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Sur le même principe que celui de l’open source pour les logiciels, des bidouilleurs diffusent librement les plans d’objets ou d’appareils électroniques pour que tout un chacun puisse les réaliser et les améliorer à moindres frais. Voici donc l’open hardware. Le phénomène prend de l’ampleur, notamment grâce au développement des imprimantes 3D.
L’open source est connu, mais sa déclinaison pour le matériel l’est moins. L’open hardware existe pourtant. Qu’il s’agisse de construire des cerfs-volants, des jeux de société ou encore de bricoler des robots ou même des téléphones mobiles, le principe est de faire soi-même et de partager ce savoir-faire. Cet univers encore peu connu en France compte de nombreux adeptes outre-Atlantique. Ils se réunissent même régulièrement lors de « Maker Faire ».
En France, un premier rassemblement baptisé Open Bidouille Camp (OBC) s’est tenu à la fin du mois de septembre à Saint-Ouen. Il existe même une association pilote du mouvement, l’Open Hardware Association (ou Oshwa). Ce genre de structure permet d’établir les critères qui font qu’un objet est open hardware ou non. Parmi ces conditions, il faut que l’objet ne restreigne pas l’usage, comme c’est le cas pour un iPhone par exemple. Il doit aussi comporter une licence de design ouverte et ses plans doivent être rendus publics.
Arduino, le pionnier de l’open hardware
Tout comme pour l’open source ou encore l’open data, l’idée directrice est de se réapproprier les technologies et de les livrer gratuitement. Il s’agit d’une démarche politique et citoyenne. Le terrain de jeu de ces bricoleurs ingénieux se trouve sur le Web, dans des sites spécialisés. Ils y trouvent des plans, des logiciels – libres, bien sûr – et comment se procurer du matériel pour quelques euros.
L’un des meilleurs exemples d’open hardware est celui d’Arduino. Ce circuit imprimé doté d’un microcontrôleur programmable permet de commander des appareils domotiques, par exemple, de piloter un robot, ou encore produire des signaux électriques.
Les plans d’Arduino sont disponibles en licence libre. Cette petite plateforme coûte seulement 25 euros et un site communautaire délivre toutes les connaissances à maîtriser pour l’exploiter, que l’utilisateur soit un novice ou non. L’Arduino est souvent la vedette du Sylvia’s Super-Awesome Maker Show, une émission diffusée sur YouTube. Elle met en scène une fillette qui explique, pas à pas (en anglais), comment fabriquer un appareil spécifique à partir du microcontrôleur.
RepRap, l’imprimante pour fabriquer des objets
Le grand accélérateur de l’open hardware est l’arrivée des imprimantes 3D. Elles permettent à tous ces inventeurs en herbe de créer des objets en tous genres. Des pièces mécaniques constituant un robot, ou encore un téléphone et même… une imprimante 3D. C’est le cas de l’imprimante 3D libre RepRap, constituée de pièces en plastique et que ses créateurs considèrent comme autoréplicable.
Le site de présentation de la RepRap met à disposition tous les plans et conseils pour créer cette imprimante. Avec un tel appareil, chacun peut réaliser des objets et réparer ceux du commerce. Pour le moment, il n’y a pas de quoi faire trembler les grandes entreprises du secteur high-tech. Mais si le consommateur se découvrait une âme de bricoleur, ce principe pourrait bien faire bouger quelques lignes…
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