi le public est d’ailleurs une petite machine dénuée de toute apparence humaine.
La première partie de l’exposition est consacrée à ce que l’on peut considérer comme les ancêtres des robots, les automates, et encore avant eux les techniques horlogères. L’occasion pour le musée des Arts et métiers de sortir de ses réserves des pièces jamais montrées au public, comme une pendule à planétaire (1846) qui reproduit les mouvements de la Terre et de la Lune autour du Soleil.
La complexité des mécanismes d’horlogerie favorise l’apparition des premiers automates androïdes, comme le Gymnaste, automate à pédales et ficelles (fin XVIIIe siècle), ou l’Automate aux ballons (milieu du XIXe).
La révolution cybernétique est en marche
Si les automates sont capables de reproduire indéfiniment les mêmes mouvements imitant ceux des êtres vivants, les robots eux « interagissent avec leur environnement », explique Girolamo Ramunni. L’électronique a permis cette « révolution cybernétique », théorisée en 1948 par l’Américain Norbert Wiener. Elle est illustrée par Job, le surprenant renard électronique mis au point en 1953 par l’ingénieur français et grand vulgarisateur Albert Ducrocq.
Rapidement, l’informatique aidant, les robots ont trouvé leur place dans l’industrie. Est ainsi présenté un robot industriel doté de deux bras et 15 axes (contre 7 axes pour l’Homme…), arrivé tout droit du Japon. Il ira travailler en usine automobile, mais pour les besoins de l’exposition, il manipule des briques d’un jeu de construction. L’exposition, qui vise un public familial, propose aussi une plongée au fond des mers, avec les robots sous-marins de l’Ifremer, ou un voyage dans l’espace où le rover Curiosity explore la planète Mars en lieu et place de l’Homme.
Les robots-compagnons sont aussi présentés : du sympathique chien Aibo (de Sony), qui a marqué le début de la robotique ludique, à Nao, petit humanoïde au regard perçant utilisé comme plateforme d’apprentissage et de recherche. La dernière partie de l’exposition réserve une surprise aux cinéphiles, qui retrouveront Robotrix, mais aussi le rutilant R2-D2 et son compagnon de La Guerre des étoiles C-3PO, ou encore NS-5 de I, Robot.
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