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Le montant
La start-up singapourienne Carousell, qui développe une application mobile de vente de biens et de services d’occasion, a bouclé un tour de table de 85 millions de dollars mené par Rakuten Ventures, la bras armé financier du géant japonais Rakuten, et d’EDBI, la branche d’investissement du Singapore Economic Development Board (EDB). DBS Bank, la plus grande banque d’Asie du Sud-Est avec plus de 330 milliards de dollars d’actifs, 500 Startups, Golden Gate Ventures et Sequoia Capital India ont également participé à l’opération.
Cette dernière avait été repérée par TechCrunch en octobre 2017, qui évoquait alors un tour de table compris entre 70 et 80 millions de dollars. A cette période, l’opération n’était donc pas clôturée.
A l’été 2016, la société avait déjà levé 35 millions de dollars auprès de Rakuten, de Sequoia Capital, de Golden Gate Ventures et de 500 Startups.
Le marché
Fondée en 2012 par Siu Rui Quek, Lucas Ngoo et Marcus Tan Yi Wei, Carousell est une plateforme mobile de petites annonces opérationnelle à Singapour, en Malaisie, aux Philippines, en Indonésie, à Taïwan, en Australie et à Hong Kong. A ses débuts, la société s’était positionnée sur la ventes de biens C2C, ce qui facilitait la vente d’articles habituellement non-désirés sur les sites e-commerce. Cependant, la jeune pousse basée à Singapour a pivoté pour devenir un site mobile de petites annonces, à la manière du site français Leboncoin.
Désormais, la plateforme propose des biens, des voitures, des emplois ou encore des services financiers. Si la partie C2C reste toujours gratuite, la société a cependant commencé à monétiser le reste de son offre au cours des derniers trimestres. Pour se rémunérer, l’entreprise s’appuie principalement sur la publicité et les partenariats.
A ce jour, Carousell revendique 144 millions d’utilisateurs inscrits, contre 95 millions fin 2017, soit une progression de près de 50 millions d’utilisateurs inscrits en six mois. La société affirme que sa plateforme a permis de vendre plus de 50 millions d’articles depuis sa création. Sur son segment d’activité, la start-up est confrontée à la concurrence d’acteurs locaux, à l’image de Shopee et de Lazada, qui est la propriété du géant chinois Alibaba et prétend être en avance sur Shopee sans toutefois révéler ses chiffres.
Les objectifs
Avec ce nouveau tour de table, Carousell prévoit de poursuivre son développement en Asie du Sud-Est pour repousser la concurrence. Selon un rapport co-écrit par Google, le marché du commerce en ligne dans la région passera de 5,5 milliards de dollars en 2015 à 88 millions de dollars d’ici 2025. Dans ce cadre, la société mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer sa plateforme et ainsi attirer de nouveaux utilisateurs. «Au fur et à mesure que nous approfondirons notre expertise dans l’intelligence artificielle et le machine learning, nous espérons obtenir des informations pratiques qui aideront nos utilisateurs à acheter et vendre plus efficacement», explique Siu Rui Quek, co-fondateur et CEO de Carousell. Et d’ajouter : «Nous voulons passer d’un modèle mobile-first à une plateforme AI-first.»
Carousell : les données clés
Fondateurs : Siu Rui Quek, Lucas Ngoo et Marcus Tan Yi Wei
Création : 2012
Siège social : Singapour
Activité : application mobile de vente de biens et de services d’occasion
Financement : 85 millions de dollars en mai 2018
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Yalayolo Magazine